sábado, 25 de janeiro de 2025

Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? Mgr. Christory, Bispo de Chartres

 

Message fraternel de Mgr Philippe Christory

Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui  ?

 24 janvier 2025

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La Vierge Marie enfant sur les genoux de sa mère Sainte Anne, vitrail du XIIIème siècle, rosace haute du transept Nord de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres. 


Ne pensez-vous pas que l’homme est un être extraordinaire ? Que n’a-t-il pas créé et imaginé ? Nous nous sommes réjouis de la réouverture de Notre-Dame de Paris et c’est à l’homme que l’on doit la beauté retrouvée. Des fusées partent vers l’espace, encore l’homme qui les conçoit. Des médecins soignent avec une technique magnifique, et c’est toujours l’homme. Bien sûr, il y a aussi les guerres ! Qu’est-ce que l’homme, Seigneur, pour que tu penses à lui ? Cette question est tirée du psaume 8. Le psalmiste écrit il y a 3 000 ans. L’homme avait déjà démontré l’extraordinaire étendue de ses talents. Pourtant le psalmiste s’interroge : pourquoi Dieu, si loin et si grand, prend soin de lui ?  Mais que veut exprimer vraiment le psalmiste ? S’interroge-t-il sur ce qu’est l’homme ou sur la manière avec laquelle Dieu considère l’homme ? Aujourd’hui, si les sciences dures, la médecine et les sciences humaines, ont connu un développement extraordinaire, peut-on affirmer que nous connaissons l’homme ? Ce que la science découvre ouvre des perspectives toujours plus vastes. Cela devrait nous permettre de regarder l’homme avec admiration comme un être unifié. 

 

Or, ne sommes-nous pas dans un temps de déconstruction de l’être humain ? Certains remettent en cause la dimension sexuée et naturelle de la personne humaine, on parle de l’homme augmenté, on cherche à connecter son cerveau avec les Intelligences Artificielles grâce à l’implantation de puces électroniques. Dans la société civile, nous défendons avec acharnement les droits de l’homme, en réalité souvent nos droits personnels, mais simultanément ces droits sont contestés dans certaines cultures et dans certains pays émergents qui ne reconnaissent pas les fondements que nous avons établis en Occident. Que représente la dignité de l’homme dans ces cultures ? Dans certaines traditions, l’individu est totalement soumis à la société et la sert comme au Japon ou encore en Chine. Il en est de même pour la charia puisque selon cette loi chaque fidèle est soumis à l’Oumma, c’est-à-dire à la communauté des musulmans. La tradition chrétienne a au contraire favorisé l’épanouissement de la personne libre comme un être irréductible et libre de droits. 

 

On peut donc imaginer Dieu créateur et nous demander comment Lui considère l’homme. Le psaume répond à la question posée en parlant à Dieu « Tu l'as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur » (Ps 8,6). Là aussi, nous sommes émus de lire comment Dieu considère chacun d’entre nous, si grand et respectable, juste un peu moindre qu’un dieu. Pourtant, le psaume fut écrit bien avant l’incarnation du Verbe divin en Marie, lors-même que c’est l’avènement de Jésus qui a dévoilé la dignité infinie de tout homme puisque Dieu s’est fait homme. Jésus est l’homme par excellence. Pilate ne comprend pas les lois des juifs, pourtant il présente à la foule Jésus en disant « ecce homo » ce qui veut dire « voici l’homme » . Il est le premier d’entre les humains, l’image parfaite de l’amour. Le récit de la Genèse (Gn 1-2) nous enseigne que nous sommes créés à son image et à sa ressemblance (cf Gn 1), faits pour vivre en communion d’amour les uns avec les autres, entre hommes et femmes, et avec Dieu. Le paradis des origines n’est pas tant un lieu que cet état de parfaite harmonie et communion. L’homme est placé au cœur de la nature créée pour en jouir et la faire fructifier. La femme est donnée à l’homme comme un trésor et un vis-à-vis (cf Gn 2) qui exclut à l’origine tout rapport de domination. Ce sera malheureusement le péché qui brisera l’harmonie et l’équilibre. En raison de ce péché originel, nous devons lutter pour affirmer la dignité de toute personne, notamment de celle qui ressemble plus à la brebis perdue dont personne ne prend soin. Il est bon de comprendre combien Dieu veut donc bénir ceux et celles qui le recherchent. Sa bénédiction n’a pas de bornes comme le dit le Pape François  : « la confiance suppliante du peuple fidèle de Dieu reçoit le don de la bénédiction qui jaillit du cœur du Christ à travers son Église » (Fiducia supplicans n°1). En effet, nous supplions Dieu les uns pour les autres afin que tous soient l’objet de sa bénédiction. Les fidèles ne s’y trompent pas et demandent souvent à être bénis par le prêtre car ils ressentent dans l’âme le besoin que Dieu les touche; ils recherchent la douceur de sa grâce qui opère dans leurs souffrances. Dieu ne contemple pas son œuvre de loin mais il se penche et vient à notre rencontre en nous tendant la main en quelque sorte, pour nous attirer à lui dans la confiance. Voulons-nous saisir cette main tendue ? 

