segunda-feira, 27 de setembro de 2021

Uma esperança repleta de eternidade

O que nos pede Jesus hoje em relação ao mundo que se levanta contra a Igreja e contra Ele mesmo? 

Ele não nos pede que triunfemos sobre o mundo, mas que sejamos instrumentos que iluminam os que jazem nas trevas, mostrarmos o amor de Deus e darmos as razões de nossa esperança (cf. I Pd 3, 15), uma esperança repleta de eternidade (Sb 3, 4).

Não somos instrumentos de condenação, mesmo que o mundo nos persiga, somos instrumentos nas mãos do Senhor para a salvação nossa e de nossos semelhantes, mesmo aqueles que nos perseguem.

“Se fordes zelosos do bem, quem vos poderá fazer mal? E até sereis felizes, se padecerdes alguma coisa por causa da justiça! Portanto, não temais as suas ameaças e não vos turbeis. Antes, santificai em vossos corações Cristo, o Senhor. Estai sempre prontos a responder para vossa defesa a todo aquele que vos pedir a razão de vossa esperança, mas fazei-o com suavidade e respeito.” I Pedro 3, 13-15

João Batista Passos,
O menor dos cavaleiros de Santa Maria

@cavaleirodesantamaria 
@msmcavaleiros

domingo, 26 de setembro de 2021

Homélie Dimanche 26 année B

 

Homélie Dimanche 26 année B



Moïse avait reçu le Saint-Esprit pour remplir la mission que Dieu lui avait confiée pour le peuple juif. Dans la première lecture, nous avons entendu comment Dieu répandit aussi le Saint-Esprit sur 70 anciens et en fit des prophètes. Et à la fin de cette lecture, Moïse fit ce souhait: Ah! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes.
Ce souhait de Moïse s'est réalisé le jour de la Pentecôte. Il se réalise aussi chaque fois qu'un chrétien reçoit le sacrement de la confirmation, sacrement qui nous communique la grâce de la Pentecôte; le don du Saint-Esprit. A la Pentecôte, le Saint-Esprit est venu en personne habiter toute l'Eglise. Tous nous sommes le Temple du Saint-Esprit. Il demeure en nous et agit en nous, surtout en éclairant notre intelligence et en fortifiant notre volonté.
L'Eglise est un peuple de rois, de prêtres et de prophètes. Et cela est vrai de tous les laïcs, et pas seulement des membres du clergé. Le mot laïc vient du grec laos, terme qui signifie peuple. Le laïc est un membre du peuple de Dieu, peuple de rois, de prêtres et de prophètes. 
Le laïc est roi. Car tous nous sommes associés à la royauté du Christ. Si nous souffrons avec le Christ, nous règnerons avec Lui dans la gloire du ciel, a dit Saint Paul. Le laïc est prêtre, non parce qu'il célèbre la messe (seul un prêtre ordonné peut le faire), mais parce qu'il peut prier et offrir des sacrifices spirituels à Dieu, en accomplissant son devoir d'état. Enfin il est prophète, parce qu'en menant une vie vraiment chrétienne, il annonce au monde l'Evangile du Christ et la confirmation fait de lui un témoin et un soldat du Christ.

Dans le triste contexte actuel de la pédophilie, l'évangile de ce dimanche nous rapporte une parole très dure de Jésus: Celui qui est un scandale, une occasion de chute pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait qu'on le jette à la mer. Ceux qui font le moindre tort aux petits et aux enfants anéantissent complètement le désir et la volonté du Christ de faire de ses disciples des rois, des prêtres et des prophètes.
Soyons au contraire de ceux qui vivent l'Evangile, avec toutes ses exigences. Soyons d'abord des rois, en maîtrisant toutes nos mauvaises tendances afin d'être vraiment libres pour un amour authentique. Soyons des prêtres, en pratiquant la pureté et en menant une vie profonde de prière et de sacrifice, en intercédant pour le salut des âmes, en particulier celles des enfants. Soyons enfin des prophètes, en disant la vérité en matière de religion et de morale et en prenant toujours parti pour le Christ et pour les valeurs authentiquement humaines de son Evangile.
Simon Noel OSB 

segunda-feira, 20 de setembro de 2021

Saint Astère sur l’économe infidèle

Nous sommes persuadés que tous les « … biens dont nous n'avons que l'usage, que la simple jouissance, sont notre propriété absolue et irrévocable. … Mais que nous sommes loin de la vérité ! Rien de ce que nous possédons ne nous appartient en réalité : nous ne sommes pas établis sur la terre avec droit de possession permanente, nous n'avons là ni résidence fixe, ni position stable ; nous ressemblons à des étrangers, à des voyageurs, ou plutôt à des exilés. Sans consulter nos vœux, le Seigneur, lorsqu'il Lui plaît, nous arrache de ces lieux, et nous dépouille de toutes nos richesses ».

