segunda-feira, 6 de janeiro de 2025

20+C+M+B+25

 

20+C+M+B+25


Na Europa central, é costume, no dia de hoje, a festa da Epifania, com um giz previamente benzido, escrever nas portas das casa:            20+C+M+B+25
que significa: CHRISTUS, MANSIONEM BENEDICAT ladeado pelos algarismos do ano em curso ( este ano 20 e 25) e que se pode traduzir para português por
CRISTO ABENÇOE ESTA CASA  com as iniciais dos Reis Magos: Caspar ( Gaspar), Melchior e Baltasar.

sexta-feira, 3 de janeiro de 2025

MONS: CHRISTORY - BIspo de Chartres - Qual o sentido da festa da EPIFANIA?

 

Comment Dieu est révélé par la venue des mages et la fête de l’Épiphanie ?

Message #311 du vendredi 3 janvier 2025

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Le Château d'Anet, situé en Eure-et-Loir, est un chef-d'œuvre de la Renaissance française. La magnifique coupole de la chapelle du château fut conçue par Philibert de l'Orme, l'un des architectes les plus célèbres de cette période.

La chapelle, avec sa coupole remarquable, a été construite vers 1547, à la demande de Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II.



Quel est le sens de la fête de l’Épiphanie que nous célébrons ce dimanche ? C’est la fête chrétienne qui fait mémoire de l’arrivée des mages à Bethléem auprès de l’enfant Jésus et de la sainte Famille. L’Épiphanie est une manifestation de la divinité de Jésus qui avec son baptême et sa transfiguration seront les trois moments essentiels de cette révélation. 

 

Qui sont ces mages que les peintres italiens ou français ont représentés souvent avec des atours royaux ? Possiblement des hommes plus simples qu’il n’y paraît. L’évangile selon saint Matthieu (Mt 2,1-15) raconte cet épisode étonnant : des hommes sages, astrologues, observent le ciel et les astres au sommet des ziggourats en Mésopotamie. Ils font le lien entre l’apparition d’une étoile particulière et les prophéties juives anciennes qui annonçaient la venue d’un roi. Curieux et chercheurs, ils se mettent en route et l’étoile les conduit vers l’ouest en direction de la Judée, puis jusqu’à Bethléem. Respectueux du protocole et de l’autorité, ils font halte à Jérusalem pour rendre hommage au roi Hérode. Intrigué, ce dernier se fait confirmer par les savants de quelle prophétie il s’agit. Hérode comprend qu’il se passe un fait important qui l’inquiète car il craint que cela ne fragilise son pouvoir. Il leur propose d’aller en avant à Bethléem puis de repasser le voir pour l’informer afin qu’il puisse à son tour saluer ce nouveau-né. 

 

Les mages ne sont pas venus les mains vides. Ils apportaient trois présents, l’or, l’encens et la myrrhe, trois présents de choix pour un roi né humblement dans une étable et couché dans une mangeoire ! L’or dit sa royauté, l’encens sa divinité et la myrrhe prédit sa mort prochaine. C’est d’ailleurs parce que l’évangile décrit trois présents que l’on en a conclus qu’ils sont trois, mais en réalité le texte biblique ne dit pas leur nombre. Aujourd’hui, que seront les présents que nous apporterons au Roi des rois, à celui qui vient parmi nous nous sauver ? Jésus n’attend ni sacrifice ni holocauste. À son époque, offrir un holocauste consistait à brûler entièrement l’objet ou l’animal offert à Dieu. Jésus par l’offrande de sa propre vie rendit caduque tout sacrifice d’animal. Ce qui plaît à Dieu est la miséricorde et l’amour mutuel. Si l’on parle encore d’un sacrifice d’agréable odeur, le seul parfum qui vaut est la charité. 