 

Aujourd’hui, par l’enseignement de l’Église, nous est mieux connue la volonté de Dieu qui associe les humains à sa Gloire. Saint Léon le Grand, pape qui vint courageusement au-devant d'Attila et des Huns pour obtenir que Rome ne soit pas mise à sac, écrivait « chrétiens, reconnaît ta dignité. Puisque tu participes maintenant à la nature divine, ne dégénère pas en revenant à la déchéance de ta vie passée. Rappelle-toi à quel chef tu appartiens et de quel corps tu es membre. Souviens-toi que tu as été arraché au pouvoir des ténèbres pour être transféré dans la lumière et le Royaume de Dieu. » En tant qu’hommes, nous sommes appelés par pure grâce à vivre de la vie divine, en ressuscités, et à ne pas tomber à nouveau dans le péché. Si nous demeurons dans ce monde, nous ne vivons plus selon les codes du monde, mais selon la Parole et l’Esprit de Dieu. Nous sommes devenus « enfants de Dieu » et « nous le sommes ! » confirme saint Jean. C’est par le baptême que nous sommes sauvés, purifiés, élevés, transformés pour renaître à son image en étant destinataire d’une vocation qu’aucun humain ne pouvait imaginer. On dit alors que les baptisés sont incorporés au Christ, qu’ils sont « morts au péché et vivant à Dieu dans le Christ Jésus » (Rm 6,11).

 

Notre renaissance dans le Saint-Esprit ne nous éloigne pas de la vie de nos contemporains, mais elle nous communique cette vie nouvelle qui transfigure le quotidien. Ceux qui rencontrent le Christ en témoignent. Un jeune homme catéchumène m’écrit « j’ai ressenti au niveau de mon cœur une paix immense et un apaisement indescriptible, comme un feu qui l’entourait. C'était une sensation unique, quelque chose que l’on ne peut ressentir nulle part ailleurs. » À partir de cette expérience, la vie change.

 

Je vous encourage à nouveau à prier, à vous unir à Jésus par l’esprit et le cœur pour lui parler et surtout pour le laisser vous façonner un cœur nouveau. Nous, hommes et femmes, sommes créés pour être porteurs de sa grâce et aimer comme lui aime. Peu à peu, la confiance grandira et la joie de demeurer en sa présence se fera plus forte. L’Esprit opère son œuvre progressivement, il nous communique ses dons, il nous libère de nos pensées humiliantes contre nous-même. Qu’est-ce que l’homme ? Dans le cœur de Dieu, l’homme est sa merveille et Dieu se fie à nous pour étendre son Royaume d’amour sur notre Terre. 

 

sexta-feira, 17 de janeiro de 2025

Qui peut te donner l’Espérance pour vivre heureux ? por Mgr Christory, Bispo de Chartres

 

Message fraternel de Mgr Philippe Christory

Qui peut te donner l’Espérance pour vivre heureux ?

Message #313 du vendredi 17 janvier 2025

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Magnifique cheval portant son cavalier, vitrail du XIIIème siècle, rosace haute du transept Nord de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres. 