En effet, les « … richesses de ce monde, les avantages de cette vie … servent aux besoins et à l'agrément de chacun ; mais ils appartiennent à Dieu seul, qui n'est sujet ni à la mort, ni à la corruption.

Ainsi, qui que vous soyez, apprenez que vous êtes chargé simplement de gérer les possessions d'un autre, et, vous dépouillant de cet orgueil qui ne convient qu'à un maître, prenez la réserve et l'humble attitude d'un administrateur qui doit rendre ses comptes ; tenez vos livres avec le plus grand soin, parce que le Seigneur peut venir d'un instant à l'autre.

Voyons maintenant ce qui vous est prescrit, et de quelle manière vous devez les gérer. Donnez des aliments à celui qui a faim, des habits à celui qui est nu, des soins à celui qui est malade ; ne délaissez pas le pauvre que la misère a laissé sans abri sur le pavé ; soyez sans inquiétude sur votre propre compte ; ne vous demandez pas comment vous parviendrez à la journée de demain.

Cependant nous vivons dans une sorte d'indépendance, comme si nous n'avions point de compte à rendre un jour ; nous traitons les pauvres avec dédain, nous les laissons périr dans la misère, tandis que nous faisons de folles dépenses pour satisfaire notre ambition et notre vanité.

Si vous voulez savoir avec quelle vigilance, avec quelle sollicitude un sage économe administre les biens qui lui ont été confiés, ouvrez les Psaumes de David, et lisez ce passage où le saint prophète prie Dieu avec instance de lui découvrir le jour fixé pour son départ de ce monde : « Fais-moi savoir, dit-il, Seigneur, le terme de ma vie et quel est le nombre de mes jours, afin que je sache ce qui me manque » (Ps 38,5). Vous voyez dans ces paroles se peindre toute l'anxiété d'une âme craintive, vivement préoccupée : elle jette un long regard dans l'avenir, et s'enquiert avec inquiétude du moment suprême où il lui faudra quitter le jour, dans la crainte de ne pas se trouver prête au moment où sera donné le signal du départ ; elle veut connaître l'espace qui lui reste à parcourir, afin qu'à force d'activité et d'ardeur elle ait pris toutes ses dispositions avant que celui qui doit l'emmener se présente.

Tremblons, mes frères, à l'idée de cette séparation redoutable, et, durant notre séjour sur la terre, observons scrupuleusement les préceptes du Seigneur, craignons de nous trouver chargés de dettes et couverts d'obligations au moment où nous en serons arrachés, afin que nous puissions entrer dans les voies éternelles, libres de tout engagement, avec le témoignage d'une conscience tranquille, qui n'a rien à se reprocher dans le passé, et qui ne craint point l'examen à venir.

Si vous avez vécu dans la paresse, si vous n'avez rien fait en ce monde, il sera trop tard après la mort pour songer à votre vigne et aux champs que vous avez négligés. Toutes vos prières, toutes vos supplications n'aboutiront à rien.

Lors donc que quelqu'un, songeant à sa fin et à son départ pour l'autre vie, veut rendre par sa bienfaisance le poids de ses péchés plus léger, ou il dégage ses débiteurs de leurs obligations, ou il fait d'abondantes aumônes aux pauvres ; et distribuant des richesses qui n'appartiennent réellement qu'à Dieu, il se crée de nombreux amis, qui témoigneront devant le souverain Juge de sa bienfaisance et de sa libéralité, et dont la médiation lui fera obtenir un lieu de repos et de bonheur.