 

Le récit évangélique dit qu’avertis en songe que l’enfant était menacé de mort, les mages ne retourneront pas voir Hérode. Le roi de Juda entra dans une grande fureur comprenant que ses intentions avaient été dévoilées et ordonna d’aller massacrer tous les jeunes enfants de Bethléem et alentour. Mais Jésus était déjà parti au loin, emmené par son père vigilant, saint Joseph, averti en songe. Ainsi, dès sa venue parmi nous, Jésus voit sa vie être menacée, des innocents sont assassinés, c’est malheureusement l’humanité saisie par le péché et qui vit loin du vrai visage de Dieu qui déchaîne cette violence. En notre époque, c’est encore le cas lorsque des dirigeants politiques et ceux qui détiennent les rênes du pouvoir économique conduisent les affaires du monde sans Dieu, sans se mettre par la prière à l’écoute des appels de l’Esprit, en ignorant la sagesse de la Bible que Dieu a inspirée pour nous conduire à faire le bien. L’humanité devrait être un peuple ardent à faire le bien, or elle se perd dans l’idolâtrie de l’argent, des biens matériels et de l’impureté sous de multiples formes. Certains croient encore que la violence et la guerre sont un moyen d’arriver à leurs fins obscures. L’Écriture sainte révèle que ces choix n’ont jamais conduit à la paix. L’homme contemporain maîtrise de plus en plus les forces de la nature, il l’exploite à son profit en la dominant tel un maître intransigeant. Cela renforce en l’homme la conviction que la vie est entre ses mains, qu’il a le pouvoir de l’utiliser comme bon lui semble, qu’il peut même la supprimer. La sentence de mort d’Hérode est toujours en vigueur. Combien d’Hérode ordonnent la mort ? Heureusement des femmes et des hommes emplis de foi annoncent à temps et à contre-temps que Jésus est présent et que nous pouvons choisir de vivre dans sa lumière. Ainsi peut encore se construire une société de paix et de fraternité, inclusive et respectueuse de toute personne. Des jeunes découvrent actuellement que Jésus leur ouvre un chemin de vie, qu’ils doivent, tels les mages, prendre une nouvelle route, différente, qui les conduira à une renaissance et leur permettra de bâtir une culture nouvelle éclairée par la Parole divine qui invite à nous aimer les uns les autres. 

 

En quoi l’Épiphanie est-elle une manifestation bouleversante ? L’Épiphanie suit la nativité et donc l’incarnation. Ce moment exceptionnel ouvre une nouvelle ère entre Dieu et son peuple : Dieu se fait proche pour parler aux hommes et le fait que ces mages soient des étrangers dit que chacun est destinataire de cette révélation. Cependant comment entendre Dieu nous parler ? N’est-ce pas une interrogation pour nos contemporains ? Personnellement, au commencement de ma rencontre avec Dieu dans un groupe de prière du renouveau charismatique, c’est l’interrogation centrale que j’ai eue, essayant de concilier l’affirmation que Dieu parle aux hommes et ma surdité totale à sa voix. Il me fallut comprendre par quels canaux Dieu s’adressait à moi. Dieu parlait par les prophètes dans les temps anciens. Mais il nous parle de manière particulière par son Fils, le verbe Incarné, qui nous parle et nous enseigne. Nouveau-né déjà, Jésus parle au cœur des mages après avoir touché celui des bergers. Maintenant, c’est à chacun de ceux qui lisent et méditent les évangiles qu’il se révèle et parle à leur cœur, bouleversant leur vie. L’Épiphanie montre que Jésus ne se limite pas à sa communauté religieuse mais qu’il a la volonté de parler aux païens, c’est-à-dire les non-juifs, pour leur dire qu’ils sont inclus dans le projet de salut qu’il apporte et met en œuvre. Toute personne pourra entendre la voix de Dieu si elle médite les Écritures, prie en silence celui qui habite son âme, écoute en vérité l’Esprit l’enseigner. Les mages ont pris la peine de quitter leur lieu de vie, leur travail et leur famille pour aller à la rencontre de Jésus, aussi devrons-nous faire un choix exigeant en donnant la dîme de notre temps pour ces moments quotidiens de prière. Sans cela, ne rêvons pas, nous n’aurons pas cette écoute intérieure, ce cœur à cœur avec Dieu. Nous resterons à la surface de la foi, nous contentant de dire quelques prières du bout des lèvres, nous serons ceux dont Jésus parle en disant qu’ils ont des oreilles et n’entendent pas. La vie spirituelle authentique ne peut pas consister en une écoute extérieure de textes et de mots récités. Elle nécessite l’écoute silencieuse, celle de l’oreille du cœur qui nous permet d’entendre la voix de celui qui est plus intérieur à nous que nous-mêmes. Jésus insiste en disant : « quand tu pries, il te faut entrer dans ta chambre », ainsi désigne-t-il ce lieu intime et intérieur où peut se faire cette rencontre. 