 À Rome, le Jubilé de l’année 2025 vient de s’ouvrir. Déjà de nombreux bénévoles vêtus en couleur vert pomme accueillent les pèlerins de tous les pays. Il est bon de reconnaître le soin apporté à cet accueil, la qualité des documents proposés, l’application Iubilaeum25 qui permet aisément de réserver les passages aux portes saintes et qui donnent bien des explications. Nous serons bientôt nombreux à nous rendre en voyage jubilaire, notamment des fidèles du diocèse de Chartres qui organisera ce déplacement à la Toussaint 2025. Le thème du jubilé est « pèlerins d’Espérance ». L’Espérance est une vertu à recevoir, un besoin pour vivre heureux, une grâce divine à partager. Le pèlerin est une personne qui ne se satisfait pas d’être là immobile dans sa foi mais qui se met en marche vers l’inconnu de Dieu. L’Espérance ne déçoit pas pour qui met sa confiance en Jésus-Christ. Mais le monde y pense-t-il, affairé par le travail ou distrait par les loisirs et les réseaux sociaux ? Penser à Dieu en tout temps, voici ce que nous devrions faire. Mais ne sommes-nous pas emportés loin de lui dans nos pensées qui vagabondent ? Essayons de nous orienter régulièrement vers Jésus en lui parlant, le bénissant, en lui confiant chaque étape du jour en cours. Jésus désire tellement nous communiquer une Espérance nouvelle, qui illuminera chaque journée. 

 

En cette année de jubilé romain, nous continuons le jubilé des 1000 ans de la crypte de Notre-Dame de Chartres. De manière exceptionnelle, nous proposerons une vigile de Pentecôte le samedi 7 juin lors de laquelle les adultes et les grands jeunes seront confirmés. Nous prierons le Saint Esprit pour ces frères et ces sœurs pour qui nous demanderons une grande effusion du Saint Esprit lors de ce sacrement de la maturité chrétienne qui les configurera en vue de la mission à l’instar des disciples de Jésus saisis par la descente de l’Esprit au Cénacle de Jérusalem. Beaucoup de catholiques adultes n’ont pas reçu ce sacrement nécessaire pour vivre pleinement les autres sacrements comme le mariage ou l’ordre. C’est donc en ce mois de janvier qu’ils pourront demander à leur paroisse et auprès du curé d’y être préparés. Il vous reste cinq mois pour un parcours sérieux de formation et de prière. Ne reportez pas cette possibilité, agissez dès maintenant, ensuite nous ne pourrons que reporter à l’année suivante. 

 

Se préparer à ce sacrement, mais aussi vivre sa foi, cela ne peut se faire sans la Parole de Dieu. Le Concile Vatican II affirme que l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie chrétienne. Mais la liturgie de la Parole en constitue la première partie car la Parole lue est une véritable nourriture. Elle inclut des passages de l’Ancien Testament et du Nouveau pour montrer comment la prophétie s’accomplit en Christ et dans l’Église catholique. Avec la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II, l’homélie est devenue partie intégrante de la liturgie de la Parole. Elle est placée là pour apporter un éclairage évangélique, c’est-à-dire pour actualiser la Parole proclamée avec nos vies concrètes. Devenir des hommes de la parole est une nécessité toujours affirmée depuis les Pères de l’Église qui disaient « l’ignorance de la Parole, c’est l’ignorance du Christ ! » Or nous ne pouvons pas être chrétien sans la Parole. Ce jubilé n’est-il pas donné comme une opportunité à tous les baptisés en vue de lire et méditer les Saintes Écritures ? Dans la mission, nous constatons que, si les conseils humains servent peu, les versets de l’Évangile touchent les cœurs et éclairent ceux qui cherchent Dieu. Tout chrétien désireux de répondre à sa vocation missionnaire trouvera une grande richesse en approfondissant sa connaissance des textes bibliques. Il est toujours préférable de connaître le texte original que des commentaires, si beaux soient-ils. 

