sábado, 22 de fevereiro de 2025

Immigration : un peu de morale élémentaire

 Immigration : un peu de morale élémentaire



La question de l’immigration est souvent mal posée. Il ne s’agira pas dans cet article de race ou d’origine, mais simplement de morale élémentaire, et d’abord on fera un petit détour par un cas particulier dans l’histoire.

Peu de gens connaissent les « Castors ». Je ne pense pas à ces petites bêtes qui construisent un habitat collectif dans les rivières, mais d’une organisation dont les membres s’entraidaient pour construire leurs maisons. L’idée est venue d’un prêtre du diocèse de Besançon, le chanoine Prenel, qui a sans doute été le seul prêtre ayant reçu la légion d’honneur au titre du ministère de la reconstruction ! En effet, après la seconde guerre mondiale, beaucoup de logements ayant été détruits, certaines familles économisaient pour faire construire leurs maisons. Mais chaque famille devait attendre plusieurs années avant d’y arriver. Le jeune abbé Prenel eut l’idée de les faire se grouper en faisant une cagnotte : quand l’argent récolté atteignait le montant nécessaire pour la construction d’une maison, le chantier était lancé et la maison était attribuée à celui qui avait contribué le plus, et il continuait à cotiser pour les suivants. Beaucoup de familles purent ainsi avoir leur logement bien plus tôt que si chacun était resté seul.

Imaginons maintenant que le ministre de la reconstruction se soit mis en tête de prendre l’argent de la cagnotte pour le réinjecter dans ses propres circuits : c’eût été du vol, purement et simplement. Prendre l’argent de ceux qui ont cotisé pour le donner à d’autres, c’est du vol. On voit des politiciens qui volent l’argent de ceux qui ont cotisé pour la sécurité sociale, la retraite, etc. pour le donner à des gens qui n’ont pas cotisé : ces politiciens se disent généreux, et traitent d’égoïstes ceux qui ne sont pas d’accord avec ce détournement ; mais ils ne sont pas généreux, puisque ce n’est pas leur argent à eux qu’ils distribuent, c’est celui des autres, ce sont des voleurs. On voit qu’il ne s’agit pas de race, de nationalité, ou quoi que ce soit d’autre : il s’agit de morale élémentaire.

Or dans les commandements de Dieu, c’est-à-dire dans la morale basique, il y a aussi le devoir d’honorer son père et sa mère. On peut y voir le fondement de l’obéissance civique : dans une famille il y a ‘autorité naturelle des parents, dans les communautés il y a aussi des gens chargés de faire respecter les règles sans lesquelles ces communautés cesseraient d’exister. Il faut donc faire respecter, au nom de la simple morale, les lois d’une nation, que ce soit par les ressortissants de cette nation ou par les étrangers. Donc comment qualifier l’attitude de ceux qui laissent impunis les étrangers illégalement entrés sur le territoire national ? Or au lieu de les punir, on leur accorde bien souvent toutes sortes d’avantages. C’est une incitation à continuer à bafouer les lois ; et pourquoi obéiraient-ils aux lois des gens assez stupides pour récompenser les contrevenants ? La faiblesse des juges fait le reste : on assiste à un grand nombre de refus d’obtempérer non sanctionnés, et jusqu’à des émeutes pour soutenir les délinquants, même multirécidivistes ; et s’ils récidivent, c’est parce que les peines, s’il y en a eu, n’étaient pas dissuasives : c’est aux juges laxistes qu’il faut faire payer les réparations des dégâts dus à ces émeutes.

En fin on voit que cette politique de récompenser les immigrants illégaux encouragent ceux-ci à prendre des risques insensés pour rejoindre nos côtes : ceux qui encouragent ces migrations illégales sont responsables des morts en mer de ceux qui prennent ces risques : ces politiciens ont leurs vies sur la conscience.

Maintenant, croit-on que l’immigration continuerait au rythme actuel si on appliquait ces quelques règles de morale élémentaire ? Certainement pas ! Il faut donc de toute urgence appliquer la loi morale : réserver l’argent des cotisants à ceux qui ont cotisé et punir les délinquants de façon juste.