Ce sont les actions vertueuses elles-mêmes qui parlent et qui font accorder à leurs auteurs la rémission des peines qu'ils ont encourues par leurs péchés. De même que le sang d'Abel criait vengeance devant Dieu, de même les œuvres charitables parleront en faveur de celui qui les aura faites pour l'amour de notre Seigneur Jésus Christ, à qui gloire soit rendue dans tous les siècles des siècles. Amen

sexta-feira, 17 de setembro de 2021

17 de Outubro memória de SANTA HILDEGADA DE BINGEN

 Da CARTA APOSTÓLICA do PAPA BENTO XVI, proclamando Santa Hildegarda de Binden DOUTORA DA IGREJA ( 7.Out. 2012) 


"...A antropologia de Hildegarda tem início na página bíblica da criação do homem (Gn 1, 26), feito à imagem e semelhança de Deus. O homem, segundo a cosmologia hildegardiana fundada na Bíblia, encerra todos os elementos do mundo, porque o universo inteiro se resume nele, que é formado da própria matéria da criação. Por isso ele pode de modo consciente entrar em relação com Deus. Isto acontece não por uma visão directa, mas, seguindo a célebre expressão paulina, «como num espelho» (1 Cor 13, 12). A imagem divina no homem consiste na sua racionalidade, estruturada em intelecto e vontade. Graças ao intelecto o homem é capaz de distinguir o bem e o mal, graças à vontade ele é estimulado à acção.

O homem é visto como unidade de corpo e alma. Observa-se na Mística alemã um apreço positivo da corporeidade e, também nos aspectos de fragilidade que o corpo manifesta, ela é capaz de captar um valor providencial: o corpo não é um peso do qual se libertar e, até quando é débil e frágil, «educa» o homem para o sentido da criaturalidade e da humanidade, protegendo-o da suberba e da arrogância. Numa visão Hildegarda contempla as almas dos bem-aventurados do paraíso, que estão à espera de se unirem aos seus corpos. De facto, como para o corpo de Cristo, também os nossos corpos estão orientados para a ressurreição gloriosa, para uma profunda transformação para a vida eterna. A mesma visão de Deus, na qual consiste a vida eterna, não se pode obter de modo definitivo sem o corpo.

O homem existe na forma masculina e feminina. Hildegarda reconhece que nesta estrutura ontológica da condição humana se radica uma relação de reciprocidade e uma substancial igualdade entre homem e mulher. Mas na humanidade habita também o mistério do pecado e ele manifesta-se pela primeira vez na história precisamente nesta relação entre Adão e Eva. Ao contrário de outros autores medievais, que viam a causa da queda na debilidade de Eva, Hildegarda vê-a sobretudo na excessiva paixão de Adão em relação a ela. ...)


 

quinta-feira, 16 de setembro de 2021

Ainda terei os “ parafusos” bem apertados ou faltam-me alguns?...

 

AAinda  terei  os “ parafusos” bem apertados ou faltam-me alguns?...

 

   Os meus leitores conhecem a expressão popular para designar alguém cujos raciocínios fogem do equilíbrio. Eu, neste tempo de caos mental, ditadura declarada sobre  pensamento, sinto-me assim um pouco “ desaparafusado”. Creio que não estou afinado  pelas nomas vigentes totalitárias e que varrem todo o Ocidente. Sinto-me um “ borderline”.

   Vou tentar explicar, primeiro contando um facto que vivi há já uns anos e depois um facto que eu li, dia 9 de Setembro p.p.

   Facto vivido: ano de 1974/75. Liceu de Paços de Ferreira onde fui colocado como Professor Efectivo do Ensino Liceal. No dia em que me apresentei fui obrigado a aceitar ser “ Presidente do Conselho de Gestão” do dito Liceu. Contrariamente ao que se passou nessa altura, o ano lectivo decorreu na normalidade anormal que se vivia. Não houve nada de grave a não ser episódios “ light” do que se passava no país.

    Um dia, o encarregado da Biblioteca ( meia dúzia de livros) veio pedir-me autorização para cumprir uma Directiva do Ministério da Educação: queimar todos os livros que constavam numa lista que o “ sábios democratas” do citado Ministério  tinha enviado  para execução imediata. A minha ordem, firme, foi:” Comigo o senhor não queima nenhum livro. Os livros não se queimam. Nem um!”. O homem ficou atarantado pois entendia que seria de cumprir pois vinha do Ministério da Educação. Repeti-lhe a minha ordem e completei-a: “ Se estes livros incomodam, então, faça o favor, de os colocar na estante mais alta, pois assim não incomodam ninguém, nem as “ almas sensíveis”.