 

Le jubilé ouvre au partage. Ce que tu as reçu, comment le garder pour soi ? Nous ne laisserons pas sommeiller les dons reçus, comme l’homme qui avait malheureusement enterré son talent ! L’arrivée de personnes en demande appelle un regain d’accueil, d’écoute et d’organisation. Prévoir un lieu ouvert chaque semaine, permettant à ceux qui frappent à la porte de partager les textes, de relire leur vie à la lumière des saintes Écritures, d’en comprendre la pertinence est un besoin auquel nos paroisses peuvent répondre. Chaque dimanche matin avant la messe dominicale, pourquoi ne pas ouvrir la porte à des rencontres ? La paroisse est un lieu ouvert à tous, jeunes et anciens, chrétiens ou non, qui souhaitent une expérience d’échange fraternel, sans devoir s’inscrire ou payer. Le pauvre comme le riche y ont leur place. N’est-ce pas merveilleux de voir ainsi se tisser des liens ? 

 

Tout jubilé consiste à avancer dans la foi à la suite de Jésus-Christ. La porte sainte ouverte physiquement dans chacune des quatre basiliques romaines, c’est le Christ lui-même. Il a affirmé « je suis la porte des brebis ». Et « venez à moi, vous trouverez le repos. » Passer cette porte, c’est mettre nos pas dans les pas du bon Pasteur. La Vierge Marie s’est offerte corps et âme pour Jésus, l’enfantant, l’éduquant, devenant son disciple. À Rome, à la Trinité des Monts, église appartenant à l’État français, elle est vénérée sous le vocable Mater Amirabilis, soit Mère admirable. Elle est celle que tous admirent car elle s’est parfaitement laissée saisir par l’Esprit de Dieu pour devenir l’humble servante. En ce lieu, la dévotion à la Vierge a attiré bien des grâces et un grand nombre d’ex-voto en témoignent. Nous prions pour l’Église qui détient la source des grâces que sont les sacrements et par lesquels Dieu donne vie aux hommes. Le monde est en profonde mutation. L’avenir est réellement incertain et bien audacieux celui qui prétend prédire les événements prochains. Un nouveau président américain sera intronisé à la Maison Blanche dans trois jours, et déjà ses propos bouleversent l’ordre mondial. Les hommes sont inquiets mais le Christ dit de ne pas craindre car « à chaque jour suffit sa peine ». 

 

Après le temps de Noël, conclu par le dimanche du baptême du Christ qu’il reçut des mains de son cousin Jean le Baptiste, nous avons repris la marche du temps ordinaire. Ne voyons jamais ce mot ordinaire comme l’expression d’une situation banale ou quelconque. Dans la liturgie comme en théologie, le mot « ordinaire » indique ce qui est actuel, ce qui constitue l’espace normal de la grâce et ce qui est au cœur de la vie ecclésiale. Ainsi l’évêque est l’ordinaire dans son diocèse, il est appelé à enseigner et sanctifier le peuple chrétien qui constitue l’Église. Les messes du temps ordinaire nous font vivre un pèlerinage quotidien afin que la communauté ecclésiale soit en marche spirituellement et ne s’endorme pas. Chaque jour de ce temps ordinaire pourra être un jour de grâce pour aimer et pardonner. Dans l’ordre de la fécondité spirituelle, le temps ordinaire est l’espace de la conversion et des dons infinis de Dieu. Il n’y a donc rien de banal dans ces semaines qui nous conduisent au carême, qui sera ouvert par le mercredi des cendres, le 5 mars. Employons-nous à vivre transfigurés par la grâce divine.

 

Je vous propose maintenant de prier pour nous mettre à la disposition de Dieu, que son Esprit Saint soutienne notre pèlerinage, afin d’être témoin des grâces infinies que le Seigneur nous réserve. 

Notre-Père

sexta-feira, 10 de janeiro de 2025

"Há imensas pessoas a fugir das suas aldeias"

 "Há imensas pessoas a fugir das suas aldeias", denuncia padre comboniano referindo-se à violência no Kivu Norte

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ACN Portugal - Dep. Informação

11:41 (há 3 horas)
para ACN

R.D. CONGO:

“Há imensas pessoas a fugir das suas aldeias”, denuncia padre comboniano referindo-se à violência no Kivu Norte

 

  •  Lisboa, 10 de Janeiro de 2025 | Paulo Aido

 

