domingo, 29 de setembro de 2024

Le Grand Maître de notre communauté

Chers frères et sœurs,
Aujourd'hui, dans notre Ordre, nous célébrons une fête de première classe. Nous commémorons la consécration de l'église de Saint Michel Archange à Rome. Saint Michel Archange est le Grand Maître de notre communauté. Son cri de guerre et de victoire "Qui est comme Dieu?" doit aussi être notre cri de guerre (Règle, chap. I, al. 3)!

Cette journée doit nous rappeler que notre combat ne concerne pas la chair et le sang - ce serait déjà un défi en soi! - Mais "contre les puissances et les autorités, contre les dominateurs ténébreux du monde et contre les esprits méchants dans les lieux célestes" (Eph. 6, 12). Les adeptes de ces esprits mauvais ont un pouvoir immense dans ce monde, que ce soit sur le plan financier ou personnel. "Le monde est transformé en un immense champ de bataille (...)". Cela ne doit cependant pas nous décourager! Car si, sous l'influence de la grâce divine, nous nous repentons, offrons nos prières et témoignons jusqu'au don de notre vie, "l'assistance du Saint-Esprit devient efficace, les forces chaotiques reculent, l'armée des cieux détrône les puissances perfides, la vérité remporte la victoire". (cf. Règle, Prologue).

Cette semaine, le Conseil fédéral allemand a approuvé une loi qui rendra punissable la défense de la vie à naître en Allemagne si ces actes ont lieu dans un rayon de 100 m autour des centres de consultation et des cliniques d'avortement (p. ex. prières, affiches, discours de parents d'enfants à naître).

Alors qu'il était autrefois dans l'intérêt d'un État de voir naître sur son sol le plus grand nombre possible d'êtres humains afin d'assurer la pérennité de son peuple, le gouvernement fédéral allemand encourage le meurtre actif de ces futurs citoyens. Les personnes qui s'engagent pour la protection de la vie à naître - et donc pour la pérennité de l'État - sont discriminées (et même placées dans le "coin droit"). Donner la vie à quelqu'un ou tuer un être humain sont placés sur le même plan moral. Depuis des décennies, nous nous sommes habitués à vivre avec ce mensonge. Une fois par an, on peut descendre dans la rue - sous protection policière - pour défendre la vie. On peut espérer que les politiciens chrétiens et les évêques catholiques s'engagent également en faveur de la vie en dehors de cette journée et qu'ils opposent la "vérité de la vie" au "mensonge de la mort" aussi souvent que nécessaire, jusqu'à ce que les sociétés se réveillent, révoquent les "faux apôtres" dans les parlements et leur demandent des comptes!

Demandons à l'archange saint Michel et aux armées célestes qu'il dirige le courage de toujours dire la vérité, qu'elle soit opportune ou non!

Maria vincit!

Bro. Peter

sexta-feira, 27 de setembro de 2024

Comment mieux comprendre le concept de synodalité ? . Mons. Philippe Christory, Bispo de Chartres

 

Comment mieux comprendre le concept de synodalité ?

27 septembre 2024


Le travail commun doit permettre à l’Église d’avancer ancrée dans la Tradition en discernant les chemins de l’évangélisation vers un monde en mouvement perpétuel qui n’est pas encore rejoint par le Christ pour les deux tiers des humains. Le texte préparatoire du synode d’octobre précise : « en Christ, lumière des nations, nous formons un seul peuple de Dieu, appelé à être signe et instrument de l’union avec Dieu et de l’unité du genre humain. Nous réalisons cela en marchant ensemble dans l’histoire, en vivant la communion qui se nourrit de la vie trinitaire, en promouvant la participation de tous et toutes, pour accomplir notre mission commune. » Cette phrase met Jésus-Christ au centre de la vie ecclésiale, c’est lui que nous aimons, que nous suivons, à qui nous obéissons. Il est la tête de l’Église, et notre attachement à sa personne, pour être authentique, demande que nous connaissions ses enseignements et ce que l’Église dit de lui. Alors nous pourrons briller de sa lumière et en être les témoins. Or je vois, dans les rencontres que j’ai la grande joie de vivre, combien les enfants et les adolescents ignorent les saintes écritures. Cette situation appelle un réveil et une mobilisation de ceux qui se disent chrétiens pour transmettre notre foi et son contenu. Alors nous marcherons ensemble « en vivant la communion qui se nourrit de la vie trinitaire » dit le texte, en « vue de notre mission commune » qui est l’annonce du salut. Alors nous répondrons à l’appel de l’Esprit pour être un peuple de saints, rassemblé de toutes nations, langues et peuples. N’est-ce pas merveilleux de comprendre que l’Église est la seule réalité et la seule institution mondiale qui peut se prévaloir de cette unité qui transcende les frontières et les clivages mondains car le « Christ est la lumière des peuples » comme l’affirme le Concile Vatican II ? L’Église ne vise pas sa propre construction, elle ne cherche pas à établir un royaume chrétien, elle est au service de l’avènement de Jésus-Christ par qui tout est donné, la vie, l’amour et l’éternité. Elle porte la responsabilité de faire connaître son message de miséricorde, ô combien nécessaire si l’on regarde notre société en France tourmentée par les divisions et la dégradation des relations humaines et des mœurs. 

 

Le but du texte préparatoire du synode romain est de préciser ce que l’on entend par le terme « synodalité ». On le simplifie souvent en disant qu’il s’agit de marcher ensemble. Pour les rédacteurs du texte « la synodalité peut être comprise comme la marche des chrétiens avec le Christ et vers le Royaume, avec l’ensemble de l’humanité ; orientée vers la mission, elle implique de se réunir en assemblée aux différents niveaux de la vie ecclésiale, de s'’écouter les uns les autres, de dialoguer, de procéder à un discernement communautaire, de rechercher le consensus comme expression de la présence du Christ dans l’Esprit, et de prendre des décisions dans le cadre d'une coresponsabilité différenciée ». Il s’agit donc d’aborder la synodalité dans toutes ses dimensions y compris dans sa dimension œcuménique. En effet, comment ignorer l’héritage des chrétiens des autres confessions ? L’ignorer serait penser que l’Esprit Saint ne leur a rien communiqué, rien dit qui puisse enrichir aussi notre Église Catholique. Ce serait penser que ces frères et sœurs chrétiens sont hérétiques comme on l’a trop longtemps affirmé. En leur ouvrant la porte, nous pourrons leur témoigner des trésors de grâces reçus dans l’Église catholique particulièrement par la vie des saints et des martyrs si nombreux au cours de ces derniers siècles. Là est la voie vers l’unité demandée par Jésus-Christ dans sa prière vers Dieu son Père : « que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17,21). 

 

Le texte parle de s’écouter les uns les autres, ce qui motivera des rencontres et des partages que toute paroisse et tout mouvement ont le devoir d’organiser en commençant par lire ensemble la Parole de Dieu afin d’entrer en « conversation dans l’Esprit » reçue comme processus spirituel. L’expérience qui est la mienne montre que c’est ainsi que les fidèles trouvent le chemin de l’unité et du consensus pour créer des espaces missionnaires afin d’accueillir, de former, de rassembler les personnes. De cette communion des cœurs et des intelligences jailliront la lumière et l’adhésion, à condition que chacun trouve sa place et qu’on soit ouvert à des points de vue différents des siens. 