 

Avant de conclure parlons encore de saint Joseph. Quel rôle a-t-il à ce moment, lui à qui sont confiés la Vierge Marie, son épouse et dorénavant leur nouveau-né Jésus ? Dans le récit des mages, Joseph semble en retrait. On n’entend pas sa voix, il n’agit pas explicitement. En réalité, il est le gardien de l’enfant et de sa mère. Il veille « avec un cœur de père » écrivit le Pape François dans une lettre apostolique en 2020 qu’il lui dédia. C’est Joseph qui reçut de l’ange la mission de prénommer cet enfant Jésus. Donner son prénom à un enfant n’a rien d’anodin, cela confirme l’autorité parentale et la responsabilité éducative de Joseph. Dans la précarité de leur vie commune, il apporte tout son concours pour les préserver de la pénibilité de la situation, eux ont dû se réfugier dans une étable, pour se contenter de peu de nourriture pour la jeune maman, pour accueillir dans le calme ceux qui viennent admirer l’enfant-Dieu annoncé aux bergers. Joseph veille sur les siens dans la prière et la vigilance. Humble il est aussi zélé. C’est un jeune père discret, à l’écoute de Dieu, qui l’inspire par la méditation de la Torah et des prophètes, qui lui envoie un ange pour lui donner mission en Égypte de mettre sa famille à l’abri. Jésus disait « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Joseph incarna pleinement cette sainte attitude, et aujourd’hui, il est donné à son tour comme modèle de père aimant, travailleur, tendre, courageux et discret ; n’est-il pas inspirant pour les hommes mariés et pères, qui pourront trouver auprès de lui, en relisant le texte du Pape François, des encouragements pour être les premiers éducateurs, avec les mères, de leurs enfants ? Il n’est pas besoin d’une nouvelle Haute Autorité sur l’enfance pour assumer un rôle dévolu aux parents. Vous parents, exercez la haute autorité faite d’amour et de patience pour donner le meilleur à vos enfants, comme la Sainte Famille. 

 

Avec la joie de la fête de l’Épiphanie, en dégustant des galettes des rois, surtout de bonnes galettes traditionnelles, vivez ce moment en famille ou avec des amis, prenez soin les uns des autres, méditez avec vos enfants le récit biblique et donnez-leur le sens de cette visitation des mages à Bethléem. Je prie avec vous en cette nouvelle année pour que votre foi en Jésus-Christ rayonne et apporte à nos sociétés plus de lucidité et d’amour. 

 

Notre-Père. 

segunda-feira, 30 de dezembro de 2024

SANTOS INOCENTES – 2024

 

     MILITIA SANCTAE MARIAE – Cavaleiros de Nossa Senhora

 


 

                   SANTOS INOCENTES – 2024

 

   Todos os anos esta data nos recorda o massacre dos inocentes por Herodes, massacre por ódio a Jesus, o IIFC/IFCI vem recordar a data e por ela lembrar e pedir que não se esqueçam, no caos moral em que nos encontramos, todos os inocentes massacrados, mais ou menos silenciosamente, pelos “ Herodes” de hoje.

  É dia de fazer memória e lançar alerta:

- por todos os bebés massacrados no ventre materno pelo Aborto, qualquer que seja o método usado, e que todos os anos são milhões em todo o mundo, com a aprovação de leis iníquas:

- por todas crianças inocentes usadas e abusadas por verdadeiros “ vampiros” que as manipulam sexualmente, laboralmente ou psicologicamente;

- por todas as crianças vítimas de guerras que adultos desencadeiam em todo o mundo;

-  pelas crianças que morrem vítimas da fome e da sede em numerosas geografias;

- pelas crianças vítimas dos egoísmos parentais e se vêem abandonadas ou utilisadas como pedras de arremesso entre os pais que as usam para agredir e gerir os ódios recíprocos;

 -por todas as crianças que, sem casa, sem alimento, sem tecto nem amor que vivem abandonadas à sua sorte, vivendo das sobras deitadas ao lixo de uma sociedade do descarte e da abundância escandalosa.   

  Neste dia, 28 de Dezembro, em que lembramos os inocentes massacrados dor Herodes, o IIFC/IFCI vem tentar “ abanar” as consciências dos decisores políticos, económicos e de todos os adultos em geral que todas estas crianças, nascidas ou por nascer, têm um direito fundamental que tem de ser respeitado e promovido: O DIREITO A UMA VIDA DIGNA e AMOROSA.