As festividades de Natal foram um tempo difícil, de angústia mesmo para as populações da região do Kivu Norte, na República Democrática do Congo, e que têm sido sobressaltadas constantemente pela violência de grupos armados que actuam nesta zona junto à fronteira com o Ruanda. Quem o diz é o Padre comboniano Marcelo Oliveira. Numa mensagem enviada para a Fundação AIS, o sacerdote acusa os países vizinhos de instigarem toda esta violência e de nem sequer terem respeitado o período de Natal…

 

Foi um Natal em sobressalto para as populações da província do Kivu Norte, no leste da República Democrática do Congo, junto à fronteira com o Ruanda. Esta região continua a ser palco de violência extrema por parte de vários grupos armados e o Padre Marcelo Oliveira, em missão há vários anos neste país, denuncia esta situação, fala em populações em fuga e até em massacres. 

 

“Há imensas pessoas que estão a fugir das suas aldeias, aldeias que se tornam [lugares] fantasma e que impedem as pessoas de ter o necessário”, diz o comboniano português.

Numa mensagem enviada para a Fundação AIS em Lisboa, o sacerdote aponta o dedo especialmente a um destes grupos, o M23, que actua supostamente com o apoio do governo ruandês, de acordo com diversas fontes. Este grupo – diz o padre Marcelo – “continua a massacrar, a torturar pessoas que andam foragidas de um lado e do outro”. O sacerdote lembra os esforços do presidente de Angola que tem procurado um acordo de paz entre os seus homólogos da República Democrática do Congo e do Ruanda, mas sem resultado. Exemplo disso, a cimeira tripartida prevista para Luanda para 15 de Dezembro ficou sem efeito porque o Ruanda se recusou a participar. Para o Padre Marcelo Oliveira, isto significou uma atitude intencional. “Esse encontro que deveria ter tido lugar dia 15 de Dezembro foi anulado porque o Ruanda não quis participar deliberadamente. Procura sempre razões para não participar e assim fazer com que a guerra possa continuar indefinidamente.”

 

NATAL CARREGADO DE ANGÚSTIA

 

E sem haver um acordo, a guerra tem prosseguido e todos os dias há notícias de pessoas em fuga, de crianças e mulheres maltratadas, de ataques por vezes de extrema gravidade. Um sobressalto permanente que nem foi interrompido na época Natal, normalmente um tempo que é sinónimo de paz. “O Natal é normalmente a festa da tranquilidade, da paz, da alegria, da fraternidade, da família, mas, para estas populações, [foi] um momento extremamente difícil, de angústia de não saber onde ficar, de andar foragido, de andar assustado com toda esta agitação, que é fruto da falta de vontade da política, de poder mudar a situação. Não da parte do povo, mas sobretudo da parte do Ruanda que continua a querer massacrar a população do Congo para se apoderar das terras e assim poder roubar tudo o que são riquezas naturais deste país.” O fracasso diplomático que o Padre Marcelo refere significa, na prática, que as populações vão continuar expostas à actuação, por vezes extremamente violenta, de vários grupos armados. Calcula-se que mais de 1,7 milhões de pessoas vivem deslocadas somente na província do Kivu Norte. Em todo o país, mais de 7 milhões de congoleses foram obrigados a deixar as suas casas devido a confrontos armados.

 

terça-feira, 7 de janeiro de 2025

EPIFANIA DO SENHOR – 2025 - IIFC/IFCI

                   MILITIA SANCTAE MARIAE - Cavaleiros de Nossa Senhora

 



 

                            EPIFANIA DO SENHOR – 2025

 

   A narrativa evangélica do episódio de homenagem e adoração ao Menino Jesus, acabado de nascer, dos Reis (Magos?) deu origem no mundo católico a uma série de manifestações da chamada “ religiosidade popular” – “ os Reis” -  que se vai mantendo mas esquecendo aspectos essenciais da mensagem que nos transmite.

  Uma “ ruminação” deste trecho evangélico pode (e deve?) levar-nos a uma meditação profunda do significado de aspectos que nos passam normalmente despercebidos.

   Peguemos na partida dos Reis, depois de adorarem o Menino e de Lhe terem dado os conhecidos presentes. Avisados por um Anjo, os Reis regressam ao seu ponto de partida MAS por outro caminho.Porquê? Estava em jogo a defesa da vida do Menino Jesus e, por isso, tomaram outro caminho para não se encontrarem com Herodes que queria matar o Príncipe que temia o destronasse.