 

Citons encore ce texte préparatoire qui précise que la synodalité « doit s’exprimer dans la façon ordinaire de vivre et d’œuvrer de l’Église. Ce modus vivendi et operandi (ce qui se traduit par la façon de vivre et d’œuvrer) se réalise à travers l’écoute communautaire de la Parole et de la célébration de l’Eucharistie, la fraternité de la communion et la responsabilité partagée, et la participation de tout le Peuple de Dieu, à ses différents niveaux et dans la distinction des divers ministères et rôles, à la vie et à la mission de l’Église ». Il y a ici un écho aux paroles de l’apôtre Paul qui écrit aux fidèles d’Éphèse : « les dons que Dieu a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude » (Eph 4,11-13). Tout baptisé reçoit divers charismes par l’Esprit Saint (Cf 1Co 12,7). Chacun reçoit une mission par l’autorité des apôtres c’est-à-dire des évêques et de tous ceux par qui cette autorité est partagée, en premier les prêtres les premiers collaborateurs des évêques. Cette belle unité se fait autour de l’apôtre Pierre et de son successeur le Pape François qui est « le principe perpétuel et visible et le fondement » de l’unité de l’Église, comme le rappelle le Concile Vatican II (LG 23). La mission de l’Église trouve alors sa fécondité par la complémentarité des états de vie, en accueillant ensemble les divers dons de l’Esprit en vue du bien commun. On comprend que les progrès dans la mission, avec le but de rejoindre des vies et des cultures en constante évolution, demandent un discernement afin de demeurer dans l’unité, en étant toujours conscients que le bien commun ne peut être mis de côté au bénéfice des aspirations individuelles. 

 

« La synodalité n’est pas une fin en soi » dit le texte. Elle sert la communion de la communauté en vue de la mission. L’Église existe pour évangéliser, c’est-à-dire partager la Bonne Nouvelle, non seulement par l’enseignement et la parole transmise mais aussi par les actes personnels des fidèles et les projets entrepris pour rejoindre les diverses réalités ecclésiales et sociétales. Les chrétiens sont avant tout attachés au bien des personnes qui vivent à leur côté, ils tiennent compte de leurs besoins, et sont attentifs aux modes de transmission du trésor qu’ils portent en eux par pure grâce divine. Nous ne cherchons pas à parfaire notre fonctionnement en tant qu’institution. C’est d’ailleurs souvent dans des situations plus complexes voire chaotiques que jaillit l’intuition spirituelle nouvelle qui bouleversera la vie ecclésiale si les fidèles demeurent ouverts aux motions du Saint-Esprit. 

 

Pour conclure ce message qui ne peut vous partager toute la richesse du texte préparatoire du synode d’octobre, ajoutons la reconnaissance de la place des femmes dans notre Église. Par le témoignage des Saintes Écritures, nous voyons que « Dieu a choisi des femmes comme premiers témoins et messagers de la résurrection. En vertu du baptême, elles sont sur un même pied d’égalité, elles reçoivent la même effusion des dons de l’Esprit et sont appelées à servir la mission du Christ » dit le texte qui continue en ajoutant : « pour cela, on doit en premier lieu opérer un changement de mentalité : une conversion vers une vision relationnelle, de l’interdépendance et de la réciprocité entre femmes et hommes, des sœurs et frères dans le Christ, portant ensemble une mission commune. Si cette conversion ne se fait pas, tant dans les relations que dans les structures, la communion, la participation et la mission de l’Église en sont impactées négativement. » Personnellement, je bénis Dieu pour ces femmes qui œuvrent avec moi dans la mission épiscopale. Elles sont nombreuses et compétentes. Elles interpellent d’ailleurs les hommes qui auraient tendance à se désengager. Si les prêtres appelés parmi les hommes assument la célébration des sacrements, ces femmes n’en sont pas moins les membres éminents par leur don et leur générosité pour être en responsabilité au sein de l’Église. En toutes missions, la place des jeunes filles et des femmes doit être honorée par tous, y compris au service de l’autel, pour les enfants et les jeunes, comme pour les adultes notamment par les ministères ouverts à tous les laïcs, ministères du lectorat, de l’acolytat et du catéchiste tels que le Pape François les promeut. Nous y avons travaillé au sein de notre province ecclésiastique cet été et devons nous engager pour mettre en œuvre les décisions prises.. 

 

Je vous propose que nous priions maintenant pour ce synode à venir et pour la concrétisation de ses intuitions dans nos communautés.

 

Nous voici devant toi, Esprit Saint,


rassemblés en Ton Nom.


Toi seul es notre guide :


fais de nos cœurs Ta demeure.


Apprends-nous le chemin à prendre
 et comment le parcourir.


Nous sommes de faibles pécheurs :


ne nous permets pas de cultiver le désordre.


Ne permets pas que l’ignorance nous conduise


par le mauvais chemin,


ni que la partialité influence nos actions.


Permets que nous trouvions en Toi notre unité,


afin d’avancer ensemble vers la vie éternelle,


sans nous écarter de la voie de la vérité et de ce qui est bon.
Nous Te le demandons,


à Toi qui es à l’œuvre en tout temps et en tout lieu,


dans la communion du Père et du Fils,


pour les siècles des siècles.


Amen.

+ Philippe Christory, Bispo de Chartres

segunda-feira, 23 de setembro de 2024

Ontem, hoje e sempre a luta pela vida continua!

 

                                     EUTANÁSIA: a luta continua!

 

      Não baixarei os braços na luta pelo DIREITO À VIDA, pois a vida humana é INVIOLÁVEL. E é INVIOLÁVEL per se e não por que a nossa Constituição diz ( Artº 24º) que  – “ A vida humana é inviolável”. Atentar contra este direito humano onde todos os outros radicam, é violar grosseiramente esse mesmo direito. Por isso estou, por exemplo, visceralmente contra a pena de morte.

Assusta-me qualquer deriva ideológica que advogue, como direito humano, a Eutanásia. A morte provocada a alguém que a pede ou a ela é compelido, pressionado. É este o panorama político da actualidade em muitos países como Portugal, que foi pioneiro na abolição da pena de morte e que hoje, pela voz de alguns com grande auditório, nos querem impingir.

   Como em qualquer país onde a Eutanásia já foi legalisada, como a Bélgica, as primeiras proposta de lei para o conseguir, são iguais. Basta compaginar os projectos que foram aprovados pelo Parlamento português com, por exemplo, o que sucedeu na Bélgica ou na Holanda. Sabemos, também, que, depois de aberta uma pequena frincha da porta da legalisação, aquela vai-se abrindo cada vez mais e a situação torna-se em verdadeira catástrofe humana e social que não cessará de se alastrar. Peço aos meus leitores a paciência de observarem o gráfico ( de 3 .3.20) que publico neste artigo e cuja fonte é absolutamente credível: o Instituto Europeu de Bioética ( ieb-eib.org).