On me dira : que faire de ceux qui malgré tout persévèreraient à entrer sur le territoire national illégalement ? Les mettre en prison au régime sévère : pourquoi les honnêtes gens doivent-ils offrir le gîte et le couvert aux malhonnêtes ? Et on verrait vite les flux diminuer, et le problème changer d’échelle
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Abbé Bernard Pellabeuf, Capelão da MSM (https://pageliasse.blog4ever.com)

sexta-feira, 21 de fevereiro de 2025

Pai Provedor, Mãe Providente

Na estrutura familiar, cada membro tem um papel fundamental que, longe de ser uma mera divisão de tarefas, reflete a profundidade do chamado de cada um dentro do lar. Entre os papéis mais nobres e essenciais estão os do pai e da mãe, que, em sua complementaridade, formam a base sobre a qual se constrói a vida de uma família. Podemos enxergar essa complementaridade sob duas perspectivas: o pai como provedor e a mãe como providente.

O pai provedor não é apenas aquele que traz o sustento material para a casa. Ele é o guardião da estabilidade, aquele que, com sua presença firme e sua força moral, oferece segurança à esposa e aos filhos. O provedor não se limita a prover bens materiais, mas, acima de tudo, oferece valores, princípios e referências sólidas que orientarão a família ao longo da vida. Seu trabalho e sacrifício são expressões concretas do seu amor, e sua missão é preparar os filhos para enfrentarem o mundo com coragem e retidão.

A mãe providente, por sua vez, não é apenas aquela que administra o lar. Ela é a alma da casa, aquela que percebe as necessidades antes mesmo que sejam expressas. Sua providência se manifesta no cuidado diário, na sensibilidade ao sofrimento dos filhos, na sabedoria com que organiza a rotina e antecipa desafios. A mãe providente não apenas cuida, mas nutre, orienta e forma os filhos para que sejam pessoas equilibradas e bem preparadas para a vida.

Esses papéis não são excludentes nem rígidos, mas se entrelaçam de forma harmônica. Um pai também pode e deve ser providente, assim como a mãe pode ser provedora. O que os distingue é a maneira como exercem suas missões, de acordo com os dons que Deus concedeu a cada um.

Na dinâmica familiar, a presença do pai e da mãe como provedor e providente dá aos filhos a segurança de que precisam para crescer de forma saudável e equilibrada. A figura paterna oferece direção e força, enquanto a figura materna traz acolhimento e delicadeza. Juntos, ensinam que a vida exige esforço e entrega, mas que também há beleza na generosidade e na dedicação ao próximo.

O pai provedor e a mãe providente refletem, em sua complementaridade, o amor de Deus: um amor que sustenta e guia, mas que também cuida e antecipa. Em tempos onde tantos valores familiares são relativizados, compreender essa missão é essencial para que lares sejam verdadeiras escolas de amor, virtude e santidade.

Salve Maria!

Eu, João, o menor dos cavaleiros de Santa Maria 

domingo, 16 de fevereiro de 2025

Pourquoi éduquer la conscience des enfants ? Mgr. Philippe Christory, Bispo de Chartres

 

Pourquoi éduquer la conscience des enfants ? 


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La présentation au temple de Charles Antoine Bridas (1730 - 1805) - Plâtre peint, Musée des Beaux-Arts, Chartres


Il est difficile de faire face aux violences qui envahissent la société. La mort de la jeune Louise, âgée de 11 ans, assassinée par un homme qui avait besoin de calmer ses nerfs mis à l’épreuve par un jeu vidéo sur le Net, nous effraie. Comment l’homme perd-il tout jugement sur ce qui est bon ou mauvais ? L’écrivain Clive Staples Lewis, plus connu sous le nom de C. S. Lewis, dans son livre L’abolition de l’homme dit que si l’homme perd sa conscience, alors l’homme est aboli. Et l’homme aboli peut agir sans distinction entre le bien et le mal. Voyons d’autres réalités comme l’inceste qui touche un enfant toutes les trois minutes en France, ou la vente de drogues fomentée par des réseaux mafieux et criminels. Que manque-t-il à l’homme pour que de tels méfaits adviennent ? Face à ces faits, certains ajoutent des lois sécuritaires, souhaitant mettre des policiers devant chaque école et des caméras à tous les carrefours. Est-ce la solution ? On peut en douter, car même la peine de mort n’empêche pas le banditisme. En Afrique du Sud, à Johannesburg, il y a dix fois plus de policiers pour mille habitants qu’en France, et cette ville demeure pourtant une des plus dangereuses au monde.