  A defesa da vida humana, de cada vida humana, da concepção à morte natural, exige frequentemente que cada um de nós tome outro rumo de vida, sigamos outro caminho.Corajoso. Contra-corrente.

   Os Reis ensinam-nos a saber ousar, para defesa da vida humana, tomar outro caminho.

   Outra lição para nós que defendemos, sem condições a vida humana, podemos retirar deste episódio: não vale a pena enfrentarmos os “ Herodes” deste nosso tempo.Gastamos energias. Perdemos tempo e não conseguimos “ desherodizar” esta sociedade que nos quer impor, por exemplo, o Aborto ou a Eutanásia, como direitos humanos.

   O IIFC desafia cada um de nós a tomar outro caminho: exaltar a beleza da vida humana, a sua sacralidade e intocabilidade.O IIFC sugere, assim, que tomemos outro caminho, como os Magos, o caminho da vida e com a vida.

   Neste ano, Ano Jubilar, que dá os seus primeiros passos, como seria bom que conseguissemos ser peregrinos da ESPERANÇA na e com a vida.

 

Braga, 6.I.25

 

                                    O presidente do IIFC/IFCI

segunda-feira, 6 de janeiro de 2025

20+C+M+B+25

 

20+C+M+B+25


Na Europa central, é costume, no dia de hoje, a festa da Epifania, com um giz previamente benzido, escrever nas portas das casa:            20+C+M+B+25
que significa: CHRISTUS, MANSIONEM BENEDICAT ladeado pelos algarismos do ano em curso ( este ano 20 e 25) e que se pode traduzir para português por
CRISTO ABENÇOE ESTA CASA  com as iniciais dos Reis Magos: Caspar ( Gaspar), Melchior e Baltasar.

sexta-feira, 3 de janeiro de 2025

MONS: CHRISTORY - BIspo de Chartres - Qual o sentido da festa da EPIFANIA?

 

Comment Dieu est révélé par la venue des mages et la fête de l’Épiphanie ?

Message #311 du vendredi 3 janvier 2025

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Le Château d'Anet, situé en Eure-et-Loir, est un chef-d'œuvre de la Renaissance française. La magnifique coupole de la chapelle du château fut conçue par Philibert de l'Orme, l'un des architectes les plus célèbres de cette période.

La chapelle, avec sa coupole remarquable, a été construite vers 1547, à la demande de Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II.



Quel est le sens de la fête de l’Épiphanie que nous célébrons ce dimanche ? C’est la fête chrétienne qui fait mémoire de l’arrivée des mages à Bethléem auprès de l’enfant Jésus et de la sainte Famille. L’Épiphanie est une manifestation de la divinité de Jésus qui avec son baptême et sa transfiguration seront les trois moments essentiels de cette révélation. 

 

Qui sont ces mages que les peintres italiens ou français ont représentés souvent avec des atours royaux ? Possiblement des hommes plus simples qu’il n’y paraît. L’évangile selon saint Matthieu (Mt 2,1-15) raconte cet épisode étonnant : des hommes sages, astrologues, observent le ciel et les astres au sommet des ziggourats en Mésopotamie. Ils font le lien entre l’apparition d’une étoile particulière et les prophéties juives anciennes qui annonçaient la venue d’un roi. Curieux et chercheurs, ils se mettent en route et l’étoile les conduit vers l’ouest en direction de la Judée, puis jusqu’à Bethléem. Respectueux du protocole et de l’autorité, ils font halte à Jérusalem pour rendre hommage au roi Hérode. Intrigué, ce dernier se fait confirmer par les savants de quelle prophétie il s’agit. Hérode comprend qu’il se passe un fait important qui l’inquiète car il craint que cela ne fragilise son pouvoir. Il leur propose d’aller en avant à Bethléem puis de repasser le voir pour l’informer afin qu’il puisse à son tour saluer ce nouveau-né. 