Como se pode constatar, “ a bondade” da lei belga, inicial, tal como as propostas apresentadas no nosso Parlamento, são iguais. Agora, veja-se o resultado constatado na Bélgica e como a frincha aberta em 2002 permitiu escancarar a porta a prática da Eutanásia. Mas, neste país, já se irá legislar contra a objecção de consciência para médicos, enfermeiros e outros técnicos de saúde, tornando, na prática, matar alguém a seu pedido ( ou a pedido de outros) como um direito humano a que todos são obrigados a dar o seu consentimento e agir de acordo contra a sua própria consciência que , assim, é violada. No Parlamento belga já lá está aa proposta tirânica de abolir a « objecção de consciência».

   O gráfico que reproduzo, não analisa qualitativamente o tipo de pessoas eutanasiadas: idade, sexo, estado físico ou psíquico. Esta infografia mostra-nos a subida constante e acelerada da prática da Eutannásia que, na Bélgica ( o mesmo se passa na Holanda) já se tornaram práticas correntes. Naquele país, todos sabem que se praticam eutanásias a pedido por motivos que nada têm a ver com “ dor insuportável” ou “ sofrimento psíquico intolerável”. São eutanasiados menores, pessoas com demências e outras a quem é sugerida, mais ou menos claramente, que se deixem matar. Também são conhecidos casos de eutanásias a pedido de familiares ( recomendo, mais uma vez, a leitura do excelente livro: “ EUTHANASUE, l`envers du décor”, obra de especialistas belgas que trabalham com situações terminais/ difíceis). E de muitas pessoas que foram abandonadas afectivamente pelos seus próximos…

   E entre nós, agora? Agora, a luta pelo direito à vida não acabou nem vai acabar com o resultado da votação no Parlamento, aprovando na generalidade os 5 projectos para a legalização da Eutanásia.  Como direito fundamental, não nos podem impor uma rolha e sufocar o nosso pensamento e censurar a nossa escrita. Não o toleraremos. Eu, pelo menos, tudo farei para sempre denunciar todos os atentados contra a VIDA HUMANA, sejam eles legais ( que não significa morais!), com o Aborto ou a Eutanásia.

 

Carlos Aguiar Gomes

  

ORAR A E COM MARIA - Sto Ildefonso

 

Orar a María y con María: San Ildefonso y la oración 

   El escrito más admirado de san Ildefonso, el tratado «De la Virginidad de Santa María», ha sido leído y meditado abundantemente, se conservan del mismo más de cincuenta códices manuscritos y según algunos es el libro más copiado y difundido de la Edad Media después de los textos litúrgicos, lo que indica la importancia que le dieron los mozárabes y los cristianos de los reinos peninsulares. Fue el primer tratado de teología popular mariana, que enseña las verdades de fe y muestra el modo de orar a la Virgen.

El libro fue redactado en defensa de la Virginidad y Maternidad de nuestra Señora frente a dos herejes y a un judío, e iba destinado a Quírico, obispo de Barcelona. El obispo de Toledo quiso difundir con este libro el amor y la devoción a María.

Con un cuidado estilo literario, reiterando las ideas principales y usando abundantes sinónimos, la prosa poética de este libro mostró el entusiasmo religioso del autor, y deslumbró a sus lectores durante siglos. Él mismo había orado diciendo: «Yo quiero ser esclavo de la Esclava del Señor».

Consta de doce capítulos precedidos de una humilde confesión de su pequeñez y de una oración suplicando la luz divina. A la misma Virgen María le pide ayuda para su proyecto de alabanza y defensa contra los que negaban su Virginidad o la menospreciaban. Con abundantes citas bíblicas del Antiguo y del Nuevo Testamento prueba la venida del Mesías, su acción y divinidad y el cumplimiento de las profecías. Desde ese fundamento cristológico proclama las maravillas de la Anunciación, de la Encarnación y del nacimiento virginal del Señor para finalizar su libro en una oración de súplica y ofrenda a Santa María.

San Ildefonso subraya la necesidad de no separar lo que está unido en la fe, el Hijo y la Madre. No se puede celebrar u orar a María aislándola de Jesús. El “” y la maternidad marianas son simultáneos a la Encarnación del Verbo. Por eso, al tratar de la maternidad virginal afloran continuamente los temas cristológicos… A Cristo por María: Ella nos lleva siempre a su Hijo.

A lo largo de las páginas de este tratado mariano, el autor va mostrando las intimidades de su espíritu, confesando su fe y descubriendo los secretos de su corazón enamorado de Dios. Hace teología, escribe literatura, pero principalmente es una obra de espiritualidad, de mística. Todo el libro está escrito en primera persona, a modo de diálogo con otros, algunos de este mundo y algunos del Cielo. Con los primeros discute exponiendo la verdadera fe, y con el Padre, con Cristo, con el arcángel Gabriel o con la Virgen María habla en comunión de oración. También habla consigo mismo en forma de meditación.

El prefacio de esta obra ya es una oración inicial en la que se dirige primero a Dios Padre y después a Jesucristo. Manifestando su pobreza y su falta de buenas obras, acude al Creador pidiendo ayuda. Aquí aprendemos la actitud humilde con la que debemos entrar en oración. Siempre hay que pedir la ayuda de la gracia.

Al invocar a Jesucristo confiesa la fe y se abandona confiadamente en su misericordia: Cristo es el camino de nuestra oración. Al concluir esta plegaría, Ildefonso manifiesta su fidelidad y adhesión incondicional a la enseñanza de la Santa Madre Iglesia. Si nuestra meditación nos lleva a negar las verdades de fe o a que nos alejemos de la familia de los hijos de Dios, estaremos siendo engañados por el Maligno.

El capítulo I es un canto triunfal a María por medio de una oración de alabanza a la Virgen, que es contemplada por el mismo autor, por Dios, por el ángel Gabriel, por la Santísima Trinidad, por su Hijo, por las mujeres del mundo. Se acumulan en esta plegaria los piropos que describen la belleza interior y exterior de Santa María. Sabemos que no podemos abarcar los misterios divinos de modo completo, pero sí que podemos acercarnos a contemplarlos desde diversas perspectivas para que nuestro corazón se vaya conformando con el de Dios, y es lo que hace aquí san Ildefonso al acudir a Nuestra Señora.

Después de refutar al hereje Helvidio en el capítulo III, tenemos una oración de alabanza a Dios por sus grandezas y maravillas, especialmente por la Redención que ha realizado el Hijo y ha hecho posible la virginidad de la Madre. Se van sucediendo las exclamaciones de asombro dirigidas al Señor. Es como si el corazón del escritor tuviera necesidad de detenerse para cantar las misericordias del Creador. Necesitamos detenernos para alabar y glorificar a Dios reconociendo que ha estado grande con nosotros.