 

En réalité ne manque-t-il pas à l’homme contemporain l’accès à une source de vie qui fasse rayonner en lui un contentement et une joie tels que l’idée même d’agir mal disparaît ? L’éducation de la conscience devient une priorité et au sein de nos écoles catholiques, il est urgent d’y réfléchir. La conscience est cette instance intérieure, intime et personnelle qui éclaire nos choix et oriente les actes qui en découlent. Là, l’Esprit de Dieu parle à celui qui est éduqué pour l’écouter, non en suivant ses impulsions et ses émotions, mais en raisonnant avec attention à ce qui est bon. L’éducation de la conscience prend du temps, elle a besoin de recul face aux événements, elle ne se fie pas aux premières impressions que véhiculent les vidéos émotionnantes sur les réseaux. La Parole de Dieu, par exemple les livres de la Sagesse dans l’Ancien Testament, mieux encore les évangiles, offre un enseignement universel du bien agir. Mais qui l’enseigne à nos enfants ? Jésus insiste pour dire qu’aucune nourriture matérielle ne peut rendre l’homme impur. Mangeons donc mais avec modération et en rendant gloire à Dieu ! Par contre c’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur et entraîne « inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure » (Mc 7,21-22) Tout ceci ruine les relations sociales et apporte bien des souffrances aux gens. Or, juste après avoir donné cet enseignement aux apôtres, on amène à Jésus un homme sourd. Jésus lui touche les oreilles « puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » « Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. » ajoute l’évangéliste Marc. Voilà la question : face à une humanité sourde à la parole de miséricorde de Dieu, qui l’amènera à Jésus, qui lui parlera de celui qui vient apporter la paix, la réconciliation, le pardon ? Notre Église bénéficie du don de Dieu, elle s’appuie sur la richesse des sacrements du salut, elle enseigne la Parole, et elle prend conscience qu’elle peut apporter à la société des hommes la lumière afin de sortir des graves ornières de la violence et de l’indifférence. Nous avons une responsabilité et devons faire le choix ensemble de nous mobiliser, en commençant par prier fidèlement afin de puiser en Dieu la Sagesse et de bâtir une monde meilleur, la civilisation de l’Amour comme nous y invitait saint Jean-Paul II.

 

Arrivé à ce point de mon propos, j’aimerais ajouter quelques mots sur la moralité des actes humains. Nous avons parlé de notre liberté qui caractérise l’être humain et le différencie du monde animal guidé par l’instinct. Notre liberté permet à l’homme d’agir dans le don de lui-même parfois au-delà du raisonnable car l’amour le pousse à dépasser ses limites. Le catéchisme de l’Église Catholique (N° 1749ss) dit que l’homme qui agit délibérément est « le père de ses actes ». Comprenons que « la moralité des actes humains dépend de l’objet choisi ; de la fin visée ou l’intention ; des circonstances de l’action. L’objet, l’intention et les circonstances forment les “sources”, ou éléments constitutifs, de la moralité des actes humains. » 

 

L’objet est le bien que la personne choisit comme bon – en principe puisque malheureusement il peut être mauvais – selon sa conscience vers lequel son désir s’oriente. L’intention motive l’agir et qualifie la bonté de l’acte en fonction du but visé. Plusieurs intentions peuvent motiver cet agir comme plaire à Dieu, aider une personne ou encore soutenir un projet collectif. Mais quand elle est bonne, l’intention ne peut jamais justifier un acte mauvais. L’on dit parfois que « la fin justifie les moyens », ce qui est vrai si la fin est bonne mais faux si le but est mauvais. Saint Thomas d’Aquin affirme qu’« on ne peut justifier une action mauvaise faite avec une bonne intention ».