   Num tempo que já é o do JUBILEU DA ESPERANÇA, façamo-nos esperança viva e peregrinos da Esperança num mundo melhor e mais justo para com todos e em particular para com as crianças nascidas ou por nascer!

 

Braga, 28.XII.24

 

O Presidente Internacional do IIFC/IFCI

            ( Peregrino da Esprança)

quarta-feira, 25 de dezembro de 2024

ORAÇÃO DE SANTO ODÃO de Cluny para o Natal *

 

                                 ORAÇÃO DE SANTO ODÃO de Cluny para o Natal *

 

«Ó Senhora e Mãe de Misericórdia, Vós, que nesta noite, deste à luz o Salvador, dignai-Vos na Vossa bondade  interceder por mim  com as Vossas orações ¸ eu me refugio na Vossa gloriosa e única  gravidez, Mãe boníssima.

Inclinai também os ouvidos da Vossa bondade para as minhas orações. Temo tanto que a minha vida desagrade a Vosso Filho! E já que foi por Vós, minha Senhora, que ele se manifestou ao mundo, graças a Vós também, eu suplico-Vos que Ele tenha piedade de mim sem demora.»  Amen.

 

·         Monge beneditino do Mosteiro de Cluny (França) de que foi o 2º Abade, dando origem aos beneditinos Negros (de hábito preto). Este Mosteiro está na origem do ramo  cluniacense, mais conhecidos só por beneditinos. Nasceu em 878(?) e faleceu com 64 anos a 18 de Novembro de 942.


                                          


                                                             Santo Odão ( Odon) de Cluny

 

 

terça-feira, 24 de dezembro de 2024

“ QUEM CALA, CONSENTE” e a popotização do Natal

 

                   “ QUEM CALA, CONSENTE” e a  popotização do Natal

 O povo tem razão. Temos estado muito calados face a ataques sistemáticos à nossa identidade cultural e espiritual. É indecente este nosso silêncio cobarde quando os nossos valores e a verdade da nossa história são torpedeados nada inocentemente.

Da publicidade convidativa ao consumo desenfreado e destruidor da nossa “ casa comum”, a Terra já baniram toda e qualquer referência ao Natal, à sua essência.

O que é o Natal? Uma pergunta aparentemente estúpida. Mas não é.

Já muitos dos nossos concidadãos e destes muitos que se  dizem cristãos já não sabem que a palavra Natal significa nascimento e vem do latim, nossa língua mãe, DIE NATALIS, o dia do nascimento. Caíu o die e ficou Natalis que deu origem a natal. E o DIE NATALIS por excelência é o dia do nascimento de Jesus Cristo. Por isso, o Natal é a celebração do nascimento de Jesus.

Com o decorrer do tempo, a esta grande celebração cristã, foram-se acrescentando “ anexos”, como por exemplo, a árvore de Natal que chegou a Portugal pela mão do segundo marido da nossa Rainha Dona Maria II, Dom Fernando de Saxe-Cobourgo, um alemão que trouxe esse costume da sua pátria de origem e que rapidamente se alargou a todo o nosso país. Depois veio um velhote decrépito, o Pai Natal, que primeiro era o S. Nicolau, também do norte da Europa e, logo de seguida este foi “ colonizado” pela Coca-Cola americana.

S. Francisco de Assis foi o “ pai” do primeiro presépio que se espalhou por toda a cristandade. Passaram, depois, a ser construídos presépios nas igrejas, conventos, mosteiros, palácios e nas mais humildes casas, como uma representação de figuras de barro ou de madeira que procuravam, com mais ou menos imaginação, reconstituir o ambiente e protagonistas do nascimento de Jesus. Ficaram célebres em Portugal as preciosas representações do século XVIII do grande ceramista e escultor Machado de Castro e da sua escola.

Mas o materialismo ateu e relativista, consumista no superlativo, foi retirando as marcas do Natal. Fizeram-se desaparecer os presépios. Em seguida o seu lugar passou para o Pai Natal. Depois, apagou-se este velhote  substituído por estrelas. E estas deram origem a formas que em  nada nos ajudam a situar o Natal no seu autêntico sentido ( basta ver as iluminações públicas das nossas terras! ).