Hacia la mitad del capítulo IV en que dialoga con un judío defendiendo la Virginidad de María, san Ildefonso tiene un momento de recogimiento, se detiene en la ardiente discusión y dirige una oración de petición a Jesús:

Abre, mi Jesús, abre mis labios y llénalos con la confesión de tu misericordia. Toca mi boca y la puerta de mi corazón, diciendo “Ábrete”, para que así yo pueda oír lo que deba hablar por medio de tu Santo Espíritu. Llena mi boca con tus alabanzas, para que así pueda contar tus magnificencias y pueda confesar tu misericordia y tus maravillas a los hijos de los hombres, ¡oh Tú que vives y reinas por los siglos de los siglos! Así sea1.

El capítulo V es toda una enseñanza acerca de la oración a los santos ángeles, algo que corremos el riesgo de descuidar considerándolo infantil o propio de otros tiempos. En presencia del arcángel san Gabriel y dialogando con él, Ildefonso hace una larga oración de meditación sobre su papel en la Anunciación, sobre su labor como mensajero divino y pidiéndole su enseñanza acerca de los secretos de Dios que custodia, para creer y amar lo mismo que los ángeles creen y aman, y así gozar en un futuro lo mismo que ellos gozan.

El último capítulo nos regala tres oraciones de intensidad creciente que van a culminar con la contemplación de las realidades celestiales a las que aspiramos. La primera se dirige a la Virgen y Madre de Dios, ante la que cae de rodillas para alabarla, pedir el perdón y suplicarle ser esclavo de Dios, de su Hijo y de Ella misma (Yo soy esclavo de la Esclava de mi Señor).

Al dirigir la oración a Jesús, comienza san Ildefonso subrayando la dificultad para expresar lo inefable de la vida del espíritu. Lo que ha pedido a María y ahora pide a su Hijo -ser esclavo de María- lo pueden comprender los que aman a Dios, pero no los sabios de este mundo que viven alejados de Él.

Al final de todo lo escrito muestra su gran deseo de comprobar que sirve verdaderamente a Dios sintiendo el señorío de su Madre. Expresando una alegría desbordante por la esperanza de gozar en la compañía de los ángeles y de Nuestra Señora y porque Ella ha hecho posible el milagro de Dios hecho hombre, confía sin límites en que Cristo le ha redimido de sus culpas con su muerte y resurrección. El deseo del santo obispo, y el nuestro al orar, es asociarse a los coros de los ángeles en la alabanza eterna de la Gloria divina. Que Dios sea gloria, alabanza, perdón, salvación, vida, alegría, “siempre y sin mengua, ahora, desde ahora y en todo tiempo y en toda edad por los siglos de los siglos. Así sea. Gracias a Dios”.

En el libro «De Virginitate Sanctae Mariae» descubrimos que para san Ildefonso entrar en oración era tan familiar y natural como respirar, que era un hombre profundamente espiritual. De forma espontánea aparece en su escrito la invocación dirigida hacia lo alto, como si no pudiera pasar mucho tiempo sin dirigirse a Dios. Su pasión y entusiasmo divinos hacen que sea consciente a la vez de la grandeza del Señor y de su cercanía misericordiosa, y en su fervor nunca pide bienes materiales, sino el perdón de los pecados y los bienes eternos.

La abundancia de textos bíblicos nos enseña que nuestra oración tiene que alimentarse de la Palabra revelada, y los escritos de los Santos Padres anteriores a él subrayan que formamos parte de una historia de gracia en la que se nos han transmitido los grandes tesoros de la fe.

La espiritualidad de Ildefonso le lleva a practicar la oración desinteresada de alabanza y de acción de gracias por los beneficios recibidos, la oración humilde de penitencia y la más elevada de contemplación del misterio divino. Los testimonios de oración de este libro nos hacen vislumbrar un alma elevada hacia las cumbres místicas, y a un cristiano que tiene a María como parte esencial de su religiosidad. Gracias a su escrito, durante siglos se difundió la devoción a la Madre de Jesús.

1De Virginitate perpetua Sanctae Mariae, 580-585.

domingo, 22 de setembro de 2024

Oração a Nossa Senhora de S. Fulberto

 


                           MILITIA SANCTAE MARIAE – cavaleiros de Nossa Senhora

                                                                      Portugal

                          Milenário da cripta da Catedral de Chartres (mandada construir por S. Fulberto)

                               


                                                       S. Fulberto de Chartres

La Prière de Saint Fulbert de Chartres « Sainte Marie, secourez les malheureux » :

« Sainte Marie, secourez les malheureux, aidez les hésitants, réconfortez les faibles. Priez pour le peuple, intervenez pour les clercs, intercédez pour les femmes consacrées. Que tous ceux qui célèbrent Votre mémoire expérimentent Votre aide. Prêtez une oreille attentive aux vœux de tous ceux qui Vous prient ; donnez-leur en retour la faveur désirée. Que l’Intercession pour le peuple de Dieu soit Votre souci continuel, Vous, qui avez mérité, ô Béni, de porter le Prix du monde, Celui qui vit et règne pour les siècles des siècles

Ainsi soit-il

 

Oração de S. Fulberto de Chartres – Santa Maria, socorrei os infelizes!

Santa Maria, socorrei os infelizes, ajudai os tíbios, reconfortai os fracos. Orai pelo povo, intercedei pelo clero e pelas mulheres consagradas. Que todos os que celebram a Vossa memória experimentem a Vossa ajuda.Escutai com atenção os pedidos de todos os que Vos rezam; concedei-lhes o que vos pedem. Que a intercessão pelo povo de Deus seja a Vossa preocupação contínua.Vós, que mereceste, ó bem-aventurada, de trazer o Preço do mundo. Aquele que vive e reina pelos séculos dos séculos. Amen.

sábado, 21 de setembro de 2024

Como falar, hoje, de indulgência? // Como falar de indulgências hoje?

 « Monsieur l’agent, s’il-vous-plaît, montrez-vous indulgent ! », voici ce que certains osent dire à un gardien de la paix alors que ce dernier les interpelle pour une infraction routière. Que veut dire ce mot « indulgent » ? Dans le dictionnaire, on lit : « qui excuse, qui est enclin à comprendre et à pardonner les fautes d’autrui ». Nous trouvons comme synonymes les mots clémence, longanimité et encore mansuétude. Le plus bel exemple d’indulgence dans le Nouveau Testament est celui du bon larron pardonné par Jésus. Cet homme a reconnu le mal qu’il a commis et a exprimé sa contrition en sollicitant son indulgence par ces mots « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » (Lc 23,42) La réponse a jailli des lèvres de Jésus : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Si la justice des romains avait condamné à mort cet homme pour des fautes possiblement graves, Dieu le pardonnait à cause de son amour manifesté envers le maître qui savait toucher les cœurs, les invitant à faire la vérité sur leur vie et à se convertir. Alors les pharisiens et les scribes attachés aux rites et aux pratiques de manière stricte étaient pris à contrepied par la miséricorde divine offerte au pauvre de cœur. Jésus appliquait explicitement la première des béatitudes « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. » (Mt 5,3)

 

Jésus n’a pas promis que nous entrerions au Ciel aisément. Il a multiplié les avertissements : « entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. » (Mt 7,13-14). Ou encore « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » (Mt 19,24) Nous trouvons d’autres paroles en ce sens. Faut-il alors désespérer de notre Ciel et du salut pour nous-mêmes et pour ceux qui nous ont précédé dans la mort ?

