segunda-feira, 16 de março de 2020

« Il était encore loin quand son père le vit et, saisi de compassion, accourut, se jeta à son cou et m’embrassa. Alors le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils »

D’après « Mortification Chrétienne », du Cardinal MERCIER (1851-1926), ancien archevêque de Malines (Livret édité par les Editions du Sel)

MORTIFICATIONS A PRATIQUER DANS NOS ACTIONS EXTERIEURES

1. Vous devez être de la plus grande exactitude à observer tous les points de votre règle de vie, obéir sans retard, vous souvenant de saint Jean Berchmans, qui disait : « Ma pénitence, c’est de suivre la vie commune » ; « Faire le plus grand cas des moindres choses, telle est ma devise » ; « Mourir plutôt que de violer une seule règle ».

2. Dans l’exercice de vos devoirs d’état, tâchez d’être bien content de tout ce qui est le plus fait pour vous déplaire et vous ennuyer, vous rappelant ici encore le mot de saint François : « Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je ne suis pas bien. »

3. Fuir l’oisiveté. N’accordez jamais un moment à la paresse : depuis le matin jusqu’au soir, soyez occupé sans relâche.

4. Si votre vie se passe, au moins en grande partie, à l’étude, appliquez-vous ces conseils de saint Thomas d’Aquin à ses élèves : « Ne vous contentez pas de recevoir superficiellement ce que vous lisez ou entendez, mais tâchez d’en pénétrer et d’en approfondir tout le sens. Ne demeurez jamais en doute sur ce que vous pouvez savoir avec certitude. Travaillez avec une sainte avidité à enrichir votre esprit : classez avec ordre dans votre mémoire toutes les connaissances que vous pourrez acquérir. Cependant, ne cherchez pas à pénétrer les mystères qui sont au-dessus de votre intelligence.

5. Occupez-vous uniquement de l’action présente sans vous reporter sur ce qui a précédé, ni devancer par la pensée ce qui va suivre. Dites-vous avec saint François : « Pendant que je fais cela, je ne suis pas obligé de faire autre chose » ; « hâtons-nous tout bellement ; assez tôt si assez bien ».

6. Soyez modeste dans votre maintien. Rien n’était parfait comme le port de saint François ; il tenait toujours la tête droite, évitant la légèreté qui la tourne en tous sens, la négligence qui la penche en avant et l’humeur fière et hautaine qui la rejette en arrière. Son visage était toujours tranquille, dégagé de toute gêne, toujours gai, serein et ouvert, sans cependant aucun enjouement ou badinage indiscret, sans rires bruyants, immodérés ou trop fréquents.

7. Etant seul, il était aussi composé qu’en grande assemblée. Il ne croisait pas les jambes, n’appuyait point sa tête sur son coude. Quand il priait, il était immobile comme une colonne. Lorsque la nature lui suggérait de prendre ses aises, il ne l’écoutait pas.

8. Regardez la propreté et l’ordre comme une vertu, la malpropreté et le désordre comme un vice ; pas d’habits sales, tâchés ou déchirés. D’un autre côté, regardez comme un vice plus grand encore le luxe et la mondanité. Faites en sorte qu’en voyant votre mise, personne ne dise : c’est malpropre, ni : c’est élégant, mais que tout le monde doive dire : c’est convenable.

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