 

Les mages ne sont pas venus les mains vides. Ils apportaient trois présents, l’or, l’encens et la myrrhe, trois présents de choix pour un roi né humblement dans une étable et couché dans une mangeoire ! L’or dit sa royauté, l’encens sa divinité et la myrrhe prédit sa mort prochaine. C’est d’ailleurs parce que l’évangile décrit trois présents que l’on en a conclus qu’ils sont trois, mais en réalité le texte biblique ne dit pas leur nombre. Aujourd’hui, que seront les présents que nous apporterons au Roi des rois, à celui qui vient parmi nous nous sauver ? Jésus n’attend ni sacrifice ni holocauste. À son époque, offrir un holocauste consistait à brûler entièrement l’objet ou l’animal offert à Dieu. Jésus par l’offrande de sa propre vie rendit caduque tout sacrifice d’animal. Ce qui plaît à Dieu est la miséricorde et l’amour mutuel. Si l’on parle encore d’un sacrifice d’agréable odeur, le seul parfum qui vaut est la charité. 

 

Le récit évangélique dit qu’avertis en songe que l’enfant était menacé de mort, les mages ne retourneront pas voir Hérode. Le roi de Juda entra dans une grande fureur comprenant que ses intentions avaient été dévoilées et ordonna d’aller massacrer tous les jeunes enfants de Bethléem et alentour. Mais Jésus était déjà parti au loin, emmené par son père vigilant, saint Joseph, averti en songe. Ainsi, dès sa venue parmi nous, Jésus voit sa vie être menacée, des innocents sont assassinés, c’est malheureusement l’humanité saisie par le péché et qui vit loin du vrai visage de Dieu qui déchaîne cette violence. En notre époque, c’est encore le cas lorsque des dirigeants politiques et ceux qui détiennent les rênes du pouvoir économique conduisent les affaires du monde sans Dieu, sans se mettre par la prière à l’écoute des appels de l’Esprit, en ignorant la sagesse de la Bible que Dieu a inspirée pour nous conduire à faire le bien. L’humanité devrait être un peuple ardent à faire le bien, or elle se perd dans l’idolâtrie de l’argent, des biens matériels et de l’impureté sous de multiples formes. Certains croient encore que la violence et la guerre sont un moyen d’arriver à leurs fins obscures. L’Écriture sainte révèle que ces choix n’ont jamais conduit à la paix. L’homme contemporain maîtrise de plus en plus les forces de la nature, il l’exploite à son profit en la dominant tel un maître intransigeant. Cela renforce en l’homme la conviction que la vie est entre ses mains, qu’il a le pouvoir de l’utiliser comme bon lui semble, qu’il peut même la supprimer. La sentence de mort d’Hérode est toujours en vigueur. Combien d’Hérode ordonnent la mort ? Heureusement des femmes et des hommes emplis de foi annoncent à temps et à contre-temps que Jésus est présent et que nous pouvons choisir de vivre dans sa lumière. Ainsi peut encore se construire une société de paix et de fraternité, inclusive et respectueuse de toute personne. Des jeunes découvrent actuellement que Jésus leur ouvre un chemin de vie, qu’ils doivent, tels les mages, prendre une nouvelle route, différente, qui les conduira à une renaissance et leur permettra de bâtir une culture nouvelle éclairée par la Parole divine qui invite à nous aimer les uns les autres. 

 