 

Face au sérieux de la question, l’Église regarde le doux visage de Jésus miséricordieux. C’est lui seul qui nous a obtenu le salut par le pardon des péchés et l’offrande de sa vie sur la Croix. Saint Paul l’exprime bien en ces termes : « tous les hommes ont péché, ils sont privés de la gloire de Dieu, et lui, gratuitement, les fait devenir justes par sa grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus. Car le projet de Dieu était que le Christ soit instrument de pardon, en son sang, par le moyen de la foi. C’est ainsi que Dieu voulait manifester sa justice, lui qui, dans sa longanimité, avait fermé les yeux sur les péchés commis autrefois. Il voulait manifester, au temps présent, en quoi consiste sa justice, montrer qu’il est juste et rend juste celui qui a foi en Jésus. » (Rm 3,23-26)

 

Non seulement il accueille les petits et ceux qui se convertissent, mais il demande aux apôtres de délier leurs compatriotes de leurs péchés : « tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » (Mt 18,18) Ainsi est exercé le pouvoir des clés que Jésus a remises à saint Pierre pour ouvrir le chemin du Ciel. Les apôtres reçoivent la mission et le pouvoir d’ouvrir la porte du Royaume. C’est avant tout par le sacrement du pardon que ce pouvoir s’exerce, en réponse aux mots de Jésus : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » (Jn 20,13) L’ouverture de la porte du Ciel est ainsi liée au pardon donné par l’entremise des apôtres, donc des évêques qui leur succèdent aujourd’hui et aux prêtres qui reçoivent cette mission au nom de leur évêque afin de permettre à tous d’accéder à ce sacrement. 

 

Il faut aller un peu plus loin car si nous sommes réjouis par cette bonne nouvelle du pardon et du salut, chacun de nous aura à rendre compte de sa vie et de ses péchés en passant par la mort du corps et en entrant dans la vie éternelle. Ce jugement personnel sera comme un narthex vers la Jérusalem céleste où les sauvés bénissent Dieu éternellement et sont plongés dans un amour infiniment présent. Dans le livre des Maccabées, on demande aux juifs de prier pour les soldats morts au combat sur qui on a trouvé des amulettes liées à des pratiques religieuses idolâtres. Ainsi, on espère qu’ils pourront rapidement obtenir la paix éternelle. La prière des croyants a donc un rôle important pour la vie après la mort, et nous comprenons que ces défunts n’ont pas encore obtenu le repos mais doivent être purifiés. C’est cette peine consécutive à leurs péchés que l’on appelle le purgatoire, mot qui vient du latin purgare, c’est-à-dire nettoyer et purifier. Pour illustrer cela, nous pourrions reprendre l’image de la grotte sombre qu’un homme quitte et qui est aveuglé par le soleil. L’Amour divin sera ainsi lumineux, et chacun devra souffrir cette accoutumance à l’Amour faute de l’avoir suffisamment accueilli dans sa vie terrestre. 

 

Maintenant revenons à notre indulgence dont a bénéficié si promptement le bon larron. Ce pouvoir de délier, l’Église l’a reçu du Christ et le communique encore lors d’événements importants pour lesquels les fidèles s’associent par leur dévotion et leur profond désir de conversion. Le droit canonique de l’Église présente ainsi l’indulgence : « L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée. Le fidèle bien disposé obtient cette rémission sous certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église qui, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints. » (CIC 992) Ainsi lors de jubilés, comme celui de l’Espérance à Rome en 2025, mais encore celui des 1000 ans de la crypte de notre cathédrale, il est possible de demander l’indulgence plénière en premier lieu pour un défunt afin que sa peine du purgatoire soit supprimée par les mérites du Christ. Il y a pour cela des conditions, c’est-à-dire des démarches à vivre dans la foi pour demander cette indulgence : effectuer avec foi le parcours jubilaire, prier aux intentions du saint Père, professer sa foi, recevoir le pardon de ses péchés et communier au précieux corps de Jésus. Cette indulgence peut aussi être demandée pour soi-même afin que soit effacée la peine temporelle liée à ses propres péchés pardonnés, afin de faciliter son chemin de purification dans la vie présente et après la mort. Mais elle ne peut pas être demandée pour une tierce personne vivante car chacun doit faire son propre chemin de conversion et de demande de pardon (CIC 994).  

 

Jésus insiste tellement sur la miséricorde que nous devons nous réjouir de cette possibilité de libération. Comprenons qu’elle nous engage et qu’elle demande de notre part un choix de vie évangélique sérieux. Elle peut libérer une âme détenue au purgatoire dans l’attente douloureuse de voir Dieu. L’Église prie ainsi souvent pour les âmes du purgatoire, celles de personnes mortes dans l’anonymat et pour lesquelles personne ne prie nominativement. Jésus parle d’une situation de souffrance « là où il y a des pleurs et des grincements de dent » (Mt 25,30). Aujourd’hui, parler de l’indulgence n’est pas chose aisée tant cette notion a été écartée dans la pastorale. Les erreurs du passé, comme la vente d’indulgences dans un but lucratif, ont sans doute conduit à une perception négative de l’indulgence. Mais nous ne pouvons pas négliger ce cadeau merveilleux qui peut être annoncé dans l’évangélisation d’amis et de proches car c’est une expression de la bonne nouvelle. L’Église peut rejoindre ainsi des personnes touchées par le décès d’un parent et habités par la crainte de son salut. Proposer de vivre le parcours jubilaire n’est-ce pas un cadeau à faire ? 

 

Prions volontiers la prière mariale produite pour le jubilé de Chartres, qu’elle vous soutienne chacun dans la foi et l’espérance que nous cultivons en découvrant combien la miséricorde divine est belle et destinée à tous. 

 

Notre-Dame de Chartres, Ô ma très douce Mère,

Je viens comme un enfant, et en toute confiance,

Dans un profond respect, je m'incline devant vous

Abritez-moi sous votre voile de tendresse.

 

Répandez votre amour, sur tous ceux qui vous prient

Portez nos intentions, à Jésus votre fils.

Mère souveraine et tendre, obtenez-nous les grâces

(Nommer les grâces) que nous vous demandons.

 

Consolez ceux qui pleurent, touchez le cœur des pécheurs,

Préservez les familles, protégez les enfants,

Soulagez les malades, visitez les personnes isolées

Soutenez l’Eglise et encouragez les chrétiens,

Donnez-nous de saints prêtres et fortifiez-les.

Apportez la Paix à notre monde et dans le cœur de chacun.

 

De votre crypte, Notre-Dame de Sous-Terre,

Soyez la médiatrice de toutes les grâces !

De votre trône sacré, Notre-Dame du Pilier,

Soyez la dispensatrice des trésors célestes !

 

Ô Vierge Immaculée, mère de Dieu et mère des hommes,

Soyez ma mère pour la vie en ce monde et pour l’éternité.

Je me donne à vous, accueillez-moi pour que,

Enfanté par vous, je ressemble à Jésus pour toujours.

