Cher Fidèle,
La première grande
œuvre de l’ascèse chrétienne est de renoncer radicalement au péché mortel, « ce maudit péché », comme
disait le S. Curé d’Ars avec justesse : en effet, un seul péché mortel
suffit à entraîner l’âme coupable en Enfer.
C’est cette vérité
crue que Blanche de Castille, la Maman du Roi Saint Louis, enseigne à son fils
quand elle lui dit : « mon fils, je préfèrerais vous voir mort à mes
pieds, plutôt que de vous voir commettre un péché mortel. »
De fortes et justes convictions telles que celle-ci, vécues de tout cœur et carburant du combat spirituel, sont
essentielles. Elles constituent sinon le point d’arrivée, en tous cas les bases
indispensables sur lesquelles bâtir sa vie spirituelle et sans lesquelles
aucune vie spirituelle ni même simplement chrétienne n’est possible.
Qu’on
s’en persuade d’une persuasion de Foi et donc infaillible : vivre et demeurer en état de grâce, le retrouver au plus vite
quand on l’a perdu, et persister en cet état : là se trouve le premier et
fondamental chantier et labeur de l’âme. C’est le premier et fondamental acquis du combat spirituel et de l’ascèse.
Qu’on comprenne bien que toute âme doit commencer par cela, et que sans cela aucune âme ne peut croire pouvoir plaire à Dieu et « contrebalancer » le péché mortel, par quelque action louable que ce soit.
En effet, c’est une tentation fréquente devant son péché mortel que l’âme croie qu’elle peut quand même, malgré tout, par ailleurs gagner son Salut.
Toutes les prières, toutes les charitables actions et services ne suffisent pas à plaire à Dieu si, d’abord et préalablement, l’état de grâce n’est pas établi dans l’âme.
Qu’on comprenne bien que toute âme doit commencer par cela, et que sans cela aucune âme ne peut croire pouvoir plaire à Dieu et « contrebalancer » le péché mortel, par quelque action louable que ce soit.
En effet, c’est une tentation fréquente devant son péché mortel que l’âme croie qu’elle peut quand même, malgré tout, par ailleurs gagner son Salut.
Toutes les prières, toutes les charitables actions et services ne suffisent pas à plaire à Dieu si, d’abord et préalablement, l’état de grâce n’est pas établi dans l’âme.
A cette conviction
et pour s’appliquer à mettre en application ces indispensables conquête et
maintien de l’état de grâce, l’âme peut
s’appuyer sur la confession fréquente. Elle doit s’appuyer sur elle.
On pense parfois que le Sacrement de Pénitence, la confession, se reçoit quand précisément on a mortellement péché : c’est vrai, si on parle en terme d’urgence, car alors, rien n’est plus important que de demander pardon au Seigneur dans le confessionnal et retrouver la paix de l’état de grâce.
Toutefois, pour garder ce trésor, il faut se rappeler que l’âme le possède « comme dans un vase d’argile », comme dit S. Paul ; c’est-à-dire qu’elle doit en prendre un soin attentif, et le traiter comme un beau vase de cristal translucide et fort décoratif. Pour lui garder sa qualité, elle entretient et lave souvent le beau vase de cristal, elle s’assure de l’intégrité du vase d’argile, même si le brèche du cristal ou de l’argile est petite : qu’on la répare sans attendre qu’elle s’élargisse et provoque la brisure.
Quand l’âme n’a que des péchés véniels, elle souffre de certains affaiblissements. Ils sont d’autant plus menaçants qu’ils sont nombreux.
On pense parfois que le Sacrement de Pénitence, la confession, se reçoit quand précisément on a mortellement péché : c’est vrai, si on parle en terme d’urgence, car alors, rien n’est plus important que de demander pardon au Seigneur dans le confessionnal et retrouver la paix de l’état de grâce.
Toutefois, pour garder ce trésor, il faut se rappeler que l’âme le possède « comme dans un vase d’argile », comme dit S. Paul ; c’est-à-dire qu’elle doit en prendre un soin attentif, et le traiter comme un beau vase de cristal translucide et fort décoratif. Pour lui garder sa qualité, elle entretient et lave souvent le beau vase de cristal, elle s’assure de l’intégrité du vase d’argile, même si le brèche du cristal ou de l’argile est petite : qu’on la répare sans attendre qu’elle s’élargisse et provoque la brisure.