Mas a guerra surda ao Natal não se ficou por aqui. Dou um exemplo:

Num anúncio de uma grande cadeia de hipermercados, o Natal só existe onde está uma horrível e lasciva hipopótama, bamboleante… Já nem o velhote pai Natal aparece. A exaltação do consumo leva a este disparate “ sem pés nem cabeça”!

O Natal deixou de ser a comemoração do nascimento de Jesus. Foi capturado e  aproveitado para consumir e consumir muito, mesmo inútil e desnecessário. Já não bastavam as iluminações públicas de onde foram retirados todas as referências a este nascimento salvador como agora nos “ vendem” a toda a hora uma hipopótama!

Mas, sabem porque fazem isto aos símbolos cristãos, mesmo aos mais sagrados? Por que somos um bando de cobardes por este roubo da nossa identidade cristã. Não somos capazes de nos revoltarmos e de fazer ouvir a nossa voz de protesto. Estaremos reduzidos a uns pobres e sôfregos consumidores?

Um Santo Natal para os meus leitores!

 

Carlos Aguiar Gomes

segunda-feira, 23 de dezembro de 2024

AQUELE MENINO JESUS

 

                                AQUELE MENINO JESUS

 

 

   Nas minhas andanças como geólogo, procurei colectar amostras de rochas, minerais e fósseis por todo o sítio por onde andei. Assim, fiz (ainda continuo a fazer!) uma colecção razoável destes testemunhos geológicos da actividade da Terra e da vida nela.

   Como não poderia deixar de ser, das muitas vezes que fui aos Açores, trouxe sempre um bom carregamento de amostras que guardo religiosamente. E tenho-as um pouco por toda a minha casa, pegando o vício a alguns netos.

   A propósito de uma destas amostras, um pedaço de lava “ encordoada”, de pequenas dimensões mas muito bela, e de um lindíssimo e pobre Menino Jesus em terracota (comprei - o no Museu do Convento de Jesus em Aveiro há uns largos anos e que é uma cópia do que faziam as Freiras até à extinção das Ordens Religiosas em 1834), nasceu um poema de Natal que faz parte do meu livro “ SUITE LUSITANA” de que se esgotaram as duas edições.

  Para os meus leitores deixo  esse poema com os votos de um SANTO NATAL e de um Feliz 2025!

                                             AQUELE MENINO JESUS

 

Numa amostra de mão

Que tenho na mesa de trabalho

E me recorda a actividade de um vulcão,

Coloquei, sem dar conta, um Menino Jesus.

Agora, olho p`ra Ele e vejo , admirado,

Que a vida s`espelha ali:

Aquele Menino que é Paz, Amor e Luz

Repousa em tranquilidade

Sobre antigo testemunho

De profunda inquietação.

 

 

Sem que o diga,

Vejo-me nesse quadro tal como sou:

Inquieto, incómodo e sem alento,

Apesar do Menino que repousou

Um dia no meu coração sedento

E me desperta constantemente

P`rá Paz, Amor e Luz

Que é Ele, o Menino Jesus!

 

Num tempo em que fizeram um profundo “ resert” dos símbolos do Natal e se “ popotizou” este e a publicidade nos convida ao consumo desenfreado, num tempo em que também  muitos enfeites das ruas não passam de cristais de gelo ou formas que nada têm a ver com o que é o Natal  nem  com a nossa cultura e o decrépito e velho Pai Natal foi apagado, permitam-me, caros leitores, que vos convide a fazer um presépio em casa, mais ou menos simples, mas um verdadeiro presépio que nos convida a nunca esquecer o que é, verdadeiramente, o Natal, o dia do nascimento do Senhor - «natalis dies Domini»,  expressão latina que originou a nossa palavra NATAL!

Que  nas vossas casas, estimados leitores, não falte um presépio! Um presépio que nos remeta para o nascimento do Salvador do mundo. No fundo esta é a centralidade desta grande festa cristã que não podemos nem devemos deixar paganizar. Com alegria familiar, construamos um presépio e à sua volta recordemos aquele primeiro Natal em que Jesus nasceu numa gruta pobre e despojada de todo o conforto.

Feliz e santo Natal para todos.

Carlos Aguiar Gomes

 

sexta-feira, 20 de dezembro de 2024

Message fraternel de Mgr Philippe Christory

 



Viens Seigneur Jésus, viens parmi nous !