 

Amen



+ Philippe Christory, Bispo de Chartres

quarta-feira, 18 de setembro de 2024

ORIGENS DA MILITIA SANCTÆ MARIÆ[1]

 

O fundador da Ordem dos Cavaleiros de Nossa Senhora era filho do proprietário do Journal de Rouen. O senhor Lafond também possuía, antes da Segunda Guerra Mundial, o castelo de Tourville, ao sul de Pont-Audemer, na Normandia. Apaixonado por história, seu filho Gérard realizou uma pesquisa sobre os senhores deste feudo. Como recompensa, o senhor Lafond lhe ofereceu o livro La Chevalerie de Léon Gautier. Do amor pela história, unido à busca por um ideal e uma profunda piedade, nasceu um vivo interesse pela cavalaria e as “primeiras ideias” de criar uma Ordem de Cavalaria, em 1943-1944.

Pio XII pedia aos leigos que assumissem a restauração católica de seus países. Ora, a cavalaria havia sido estabelecida pela Igreja para a instauração e defesa de uma Ordem social cristã: a Cristandade, ou o reinado político e social de Nosso Senhor, o Cristo-Rei. Assim, durante a guerra, para responder a este apelo dos Soberanos Pontífices, surgiu ao jovem Gérard Lafond a ideia de formar uma nova Ordem de Cavalaria, adaptada à nossa época, atendendo ao propósito geral da Cavalaria e fundada sobre os valores perenes de duas grandes instituições da Igreja: a Cavalaria, com as graças do sacramental da investidura litúrgica, e as Ordens Militares, com as graças da profissão.

Ao fim do conflito, Gérard Lafond, com dezoito anos de idade, foi à abadia beneditina de Saint-Wandrille. No dia 6 de agosto de 1945, a Igreja celebrava a festa da Transfiguração. Ele foi pedir os conselhos e o apoio do Reverendo Pai Abade, que lhe foi concedido desde o primeiro encontro. Dom Gabriel Gontard se tornaria o primeiro Capelão Geral da Ordem.

Outros encontros aconteceram. Em outubro, Gérard Lafond foi apresentado à senhora Le Gonidec de Penlan, cuja influência foi importante nos primeiros tempos da Ordem. Ela fundaria uma pequena comunidade religiosa seguindo a Regra de Nossa Senhora de La Salette. Em fevereiro de 1946, Yves Maurisset entrou na Ordem. No mês seguinte, Pierre Virion também ingressou. Em julho, Gérard Lafond entrou em contato com a Cité de Saint-Bernard, do senhor Fernand Geslin, e, em agosto, a Ordem fez uma peregrinação a Vézelay.

Já no fim de 1945, a Ordem foi consagrada a Nossa Senhora, cujo nome tomaria posteriormente. Seus membros se consagrariam a ela segundo a espiritualidade de São Luís Maria Grignion de Montfort. Eles estudaram a Regra de São Bento, os escritos de São Bernardo e os monumentos da tradição cavaleiresca: as canções de gesta.

No dia 5 de setembro de 1946, ocorreu uma “reunião de lançamento”. Gérard Lafond tornou-se o primeiro Mestre da Ordem. Doze dias depois, ele conheceu o senhor Houdart de La Motte, restaurador da Milícia de Jesus Cristo, uma milícia cavaleiresca fundada por São Domingos para lutar contra as atrocidades dos maniqueus na Lombardia, que deu origem à Terceira Ordem Dominicana. No dia 26, Georges Lambert entrou na Ordem, em novembro Baudouin de Reviers de Mauny, e em dezembro Michel Taquet.

Em janeiro de 1947, o fundador, que já em 1944 havia redigido um Código de Honra, começou o trabalho de preparação para a redação da Regra. Em março, houve uma peregrinação ao Monte Saint-Michel. Em 19 de maio de 1947, foi publicado o primeiro texto da Regra, com dezoito capítulos. Ela foi revisada em novembro e dezembro. No dia 6 de junho, a Ordem aderiu à Cruzada de Dom Beaurain, um beneditino da Abadia de La Source, os Cruzados de Nossa Senhora. Durante os meses de junho e julho, o Preceptorado de Paris foi acrescentado ao de Rouen. Vários freires-de-armas foram recebidos. No dia 22 de outubro, Sua Excelência Dom Roger Beaussart, bispo auxiliar de Paris, consultado por Dom Gontard, deu um parecer favorável à armação dos primeiros cavaleiros, e, no dia 26 de outubro, ele conferiu a Benedictio Novi Militis do Pontifical Romano a Gérard Lafond, Yves Maurisset, Pierre Virion e Georges Lambert.

De 1947 a 1960, Dom Gontard armou vinte e nove cavaleiros, incluindo Baudouin de Reviers em 1948, Jehan de Penfentenyo de Kervéréguin em 1950, François Corteville, Henri Bonnet de Viller em 1954, Xavier du Passage e Adrien Charles Bonnet de Viller em 1956, Julian Zabloçky em 1956, Adrien Marie Bonnet de Viller em 1959 e Jacques de Moustier em 1960.

A vida regular da Ordem se organizava; os capítulos de preceptorado aconteciam mensalmente, e a formação doutrinal era assegurada principalmente pela Cité Catholique e sua revista Verbe. Muitos irmãos participavam de círculos e fundavam novos.

Em 14 de julho de 1948, três cavaleiros — Gérard Lafond, Yves Maurisset e Paul Girard — ingressaram na ordem beneditina de Saint-Wandrille “para ali ser o fundamento sobrenatural da Ordem” Dom Lafond faria sua profissão monástica em 1953 e seria ordenado sacerdote em 1955. Eles seriam seguidos por Baudouin de Reviers de Mauny, que entrou no mosteiro em 2 de fevereiro de 1949. Pierre Virion sucedeu Dom Lafond na liderança da Ordem, mas adotou apenas o título de Prior da França.

No dia 9 de abril de 1952, foi publicado o primeiro número do boletim Les Chevaliers de Notre-Dame. Em 20 de maio de 1953, o primeiro irmão alemão foi recebido na Ordem: Josef Probst, que se tornaria um incansável pioneiro da Ordem na Alemanha. Nesse mesmo ano, foi publicada a primeira edição dos Estatutos.

Em 1955, houve uma convocação em Saint-Wandrille nos dias 5 e 6 de novembro para o primeiro Capítulo Geral. O coronel de Penfentenyo foi eleito Tenente Magisterial. O segundo Capítulo Geral ocorreu no ano seguinte, nos dias 27 e 28 de outubro, em Saint-Wandrille. O preceptorado de Estrasburgo foi erigido. Nos anos seguintes, a ação em favor da Igreja do Silêncio se desenvolveu, particularmente com a difusão de L’Avenir Catholique.

A Associação dos Amigos da Ordem foi criada, e Sua Excelência Dom Jean Rupp, bispo auxiliar de Paris e mais tarde bispo de Mônaco, aceitou a presidência.