  Tenho alguns milhares de livros que herdei, comprei ou me foram oferecidos ao longo da minha longa vida. Destes, dos que me foram ofertados, nem todos são do meu agrado e, por isso, não os li nem tenciono vir a ler. Mas estão bem colocados e estimados nas estantes. Não concebo que se possam fazer “ autos de fé” a livros! Tenho uma grande paixão por livros, assim, como poderia permitir que alguns, da situação acima referida, pudessem ser destruídos e pelo fogo? Nunca!

  Assim sendo, causou-me revolta profunda uma notícia que li  num recorte de um jornal do dia 9 p.p. que um amigo me enviou. Ei-la ( parte):

   Cerca de 5000 livros, entre os quais álbuns do Tintim e do Asterix foram retirados da Biblioteca de um colégio Católico e queimados. E tudo para não ferir as susceptibilidades dos povos autóctones do Canadá. Está traçado neste país, um caminho para milhões de livros, enciclopédias, romances ou banda desenhada: serem destruídos na fogueira dos novos inquisidores .

   Mas, não contentes com este tipo de destruição vai ser instaurado uma “ cerimónia de purificação pelas chamas”. Creio que será como uma espécie de liturgia laica. “ Assim enterramos as cinzas do racismo , da discriminação e dos estereótipos na esperança  de crescermos num país inclusivo em que todos poderão viver na prosperidade e em segurança”. Que loucura! Que retrocesso civilizacional!

  Mas por cá as coisas estão já a preparar-se: proposta de destruição do monumento aos Descobrimentos ou a iluminação que brilhou na mente da deputada Joacine ao sugerir recentemente  que do Parlamento fossem retiradas todas as telas que exaltam os feitos heroicos de Portugal, por incitarem a xenofobia e racismo… E não se lembrou ( ou ainda não arranjou coragem?) para eliminar da bandeira de Portugal o escudo central, da selecção de futebol não usar camisolas com a Cruz de Cristo ou acabar com o Hino Nacional que exalta os “ Heróis do Mar” , o “ Nobre Povo” e a “Nação valente e imortal”…

   Também irão propor um “auto de fé” para reduzir a cinzas todas as edições dos LUSÍADAS? A ver vamos!

Perante esta onda de loucura generalizada, interrogo-me se o defeito é meu por ter sido desaparafusado ou me faltarem alguns parafusos.

   O filósofo alemão , Heinrich Heine) deixou-nos um pensamento  que vou transcrever para terminar este artigo:

         “ Onde se queimam livros acaba-se por se queimar os homens”

 

Carlos Aguiar Gomes

   

  

quarta-feira, 15 de setembro de 2021

MIANMAR ( antiga Birmânia) e a perseguição à Igreja

 Mianmar: Soldados ocupam e profanam duas igrejas convertendo-as em aquartelamentos militares


Fundação AIS - Departamento de Informação

terça, 14/09, 12:36 (há 22 horas)
para Fundação

MIANMAR: Soldados ocupam e profanam duas igrejas convertendo-as em aquartelamentos militaresMIANMAR:

Soldados ocupam e profanam duas igrejas convertendo-as em aquartelamentos militares

Lisboa, 14 de Setembro de 2021 | PA

 

Soldados do exército apreenderam e transformaram duas igrejas cristãs em aquartelamentos militares. Em causa está uma igreja católica, de São João, e um templo baptista, situados na localidade de Chat, município de Mindat, a oeste do país.

Segundo o Padre John Aung, a ocupação aconteceu no último dia de Agosto. Em declarações à agência Fides, o sacerdote manifestou a sua revolta dizendo que a atitude dos militares “é execrável”. “Eles requisitaram a igreja para seu uso. Abriram o tabernáculo, pegaram nas hóstias consagradas e atiraram-nas para o chão, pisando-as.”

O relato continua com o padre a explicar que os soldados “destruíram todos os armários”, revelando uma atitude inaceitável. “O exército deve saber respeitar os edifícios religiosos e não deve tocar em nada dentro das igrejas. Condenamos esta agressão e a violência gratuita e a profanação da nossa igreja, com a flagrante violação da liberdade de culto”, acrescentou ainda o padre John Aung.

A aldeia onde está situada a igreja é relativamente pequena, apenas possui cerca de 70 habitações. No entanto, 42 destas casas pertencem a famílias católicas. A paróquia inclui ainda outras vinte aldeias. Segundo a agência Fides, quando os militares chegaram tiveram de enfrentar elementos das forças locais de resistência. O padre fugiu para a floresta com os aldeões.

