domingo, 1 de agosto de 2021

La Voie du Salut: Le prix du temps (par Saint Alphonse Marie de Liguori)

« Rien n'égale donc la valeur du temps. »

Mais comment se fait-il que, parmi les hommes, le temps soit la chose la plus méprisée? Celui-ci s'amuse à jouer, cinq, six heures par jour; celui-là, arrêté devant une fenêtre ou dans une rue, perd une bonne partie de la journée à regarder les passants. Leur demandez-vous ce qu'ils font? Ils répondent immanquablement: « Nous passons notre temps. »

Ô temps si méprisé, c'est toi qu'ils désireront le plus, quand ils seront sur le point de mourir! Ils demanderont une heure seulement de ce temps si longuement gaspillé; ils s'offriront à faire n'importe quel sacrifice pour l'obtenir; mais ce sera trop tard! Pour toute réponse, ils recevront l'ordre de quitter la terre: « Pars de ce monde, âme chrétienne! Pars, il n'y a plus de temps pour toi! » (Rituel: Sacrement pour les malades. La Recommandation des mourants: « Maintenant tu peux quitter ce monde, âme chrétienne. Quitte-le. » 1977, 95). ? « Hélas! Diront-ils en gémissant, j'ai perdu ma vie! Durant les années que Dieu me prodigua, je pouvais me sanctifier, et je ne l'ai pas fait; maintenant, c'est trop tard!?» À quoi bon ces regrets, alors que le moribond touche à l'instant redoutable qui décidera de son éternité?

« Marchez, pendant que vous avez la lumière » (Jn 12, 35), dit Notre Seigneur. « Car, dit-il encore, la nuit vient pendant laquelle personne ne peut travailler » (Jn 9,4).

Le moment de la mort, c'est la nuit; on n'y voit plus, on n'est plus en état de rien faire. Aussi le Saint Esprit nous donne-t-il le salutaire avertissement de marcher par le chemin des commandements de Dieu, pendant que nous avons sa divine lumière et qu'il fait jour. Quoi! Nous voyons approcher le moment où va se trancher la grande question de notre éternité, et nous osons perdre notre temps! Hâtons-nous plutôt, tenons nos comptes prêts; car voici ce que dit encore Notre Seigneur, lui qui doit nous juger: « À l'heure que vous ne pensez pas, le Fils de l'homme viendra » (Lc 12, 40).

Sans retard, ô mon Jésus, sans retard pardonnez-moi donc. Et qu'est-ce que j'attends?

Serait-ce d'être d'abord jeté dans cette éternelle prison où je n'aurai d'autre ressource que de pleurer et de redire à jamais avec tous les damnés: « Il n'y a plus de temps, et nous ne sommes pas sauvés? » (Jr 8, 20). Non, Seigneur, je ne veux plus résister à vos appels pleins d'amour. Qui sait si cette méditation que je lis, n'est pas la dernière invitation que vous m'adressez? Je me repens, ô Bien suprême, de vous avoir offensé; je vous consacre le reste de mes jours. Je vous prie de m'accorder la sainte persévérance. Je ne veux plus vous causer aucun déplaisir; je veux vous aimer toujours.

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