O cavaleiro ucraniano Julian Zabloçky foi para Formosa em nome do ABN (Bloco Anti-bolchevique das Nações) para criar uma emissora de rádio destinada à Sibéria. Ele continuaria sua ação à frente de uma gráfica em Londres, especializada em impressão em russo e ucraniano, para a difusão de obras por trás da Cortina de Ferro, além de atender à diáspora ucraniana, numerosa no Canadá e na América Latina. O irmão Wakhtang Tsitsichvili, príncipe georgiano exilado, foi investido cavaleiro em 17 de setembro de 1961, juntamente com André Jozan, por Dom Rupp. Ele era o editor-chefe de La Nation Géorgienne, distribuída de ambos os lados da Cortina de Ferro. Ele criou e dirigiu a Seção Marie-Reine. Os Cahiers Marie-Reine eram dedicados à Igreja do Silêncio e às Nações Cativas.

O cavaleiro Adrien Morel realizou no Vietnã uma série de conferências sobre a doutrina social da Igreja, especialmente em círculos sindicais, onde católicos se tatuavam com a cruz no peito para garantir que não renegariam sua fé. Ele logo enfrentou oposição e, ameaçado, foi forçado a embarcar de volta para a França. Tornou-se pároco da paróquia mais ao norte da França, Saint-Véran.

Os anos de 1958-1960 marcaram um ponto de virada importante no desenvolvimento da Ordem. Foi, de fato, a época em que a Regra foi impressa pela primeira vez e também o momento em que a Ordem, que até então admitia apenas homens, começou a recrutar pajens em 1958 e, a partir de 1960, passou a aceitar mulheres, irmãs e damas. Isso permitiu que toda a família fosse imbuída do ideal cavaleiresco, favorecendo vocações sacerdotais e religiosas e encorajando a formação de jovens famílias comprometidas com o ideal cristão.

Datada de 29 de setembro de 1958, a Regra foi publicada em vinte e um capítulos. Sente-se nela a influência monástica (Cassiano, Esmaraldo), beneditina (Regra de São Bento) e cisterciense (escritos de São Bernardo), bem como a da cavalaria em geral (Léon Gautier no capítulo III, 4; Louvor à Nova Cavalaria dos cavaleiros do Templo). Afinal, São Bernardo se interessou particularmente pela Ordem dos Cavaleiros Templários e a Ordem Cisterciense teve a iniciativa de constituir ordens de cavalaria na frente ibérica da Reconquista contra os mouros. A Regra também é profundamente mariana (São Bernardo mais uma vez, São Luís Maria Grignion de Montfort e a Regra de La Salette, trazida por Madame Le Gonidec e pelo cavaleiro François Corteville, editor do jornal mariano L’Impartial).

Quando a Ordem se preparava para receber seus primeiros pajens, dois membros de um pequeno grupo chamado Ordem dos Cavaleiros de São Miguel — Jean Pierre Le Roy e Jacques Lucas — Dom Lafond adicionou, in extremis, uma de suas máximas no Prólogo: “templo interior, fortaleza exterior”. No final de fevereiro de 1956, na Instituição Join-Lambert de Rouen, Jean Pierre Le Roy e vários companheiros com cerca de quinze anos de idade, incluindo Yves Prévost, tentaram restaurar o ideal e a instituição da cavalaria. Eles colocaram seu grupo sob o patrocínio de São Miguel em 18 de março do mesmo ano. Seguindo o conselho de um colega da Instituição Saint-Ouen, em Pont-Audemer — Alain de Reviers de Mauny, sobrinho de Dom Baudouin de Reviers de Mauny — Jean Pierre Le Roy foi a Saint-Wandrille no final de julho de 1958 e conheceu Dom Lafond. Em 28 de dezembro, na pequena capela de Nossa Senhora, com suas grossas paredes de pedra branca, dentro do próprio claustro, ele e seu companheiro Jacques Lucas foram recebidos como pajens. O primeiro acampamento de pajens aconteceu no verão seguinte, em Mont-Rôti, à beira do bosque da abadia. Na capela de Saint-Saturnin, encostada na parede de fechamento, no meio da floresta, o primeiro pajem foi recebido como escudeiro em 25 de agosto de 1959, no dia de seu aniversário de 18 anos, mas outros pajens seriam logo admitidos na Mesnie Notre-Dame-du-Temple em formação. O segundo acampamento ocorreu no verão de 1960, em Notre-Dame-d’Amertot, perto de Lillebonne, na casa do irmão e da irmã de Beaunay. Os pajens foram recebidos na Ordem. O terceiro acampamento de pajens foi realizado em La Londe, perto de Elbeuf, onde a estátua da Virgem, acima do altar-mor da igreja paroquial, foi vestida com o manto da Ordem.

Em 1960, Madame Raoul de Beaunay tornou-se a primeira irmã da Ordem. Várias esposas seguiram seu exemplo. O estatuto das damas da Ordem foi adotado no III Capítulo Geral, que ocorreu naquele ano. A Mesnie se expandiu. O IV Capítulo Geral também foi realizado em La Londe, perto de Elbeuf — pela primeira vez fora de Saint-Wandrille — de 29 de setembro a 1º de outubro de 1961. Várias seções especializadas foram criadas.

Em março de 1962, foi publicado o primeiro número do boletim Chevaliers, da Seção Saint-Maurice, especializada em questões de guerra e paz e do exército. Dez números foram publicados entre 1962 e 1965. Substituindo Les Chevaliers de Notre-Dame, este boletim tornou-se a revista oficial da Ordem a partir de julho de 1967, enquanto La Vie de l’Ordre desempenhava a função de circular de informações internas desde 30 de outubro de 1960.

O quarto acampamento de pajens aconteceu em Vieux-Viel, perto da comunidade de Madame Le Gonidec, em religião Mère Marie-Thérèse de la Croix. Foi seguido, de 24 a 27 de agosto, pelo V Capítulo Geral. Os irmãos Raoul de Beaunay e Jean Pierre Le Roy foram investidos cavaleiros em 25 de agosto de 1962, na igreja paroquial do Monte Saint-Michel, por Sua Excelência Dom Lallier, arcebispo de Marselha. Na véspera, junto com eles, a irmã de Beaunay fez sua profissão como dama da Ordem, tornando-se assim a primeira dama da Ordem. No dia 11 de outubro, foi aberto o Concílio Vaticano II.

Em 1963, durante o VI Capítulo Geral, o primeiro realizado em Chartres, foi tomada a decisão de restaurar a Fraternidade de Nossa Senhora da Mercê, fundada em 1945 pelo cônego Desgranges, como uma seção especializada da Ordem. Ela foi dirigida pelo irmão Pierre Rimasson, que foi armado cavaleiro em 23 de agosto de 1964 por Sua Excelência Dom Michon, bispo de Chartres. Já idoso, Rimasson escrevia centenas de cartas por ano e redigia completamente o periódico La Chaîne. Após sua morte, ocorrida em 7 de setembro de 1968, o cavaleiro François Lagneau, investido em 25 de agosto de 1963, assumiu a liderança. Sob sua direção, após a anistia dos prisioneiros políticos, a Fraternidade voltou sua atenção para os prisioneiros de direito comum.