 

Enfin les circonstances extérieures d’un acte modulent la bonté ou la malice d’un acte humain et ont des conséquences sur la responsabilité de la personne qui agit. Mais elles ne peuvent pas transformer un acte mauvais en un acte bon. On doit ajouter qu’  il n’est pas permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien » puisque « l’acte moralement bon suppose à la fois la bonté de l’objet, de la fin et des circonstances ». Ceci appelle à nouveau une éducation des personnes orientée vers le bien, comme Jésus s’y emploie durant sa vie publique. Les disciples venaient vers lui en lui demandant « est-il permis ? », comme pour la question de la répudiation de l’épouse. Nous aimerions que Jésus eut donné plus de réponses face aux questions éthiques actuelles. C’est là que chacun d’entre nous, s’appuyant sur une prière dans l’Esprit, peut apprendre à discerner en écoutant la Magistère de l’Église qui enseigne comme Jésus lui en a confié la charge. J’apprécie chez nos frères juifs le questionnement incessant qu’ils entretiennent, en prenant le temps de la conversation, afin de situer chaque question dans la lumière de la Torah et du Talmud, en recherchant quelle question demeure en arrière d’une première question posée. N’allons pas trop vite vers la réponse apparemment évidente mais offrons du temps pour l’écoute de l’Esprit et de l’avis des frères pour avancer ensemble. 

 

Les enseignants sont souvent des personnes admirables. Ne comptant pas leurs heures, attentifs à chaque élève, supportant un système éducatif en déroute, ayant peu de moyens et surtout des salaires bien bas en regard de leur qualification et de leur investissement, les enseignants ont une mission d’une importance incontestable. Instruire, éduquer, ouvrir au bon et au vrai, sont les missions exigeantes attendues d’eux. Revenons à l’auteur C.S. Lewis. Lewis nous invite à reconnaître qu’il existe un ordre moral objectif, qui précède nos préférences et nos opinions. L’éducation devrait toujours viser à former des intelligences et des cœurs capables de discerner et d’aimer le bien. Sans cette formation des intelligences et des cœurs, nous formons des êtres qui, sous prétexte d’émancipation, deviennent vulnérables aux idéologies et aux manipulations. Il s’agit donc d’apprendre aux jeunes non seulement à penser, mais aussi à discerner et en particulier à discerner le bien et le mal. Cela est d’autant plus urgent que les enfants et les adolescents reçoivent en vrac et en masse des données sur les réseaux où ils passent des heures à scroller des vidéos sans être éduqués à un véritable esprit critique, et que par les IA génératives les contenus inventés se multiplient et se confondent avec le réel. Lewis écrit « nous faisons des hommes sans cœurs et nous attendons d’eux vertu et initiative ». Il appelle une éducation du sens moral dont les fondements sont universels et résumés dans la loi naturelle, elle-même reconnue par toutes les grandes traditions philosophiques et religieuses.

 

Parmi les adultes catholiques, nous avons besoin d’un surcroît d’engagement dans l’éducation des enfants et des jeunes. Nous ne devons pas laisser ceux-ci grandir au milieu d’une jachère incontrôlée et infertile. J’en appelle à vos talents pour que des enseignants et des éducateurs catholiques s’engagent pour ce beau métier de l’éducation. Il en va de l’avenir de chaque personne et de la société elle-même. Je prie pour tous ceux et celles qui ont déjà embrassé ces métiers, afin que leur zèle et leur courage ne diminuent pas devant la tâche immense qui est devant eux. Vous êtes les hérauts de la Parole de vie. Merci. 

 

Notre-Père


+ Philippe Christory, Bispo de Chartres

segunda-feira, 3 de fevereiro de 2025

5 maneiras de fortalecer sua devoção a Maria

 

5 maneiras de fortalecer sua devoção a Maria

 

                                                     Pe. Edward Looney 

O amor a Maria deve ser um relacionamento diário com nossa mãe celestial que ora por nós agora e na hora de nossa morte

1REZE UMA NOVENA

Você pode encontrar muitas novenas diferentes online simplesmente pesquisando por elas. E você poderia rezar uma novena a qualquer momento; não precisa ser para um momento litúrgico específico.

2REZE O TERÇO CAMINHANDO

Ao entardecer, uns dias atrás, fui fazer minha caminhada rezando o Terço. Acabara de chover um pouco e o sol estava quase indo embora. Ao percorrer o caminho, fui surpreendido pela beleza da criação de Deus com um arco-íris.

Se você acha difícil rezar o terço ou não consegue encontrar tempo, combine-o com uma caminhada. Maria caminha connosco enquanto rezamos o terço pelas cenas da vida de Jesus.

3PROCURE IMAGENS DE MARIA

Costumo andar bastante de bicicleta. Muitas vezes, olho para os quintais das pessoas e fico surpreso ao encontrar tantas imagens de Maria. Faça uma corrida, um passeio de bicicleta ou um passeio de domingo com espírito diferente e conte quantas imagens de Maria você vê ao longo do caminho.