En quoi l’Épiphanie est-elle une manifestation bouleversante ? L’Épiphanie suit la nativité et donc l’incarnation. Ce moment exceptionnel ouvre une nouvelle ère entre Dieu et son peuple : Dieu se fait proche pour parler aux hommes et le fait que ces mages soient des étrangers dit que chacun est destinataire de cette révélation. Cependant comment entendre Dieu nous parler ? N’est-ce pas une interrogation pour nos contemporains ? Personnellement, au commencement de ma rencontre avec Dieu dans un groupe de prière du renouveau charismatique, c’est l’interrogation centrale que j’ai eue, essayant de concilier l’affirmation que Dieu parle aux hommes et ma surdité totale à sa voix. Il me fallut comprendre par quels canaux Dieu s’adressait à moi. Dieu parlait par les prophètes dans les temps anciens. Mais il nous parle de manière particulière par son Fils, le verbe Incarné, qui nous parle et nous enseigne. Nouveau-né déjà, Jésus parle au cœur des mages après avoir touché celui des bergers. Maintenant, c’est à chacun de ceux qui lisent et méditent les évangiles qu’il se révèle et parle à leur cœur, bouleversant leur vie. L’Épiphanie montre que Jésus ne se limite pas à sa communauté religieuse mais qu’il a la volonté de parler aux païens, c’est-à-dire les non-juifs, pour leur dire qu’ils sont inclus dans le projet de salut qu’il apporte et met en œuvre. Toute personne pourra entendre la voix de Dieu si elle médite les Écritures, prie en silence celui qui habite son âme, écoute en vérité l’Esprit l’enseigner. Les mages ont pris la peine de quitter leur lieu de vie, leur travail et leur famille pour aller à la rencontre de Jésus, aussi devrons-nous faire un choix exigeant en donnant la dîme de notre temps pour ces moments quotidiens de prière. Sans cela, ne rêvons pas, nous n’aurons pas cette écoute intérieure, ce cœur à cœur avec Dieu. Nous resterons à la surface de la foi, nous contentant de dire quelques prières du bout des lèvres, nous serons ceux dont Jésus parle en disant qu’ils ont des oreilles et n’entendent pas. La vie spirituelle authentique ne peut pas consister en une écoute extérieure de textes et de mots récités. Elle nécessite l’écoute silencieuse, celle de l’oreille du cœur qui nous permet d’entendre la voix de celui qui est plus intérieur à nous que nous-mêmes. Jésus insiste en disant : « quand tu pries, il te faut entrer dans ta chambre », ainsi désigne-t-il ce lieu intime et intérieur où peut se faire cette rencontre. 

 

Avant de conclure parlons encore de saint Joseph. Quel rôle a-t-il à ce moment, lui à qui sont confiés la Vierge Marie, son épouse et dorénavant leur nouveau-né Jésus ? Dans le récit des mages, Joseph semble en retrait. On n’entend pas sa voix, il n’agit pas explicitement. En réalité, il est le gardien de l’enfant et de sa mère. Il veille « avec un cœur de père » écrivit le Pape François dans une lettre apostolique en 2020 qu’il lui dédia. C’est Joseph qui reçut de l’ange la mission de prénommer cet enfant Jésus. Donner son prénom à un enfant n’a rien d’anodin, cela confirme l’autorité parentale et la responsabilité éducative de Joseph. Dans la précarité de leur vie commune, il apporte tout son concours pour les préserver de la pénibilité de la situation, eux ont dû se réfugier dans une étable, pour se contenter de peu de nourriture pour la jeune maman, pour accueillir dans le calme ceux qui viennent admirer l’enfant-Dieu annoncé aux bergers. Joseph veille sur les siens dans la prière et la vigilance. Humble il est aussi zélé. C’est un jeune père discret, à l’écoute de Dieu, qui l’inspire par la méditation de la Torah et des prophètes, qui lui envoie un ange pour lui donner mission en Égypte de mettre sa famille à l’abri. Jésus disait « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Joseph incarna pleinement cette sainte attitude, et aujourd’hui, il est donné à son tour comme modèle de père aimant, travailleur, tendre, courageux et discret ; n’est-il pas inspirant pour les hommes mariés et pères, qui pourront trouver auprès de lui, en relisant le texte du Pape François, des encouragements pour être les premiers éducateurs, avec les mères, de leurs enfants ? Il n’est pas besoin d’une nouvelle Haute Autorité sur l’enfance pour assumer un rôle dévolu aux parents. Vous parents, exercez la haute autorité faite d’amour et de patience pour donner le meilleur à vos enfants, comme la Sainte Famille. 

 

Avec la joie de la fête de l’Épiphanie, en dégustant des galettes des rois, surtout de bonnes galettes traditionnelles, vivez ce moment en famille ou avec des amis, prenez soin les uns des autres, méditez avec vos enfants le récit biblique et donnez-leur le sens de cette visitation des mages à Bethléem. Je prie avec vous en cette nouvelle année pour que votre foi en Jésus-Christ rayonne et apporte à nos sociétés plus de lucidité et d’amour. 

 

Notre-Père. 

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