A situação em Mianmar tem vindo a agravar-se desde que a 1 de Fevereiro deste ano os militares deram início a um golpe de Estado. Em Abril, o presidente executivo internacional da Fundação AIS lançava um apelo para o fim da escalada da violência no país. Em Julho, segundo dados divulgados pelas Nações Unidas, já teriam morrido mais de 880 pessoas.

A comunidade cristã é muito pequena em Mianmar, correspondendo apenas a cerca de 8% da população total. Trata-se de um país maioritariamente budista e que também é conhecido como Birmânia. A Fundação AIS apoia a Igreja local financiando a formação de sacerdotes e religiosas, bem como as actividades de catequese para os fiéis, além de projectos relacionados com a construção e renovação de igrejas, capelas, casas paroquiais e conventos, bem como centros comunitários.

 

Stabat Mater Dolorosa

Minha Senhora, porque está de luto,
quem lhe morreu, quem lhe morreu? 

Vivo e bendito seja sempre o fruto
do ventre-fruto que foi Deus que deu.


domingo, 12 de setembro de 2021

Homélie Dimanche 24 année





Depuis plusieurs mois déjà, Jésus parcourait la Galilée. Il annonçait l’Évangile, guérissait les malades, chassait les démons, pardonnait les péchés. Il donnait ainsi des signes de sa mystérieuse origine et de la venue du Royaume. Il avait appelé ses apôtres, les avait instruits, formés et envoyés en mission dans les villages. Ceux-ci apprenaient ainsi à connaître de mieux en mieux qui était vraiment Jésus. Et nous en arrivons à un tournant capital de la vie de Notre Seigneur, le moment où il va interroger ses compagnons sur leur foi personnelle : Pour vous qui suis-je ?

Saint Pierre va répondre au nom de tous : Tu es le Christ. Pierre adhère ainsi au Christ, reconnaît qu'il est le Messie attendu par Israël. C'est la foi de l’Église que Pierre proclame, la foi qui est encore la nôtre aujourd'hui. Car si nous sommes ici, c'est bien parce que nous croyons, que cet homme qui est passé parmi nous, Jésus de Nazareth, est le Fils éternel de Dieu, qu'il est Dieu, créateur du ciel et de la terre, avec son Père et le Saint-Esprit, qu'il s'est fait homme pour venir nous faire connaître le mystère de Dieu et son dessein sur les hommes et pour donner sa vie, afin que nos péchés soient pardonnés et que nous recevions ainsi la vie éternelle.

Mais ensuite le ton de Jésus à l'égard de son apôtre change tout à fait. Jésus ne dit plus que Pierre parle sous l'inspiration du Père céleste, mais sous celle de Satan. Pierre, tout pape qu'il soit, reste donc un homme comme les autres. Tous nous devons dans notre vie chrétienne opérer ce que Saint Ignace de Loyola appelait le discernement des esprits. Lorsqu'une pensée germe dans notre esprit, il faut discerner si elle vient du bon esprit ou du mauvais. Pierre a reconnu en Jésus, le Christ, le Fils du Dieu vivant, mais maintenant il refuse l'idée d'un Christ qui sauverait le monde par ses souffrances et par une mort humiliante. La foi de Pierre est réelle mais elle n'est pas encore parfaite et complète. Ce n'est qu'avec le don du Saint-Esprit à la Pentecôte, que tout deviendra enfin clair pour lui. Il deviendra alors vraiment apôtre du Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde.

Notre foi aussi tout au long de notre vie doit s'approfondir avec les années. En particulier il nous faut intégrer dans notre vie spirituelle le mystère de la souffrance. Jésus le dit aujourd'hui : Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il prenne sa croix. Tous nous avons une croix à porter, ne fût-ce que celle des ennuis de santé qui apparaissent avec l'âge. Il y a une chose bonne à savoir là-dessus : une croix acceptée est plus légère à porter qu'une croix refusée. Nous avons un chemin de sanctification à suivre et la croix en fait partie. A la suite de Jésus, nous ne pouvons aller vers la sainteté et la vie éternelle qu'en passant par la Croix. Bien sûr, c'est un devoir de lutter contre la souffrance. Nous ne sommes pas des masochistes. Mais il arrive parfois qu'une épreuve nous frappe, sans que nous ne puissions y échapper. Quand une croix surgit dans notre existence, nous devons l'embrasser et l'offrir au Christ pour l’Église et le salut des âmes. Si nous vivons nos épreuves chrétiennement, le Christ sera à nos côtés. Il nous fortifiera et nous soulagera, comme il l'a promis : Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai.

