Considérez bien ceci, mes frères bien-aimés, considérez, je vous en supplie, ce que dit Notre Seigneur Jésus-Christ en étendant la main sur ses disciples : voici ma mère, voici mes frères. Et celui qui fera la volonté de mon Père. Qui m’a envoyé, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère. N’a-t-elle point fait la volonté du Père, cette Vierge Marie qui a cru, qui a conçu par la Foi, qui a été choisie, afin que d’elle le salut vînt aux hommes : qui a été créée par le Christ avant que le Christ fût créé en Elle ?
Oui, Marie qui est sainte a fait la volonté du Père, et dès lors il est plus glorieux pour Marie d’avoir été disciple du Christ que Mère du Christ. Marie était donc bienheureuse de porter le Maître dans son cœur avant de le mettre au monde.
Vois si je ne dis pas la vérité. Comme le Seigneur venait à passer avec la foule qui le suivait, et faisait des œuvres divines, une femme s’écria : « bienheureux le sein qui vous a nourri ! Bienheureuses les entrailles qui vous ont porté ! » (S. Luc XI, 27)
Et le Seigneur, pour qu’on ne recherchât point la félicité dans ce qui
est charnel, que répondit-il ?
« Bien plus heureux ceux qui entendent la Parole de Dieu et la mettent
en pratique. »
Le bonheur de Marie vient donc de ce qu’Elle a entendu et mis en pratique la Parole de Dieu. Son âme a plus gardé la vérité que ses entrailles n’ont gardé la chair. Car le Christ est vérité, comme le Christ est chair.
A l’âme de Marie, le Christ vérité, aux entrailles de Marie le Christ fait chair.
Car ce qui est dans l’âme est bien supérieur à ce que renferment les entrailles.
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