Em outubro de 1963, Dom Lafond foi enviado por seu mosteiro a Roma, de onde redigiu dezoito Cartas de Roma sobre o andamento do Concílio, de 3 de novembro de 1963 a 22 de fevereiro de 1965. Elas foram publicadas na Nouvelles de Chrétienté. Em 25 de março de 1964, foi publicada uma nova nota intitulada Uma iniciativa dos leigos: a Ordem dos Cavaleiros de Nossa Senhora, Militia Sanctae Mariae, à luz do Concílio - Documento 2. A ideia era seguir as recomendações feitas aos leigos para que assumissem suas responsabilidades. Um Documento 3, intitulado Uma vocação à altura dos combates do nosso tempo: a Ordem dos Cavaleiros de Nossa Senhora, foi publicado em março de 1968. Em novembro do mesmo ano, em Roma, Dom Michon, com o aval do cardeal Ottaviani, comunicou ao fundador que estava disposto a erigir canonicamente a Ordem sob a forma de confraria, na cripta de Nossa Senhora Sous-terre de sua catedral. O evento ocorreu na véspera de Natal, em honra da “Virgem que vai dar à luz”. A carta foi assinada por duas testemunhas: Sua Excelência Dom Marc Lallier, arcebispo de Marselha, e Sua Alteza Real o Príncipe Xavier de Bourbon de Parma, tenente da França da Ordem Equestre do Santo Sepulcro. No dia 22 de agosto de 1965, na festa do Coração Imaculado de Maria e por ocasião do VIII Capítulo Geral, Sua Excelência Dom Michon deu o imprimatur à Regra publicada pro manuscripto em 1958.

1966 foi o ano do Milênio do Monte Saint-Michel. O IX Capítulo Geral, realizado em Chartres, terminou com uma peregrinação aos pés do Arcanjo, nosso Grão-Mestre. Eleito Mestre da Ordem no ano anterior, o cavaleiro Jehan de Penfentenyo recebeu sua cruz magistral. Quinze postulantes foram admitidos como escudeiros na Sala dos Cavaleiros e, na abadia, Dom Michon conferiu a armação litúrgica a três novos cavaleiros. Do capítulo, a Ordem enviou uma mensagem ao cardeal Wyszynski para o Milênio da Polônia. O Capítulo Geral também lançou as bases da Seção e da Fraternidade de São Bento para uma Europa cristã.

No ano seguinte, 1967, foi marcada por uma série de conferências do Reverendo Padre Dries van Coillies, organizadas pela Ordem em toda a França. O testemunho deste confessor da fé, autor de Eu sofri a lavagem cerebral, sobre sua experiência na China comunista, deixou uma profunda impressão. No X Capítulo Geral, foi promulgado o Capitular Doutrinal n.º 1. Ele definiu a posição da Ordem em relação a cinco questões urgentes: a interpretação do Concílio, a obediência ao Papa, a verdadeira fé católica, o amor à Igreja e a ação em favor da paz.

O preceptorado de Sion, em Valais, foi oficialmente erigido em junho de 1968. Os membros da Ordem que participaram do Congresso de Lausanne do Office International, antiga Cité Catholique, realizaram ali um capítulo. No dia 19 de julho, Sua Excelência Dom Rudolf Graber, bispo de Ratisbona, erigiu canonicamente a Ordem em sua diocese, dando-lhe a Alte Kapelle como santuário para o bailio da Alemanha. Em agosto, no XI Capítulo Geral, a Ordem participou pela primeira vez como corpo constituído da procissão do Voto de Luís XIII em Chartres, e quatro cavaleiros tiveram a honra de carregar a preciosa relíquia do Véu de Nossa Senhora. Uma Comendadoria Conventual, fundada em Alizay, perto de Rouen, no dia 8 de dezembro de 1967, com o cavaleiro Yves Prévost, foi transferida para Logron, e depois, em maio de 1969, para Montireau, na diocese de Chartres, “com a autorização benevolente do bispo, Dom Michon”.

No dia 8 de abril de 1969, Sua Excelência Dom Nestor Adam, bispo de Sion, estabeleceu canonicamente a Ordem em sua diocese, dando-lhe a igreja de Nossa Senhora de Valère como santuário para o bailio da Suíça. Sua Excelência da Silva, arcebispo de Braga, erigiu canonicamente a Ordem em 1975, e Sua Excelência Dom del Val, bispo de Santander, o fez em 1984.

No dia 1º de maio de 1968, na festa de São José Operário, a Seção São José para questões sociais organizou em Chartres a primeira Peregrinação do Trabalho, que posteriormente se expandiria. Tratava-se de um dia de oração e fraternidade cristã para os representantes do mundo operário, no contexto da catedral, obra-prima dos companheiros. Vários membros desta seção especializada tiveram uma influência considerável na CFTC (Confederação Francesa dos Trabalhadores Cristãos).

No XII Capítulo Geral, realizado de 11 a 16 de agosto de 1969, em Chartres, observou-se a presença da Ordem dos Cavaleiros do Rouvre, da Bélgica, co-assinantes com a Milícia de Jesus Cristo da “Carta da Cavalaria”, redigida por Dom Lafond e publicada em 1968. Eles participaram da procissão de 15 de agosto. No entanto, neste Capítulo Geral, foi apresentado um novo texto da Regra, que seria publicado no Natal. Embora tenha mantido os mesmos vinte e um capítulos, Dom Lafond ajustou a Regra à reforma conciliar.

Uma Nota Doutrinal sobre o Novus Ordo Missae, redigida por Dom Lafond, foi aprovada em janeiro de 1970 pelos três prelados da Ordem, assim como pelos cardeais Journet e Daniélou, e também pelo cardeal Ottaviani. Esta Nota Doutrinal tornou-se, em fevereiro, o Capitular Doutrinal II. Em resumo, Dom Lafond concluiu que a nova missa não era herética nem ambígua. A revisão do artigo 7 da “Institutio Generalis” foi uma vitória.

No dia 13 de maio de 1970, Dom Lafond publicou o primeiro número de Magistère Information. Este boletim de apenas uma página, publicado a cada duas semanas, oferecia uma interpretação católica “bem informada” dos acontecimentos. Ele também era enviado a todos os bispos da França e a várias personalidades. Teve um certo sucesso. Dom Lafond, que dizia ter absorvido o gosto pelo jornalismo “com o leite materno”, pois seu pai, como já mencionado, era proprietário do Journal de Rouen antes da guerra, tinha como objetivo compartilhar com todos os irmãos a visão do Magistério da Ordem sobre os acontecimentos e manter uma unidade de pensamento. No mesmo espírito, Dom Lafond deu como tema ao XIII Capítulo Geral: “Fortalecer as legitimidades, defender a tradição viva, combater todo desvio”, ou seja, apoiar a autoridade do Papa.

Na festa da Assunção de 1970, o cardeal Jean Daniélou celebrou pontificalmente na catedral. O cardeal Cooke, arcebispo de Nova York, que estava de passagem por Chartres, participou de todas as cerimônias. Os dois cardeais, bem como Dom Michon, foram convidados de honra da Ordem no almoço de 15 de agosto.



[1] Traduzido por Fr. Michel Pagiossi Silva no dia 17/09/2024.

 

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