Quand l’âme n’a que des péchés véniels, elle souffre de certains affaiblissements. Ils sont d’autant plus menaçants qu’ils sont nombreux.
L’âme donc, sans tomber
dans le scrupule (qui consiste à exagérer la gravité d’un ou deux péchés
véniels), refera sa pureté intérieure par la
confession régulière AVANT de pécher mortellement, et aussi pour EVITER de
pécher mortellement.
La confession régulière des péchés véniels permet à l’âme de restaurer sa
pureté dans toute sa splendeur, et de recevoir, à chaque confession, la grâce
sacramentelle, qui consiste en une aide particulière donnée par le Seigneur
pour renforcer l’âme contre ses tendances peccamineuses.
La confession régulière opère non seulement l’entière purification de l’âme, mais aussi son entretien dans le bien et son amélioration.
En d’autres termes, et en ce cas : l’âme qui se confesse souvent pèche moins, de moins en moins.
La confession régulière opère non seulement l’entière purification de l’âme, mais aussi son entretien dans le bien et son amélioration.
En d’autres termes, et en ce cas : l’âme qui se confesse souvent pèche moins, de moins en moins.
La pire façon
d’agir à cet égard est d’attendre que les péchés véniels affaiblissent l’âme
jusqu’à la faire succomber à une tentation grave et perdre ainsi l’état de
grâce.
La meilleure façon d’agir à cet égard est de se confesser régulièrement pour laver ses péchés véniels et ainsi ne point s’affaiblir trop : de sorte que l’âme demeure forte et robuste face aux tentations, auxquelles elle résistera mieux.
La meilleure façon d’agir à cet égard est de se confesser régulièrement pour laver ses péchés véniels et ainsi ne point s’affaiblir trop : de sorte que l’âme demeure forte et robuste face aux tentations, auxquelles elle résistera mieux.
Ainsi se
comprennent les habitudes étonnantes au premier abord de nombreux Saints, tels
- S. François de Sales, se confessant deux fois par semaine
- S. Pie X, se confessant quasiment tous les jours
- Et la demande de l’Eglise aux religieux de se confesser chaque semaine.
- S. François de Sales, se confessant deux fois par semaine
- S. Pie X, se confessant quasiment tous les jours
- Et la demande de l’Eglise aux religieux de se confesser chaque semaine.
POURQUOI ces demandes de l’Eglise ?
Parce que pour monter haut dans la vie chrétienne, il faut à l’âme beaucoup d’aides et de soutiens ; il faut qu’elle soigne sa qualité de pureté et de délicatesse aimante à l’égard de Dieu ; Celui-ci devrait pouvoir toujours Se voir dans l’âme comme dans un miroir propre et net.
Parce que pour monter haut dans la vie chrétienne, il faut à l’âme beaucoup d’aides et de soutiens ; il faut qu’elle soigne sa qualité de pureté et de délicatesse aimante à l’égard de Dieu ; Celui-ci devrait pouvoir toujours Se voir dans l’âme comme dans un miroir propre et net.
Cher Fidèle de la Quarantaine, depuis combien de temps ne
vous êtes-vous pas confessé ?
Avez-vous déjà accompli votre première confession de Carême ?
La confession sacramentelle régulière vous aidera de son incomparable puissance dans votre premier grand mouvement d’ascèse chrétienne : être et se conserver en état de grâce.
Avez-vous déjà accompli votre première confession de Carême ?
La confession sacramentelle régulière vous aidera de son incomparable puissance dans votre premier grand mouvement d’ascèse chrétienne : être et se conserver en état de grâce.
Aux uns le conseil
est presque superflu ; quoiqu’il soit toujours de bon aloi de le rappeler.
Aux autres, ce conseil est à entendre et à mettre en pratique sans attendre, comme le premier pas dans leur ascèse, pas décisif qui les fait sortir de la zone inconfortable de dangers du péché mortel et la place dans la zone joyeuse de l’état de grâce.
Aux autres, ce conseil est à entendre et à mettre en pratique sans attendre, comme le premier pas dans leur ascèse, pas décisif qui les fait sortir de la zone inconfortable de dangers du péché mortel et la place dans la zone joyeuse de l’état de grâce.
Je vous assure de
ma prière et de ma disponibilité pour que la confession soit votre compagne sur
la route du Ciel.
In Christo Rege,
Abbé Hervé Hygonnet
Abbé Hervé Hygonnet
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