Si le christianisme est la religion de la Croix, c'est aussi la religion du Cœur de Jésus, doux et humble, miséricordieux et compatissant. Les paroles de l'évangile d'aujourd'hui ne doivent pas nous faire peur par conséquent. Car Dieu permet que tout ce qui pourra nous arriver sur terre concourra au bien de ceux qui l'aiment.    Simon Noel OSB

quinta-feira, 9 de setembro de 2021

AS NOSSAS RAÍZES

 

As n                                                               As  nossas RAÍZES

 

    As raízes são órgãos essenciais das plantas. Por elas entram a água e os nutrientes sem os quais não viveriam. Muitas acumulam reservas nutritivas para períodos difíceis. Nem sempre as vemos. Nem sempre pensamos na sua importância para combater a erosão dos solos ou a fixação das areias ou a retenção das águas pluviais. Escondidas. Umas seguem, terra abaixo, direitas, mais ou menos profundas. Outras espraiam-se pelo solo à superfície ou em profundidade.

   São, assim, e de forma muito resumida, as raízes.

   São, assim, as raízes de cada um de nós. Sempre presentes. Discretas. Tantas em silêncio mas nunca ausentes. Moldam-nos. Preparam o nosso Futuro. Fazem parte de nós.

  Infelizmente, nestes nossos dias que correm velozes, há uma “ brigada” activa e presente em todos os meios para “ secar” as nossas raízes. Esquecer ou, melhor, bloquear o seu conhecimento. Quantas crianças e jovens, sobretudo das urbes “ apartamentizadas”, sem serões ou férias dialogantes, já ouviram estórias dos avós, dos avós maternos e paternos, de quem eram, o que faziam, como viviam ou como pensavam? Tantos e tantos não convivem com as suas raízes visíveis, os avós. Muitos, mesmo bastantes, nem o nome dos avós conhecem. Secaram-lhes as raízes. Cortaram-nas cerces para que a “ seiva” da memória que deveria subir pela sua vida e animá-la, não possa cumprir a sua missão: ajudar a viver com a memória das diferentes geografias humanas que nos fazem homens e mulheres.

   As nossas raízes são como um GPS da nossa vida: indicam-nos as coordenadas da nossa localização espiritual, social, cultural, económica, etc.  São a nossa memória , ajudando-nos a estar enraízados no tempo tal como as raízes das plantas que os ventos sacodem e abanam por vezes fortemente, mas quase sempre resistem.

   Conhecer e amar as nossas raízes impede que a erosão provocada pelos ares deletérios que procuram destruir a Família não atinjam a célula primeira e base de toda a sociedade , a Família.

   Impedir que cortem as nossas raízes também nos permite alimentar-nos dos valores que fizeram a Família e a sociedade de que fazemos parte, como a seiva que das raízes sobe até à última folha da copa, os netos, bisnetos …

   … E como podemos viver, perdidos neste oceano do caos em que se transformou o mundo de hoje?

    A quantas crianças e jovens é negado o direito natural de conhecer o seu Pai, um homem, e a sua Mãe, uma Mulher!

  Se o cantor cantava “ que não há machado que corte a raiz ao pensamento”, também não podemos permitir que qualquer machado corte as raízes da nossa Família e da sociedade em que vivemos, condição de sobrevivência familiar e social.

   Num poema que publiquei em “ SUITE LUSITANA” ( p.39) escrevi:

                                   Família

Profundas raízes

(Em busca da memória),

Braços robustos

Abertos à vida

( Devir da história),

Prenhes de  esperança

E Futuro,

Que o Amor ,

( Seiva ,flor e fruto),

Alimenta.

Renova

E fecunda,

.

Carlos Aguiar Gomes





 

quarta-feira, 8 de setembro de 2021

Nativité de la Vierge - 8 IX. NATIVIDADE DE NOSSA SENHORA

 



Nativité de la Vierge



Celle dont nous fêtons aujourd'hui la Nativité est par excellence un enfant de la Grâce. A de nombreuses reprises, la liturgie byzantine appelle Marie la Toute-Sainte et Immaculée Mère de Dieu. Jamais Marie n'a été effleurée par l'ombre du péché. Le péché ! Lorsque quelqu'un, consciemment et volontairement, fait quelque chose de mal, il commet un péché. Il en est responsable. Il est coupable. Bien sûr, il existe de faux sentiments de culpabilité, mais cela relève du psychiatre.