4VISITE UM SANTUÁRIO MARIANO

Mesmo com a pandemia, muitos santuários estão abertos para as pessoas visitarem. Você precisa observar o distanciamento social e usar máscara, mas isso não tira o que há de especial em orar nesses lugares sagrados.

Além dos santuários, muitas igrejas têm uma área especial para orar e honrar a Mãe Santíssima. Pare em um desses lugares e confie suas necessidades à intercessão de Maria.

5LEIA UM LIVRO DE ESPIRITUALIDADE

Santos e autores contemporâneos meditaram sobre o mistério de Maria e publicaram muitos livros. Se você quiser saber mais sobre Maria, consulte livros de espiritualidade sobre esse tema. Aprenda mais sobre Maria, para que você possa amar ainda mais sua mãe.

sábado, 1 de fevereiro de 2025

Texto aos Escudeiros da Milícia de Santa Maria no Brasil

A Regra da Ordem entregue a nós pelo Ir. Carlos Aguiar Gomes, MSM Portugal


Queridos Escudeiros da Militia Sanctae Mariae,

Saudações em Cristo e Maria!

Escrevo-lhes com grande alegria e gratidão no coração, para recordar e refletir sobre a vocação sublime que cada um de vocês recebeu ao professar os votos da conversão de costumes. É um chamado que nos une e nos consagra a Nosso Senhor Jesus Cristo por meio das mãos santas de Nossa Doce Suserana, a Bem-Aventurada Virgem Maria.

Gostaria de compartilhar uma memória pessoal: há exatos 11 anos, no dia 02 de fevereiro de 2014, eu e o Ir. Michel Pagiossi fizemos a mesma profissão de votos na Paróquia de Santa Generosa, em São Paulo. Foi um momento especial, marcado pela presença providencial do Ir. Carlos Aguiar Gomes, vindo de Portugal, que nos trouxe em suas próprias mãos a verdadeira raiz de nosso carisma e origem. Ele nos deixou oficialmente a Regra da Milícia em nossa nação, sendo, para mim e para o Ir. Michel, nosso querido Padrinho na MSM.

Embora os votos professados hoje sejam os mesmos de outrora, naquela época tudo era mais incipiente. Sabíamos o que estávamos decidindo para nossas vidas, e o que nos motivava a dar esse passo era a certeza do presente, confiando ao tempo da Santíssima Virgem Maria e à vontade do Senhor os próximos passos. A providência divina se manifestou em nosso futuro, inspirando-nos a, mesmo diante de incertezas, confiar na bondade de Nosso Senhor, que nunca nos decepciona. Ele sempre nos oferece novas oportunidades de avançar em nossas ações e, sobretudo, em nossa santidade.

Nosso progresso espiritual depende da abertura do nosso coração a Deus. Para que nossas ações se concretizem e aprendamos a viver e agir em nome de Nosso Senhor, é necessário transformar nossa vontade. Não buscamos apenas crescer em espaço e números, mas, principalmente, realizar em nós a plena vontade de Deus.

O futuro da Milícia de Santa Maria e seu papel no combate por Cristo, na defesa da Santa Igreja e no serviço à nossa Dama, a Santíssima Mãe de Deus, passa pela conversão de nossa vontade e de nossos costumes. Sabemos o bem que isso nos faz, a alegria e a plenitude que enchem nossos corações. Se estamos aqui, creio que essa é verdadeiramente a nossa vocação. Nossa felicidade plena reside na busca constante da vivência de nosso carisma inspirado, um dom de Deus transmitido por meio de Dom Gérard Lafond, OSB, nosso fundador.

Que Deus os abençoe imensamente hoje e sempre, para que esta via de santificação cresça em nossos corações. O futuro da Militia Sanctae Mariae está em nossas mãos, em pequenos e singelos atos que, com nosso cuidado e pela relação amorosa da Santíssima Trindade, junto ao amor maternal de Nossa Senhora, se transformarão em algo grandioso para a santificação de muitos. E que este processo comece, privilegiados que somos, com a nossa própria santificação.

Com estima e orações,

João Batista Passos, MSM
Mestre dos Professos
O menor dos cavaleiros de Santa Maria.

Immigration : un peu de morale élémentaire

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