Mais le péché est plus que la simple culpabilité. Le péché est d'abord et essentiellement un état de séparation avec Dieu. Tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu, a dit Saint Paul. Nous sommes tous nés dans le péché, séparés de Dieu. Or, c'est évident, à notre naissance, nous n'avons pas encore commis de faute personnelle. Mais nous avons déjà besoin d'être sauvés par le Christ.

Marie elle n'a jamais été, depuis le début, séparée de Dieu. C'est pourquoi l'archange Gabriel la salue ainsi : Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu. La plénitude de la Grâce a toujours été en Marie, la Toute-Sainte.

Marie est l'aurore du salut. L'aurore, ce n'est pas la pleine lumière du midi, mais c'est déjà l'annonce de cette lumière. Le Christ est notre seul Sauveur et Marie, elle aussi, comme chacun d'entre nous, a été sauvée par le Christ. Elle est donc de notre race. Et donc elle est toute proche de nous. Tout en elle est don gratuit de l'amour divin.

Marie est notre Mère, dit-on, et c'est vrai. Mais elle est aussi notre sœur en humanité, elle est la nouvelle Eve. Bernanos aimait dire de Marie qu'elle était la sœur cadette du genre humain. La plus jeune de nos sœurs, la plus petite, la plus humble, la plus aimante. Aujourd'hui nous la contemplons petite enfant. Nous pouvons avoir avec elle la plus grande familiarité. Elle s'occupe de notre vie, même des petits détails, comme elle le fit à Cana pour le vin qui manquait à la fête.

Elle est, disent les moines d'orient, la Mère de la prière incessante. Elle peut nous communiquer la grâce de la prière du cœur, qui lorsqu'elle sera enracinée en nous, fera que nous ne serons plus séparés de Dieu. Notre vie chrétienne connaîtra alors son plein épanouissement. SIMON NOEL OSB

sábado, 4 de setembro de 2021

Do Sermão de São Leão Magno, papa, sobre as Bem-aventuranças

 Do Sermão de São Leão Magno, papa, sobre as Bem-aventuranças

 (Séc. V)

A bem-aventurança do reino de Cristo

   Depois de ter exaltado a bem-aventurança da pobreza, o Senhor continuou, dizendo: Bem-aventurados os que choram, porque serão consolados. O pranto que aqui tem a promessa da consolação eterna não é certamente a tristeza deste mundo; nem são lágrimas derramadas pelos filhos dos homens na sua dor que os tornam felizes. Muito diversa é a natureza dos gemidos dos santos, como é diversa a causa das lágrimas bem-aventuradas. A tristeza religiosa é a que chora os próprios pecados ou os alheios; esta tristeza não procede do temor da justiça divina, mas da pena que lhe provoca a iniquidade humana. Efectivamente, é mais de lamentar quem faz o mal do que quem o sofre, porque a maldade do homem iníquo atrai sobre si o castigo, ao passo que a paciência do justo leva-o à glória. 
   O Senhor diz ainda: Bem-aventurados os mansos, porque possuirão a terra como herança. Aos mansos e pacientes, aos humildes e modestos e aos que estão dispostos a suportar todas as injúrias é prometida a posse da terra. Não deve ser considerada pequena ou desprezível esta herança, como se pudesse ser separada da pátria celeste, porque se trata aqui daqueles que hão-de entrar no reino dos Céus. Portanto, a terra prometida aos mansos e que será dada aos pacientes, refere-se aos corpos dos santos que, como prémio da sua humildade, serão transformados na bem-aventurada ressurreição e revestidos na glória da imortalidade. Esta carne, assim revestida de imortalidade, em nada será contrária ao espírito, mas estará sempre em unidade perfeita e consentimento pleno com a alma. Então o homem exterior será domínio santo e pacífico do homem interior. 
   Os mansos possuirão a terra numa paz perpétua e nunca verão diminuídos os seus direitos, quando este corpo corruptível se revestir de incorruptibilidade e este corpo mortal se revestir de imortalidade; deste modo, a tribulação converter-se-á em prémio e a adversidade em honra.

La situation en Syrie/ A SITUAÇÃO NA SÍRIA

  En raison de l’actualité en Syrie, nous avons interrogé Benjamin Blanchard, directeur général de   SOS Chrétiens d’Orient   : Après une ré...