Message #308 du vendredi 13 décembre 2024

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Cathédrale de Chartres, côté Nord, petit édicule de style renaissance  construit vers 1520-21 par l’architecte Jehan de Beauce pour y installer l'horloge.


Comment ne pas évoquer l’ouverture de la cathédrale Notre Dame de Paris les samedi 7 et dimanche 8 décembre en la fête de l’Immaculée Conception ? Effectivement, pour reprendre les mots du président de la République, y entrer c’est vivre un choc d’espérance. L’espace est magnifique et lumineux. Je m’y suis rendu avec le désir de prier, de confier à Dieu le diocèse de Paris qui fut le mien, dans cet espace sacré où j’ai reçu des mains de Monseigneur Lustiger l’ordination presbytérale en 1992. J’ai prié sur sa tombe, lui qui dort paisiblement en attendant la résurrection finale dans le chœur où chante magnifiquement la maîtrise de Notre-Dame. Dieu était au centre des deux célébrations d’ouverture. Monseigneur Laurent Ulrich a pris la place du Christ au milieu de nous face au monde politique présent avec respect, pour indiquer le chemin et nous présenter le maître du lieu, Jésus-Christ. Dans notre monde politique agité, nos cathédrales sont de sublimes oasis de beauté qui offrent à tous une invitation à la paix intérieure et à lever les yeux pour échapper aux médiocrités politiques et à la morosité sociale. Jésus-Christ n’a-t-il pas promis de nous donner sa paix, non pas comme le monde la donne mais comme il nous la transmet, avec amour et compassion ? Son invitation est permanente : « venez à moi ». Si vous avez la chance d’entrer dans cette magnifique église, n’omettez pas de prier pour vous mettre en présence du Christ, car vous entrez alors dans la demeure de Dieu. Comme Dieu le dit à Moïse « Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! (Ex3,5) » 

 

On dit que l’Espérance est une vertu qui nous fait voir le Ciel que nous attendons patiemment. À Chartres, comme à Paris, le visiteur lève spontanément son regard vers les voûtes. Les bâtisseurs l’avaient voulu ainsi : l’édifice est une métaphore du ciel. Il nous invite à regarder vers les hauteurs et exprime notre espérance de la Jérusalem céleste. L’Espérance est tellement nécessaire aux hommes à quelques jours de Noël. Nous la désirons pour tous les syriens conscient de la grave fracture ethnique en leur pays, en priant pour les chrétiens d’Homs, d’Alep, de Damas et d’ailleurs, certains parlant et célébrant le Christ dans sa langue originelle, l’araméen. Pourront-ils vivre en paix dans ce merveilleux pays défiguré et ruiné par la guerre et une dictature criminelle ? Ces situations méritent notre prière car là-bas tout est possible, le mal ou le bien. 

 

Le temps de l’Avent progresse vers la fête de la nativité du Sauveur. En lisant le prophète Isaïe, chantre d’une promesse à venir et voix de Dieu qui annonce un messie, résonnent ces mots « consolez, consolez mon peuple » (Is 40,1). Là est le désir profond de Dieu qui déclare que le crime est expié. En effet, le peuple hébreu avait trahi le Dieu de leurs pères en ouvrant la porte de leur cœur obscurci aux faux dieux, en désobéissant à la parole des prophètes que Dieu leur envoyait. Aussi Isaïe annonce enfin le message nouveau, celui de la reconstruction de l’alliance, anticipant le retour à Jérusalem pour le peuple déporté et rendu esclave à Babylone. Bientôt « se révèlera la Gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Ainsi l’amour infini de Dieu est comparable au désir du bon berger qui rassemble ses brebis, qui secourt la brebis perdue, qui conduit ses brebis à la bergerie et les nourrit dans l’enclos protégé des prédateurs. « Il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent ». Dieu demande au prophète d’élever la voix : « Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! » (Is 40,9) En notre époque, Dieu cherche des voix qui parlent en son nom aux humains qui n’ont pas accès à sa parole. Pensons à ces millions d’enfants qui ne connaissent ni Jésus, ni l’Évangile, ni son message de miséricorde. Étonnamment les demandes de baptêmes continuent à se manifester dans l’Église de France. Pourquoi ces catéchumènes viennent-ils vers Jésus-Christ ? Comme le psalmiste l’écrivait il y a trois mille ans, nos contemporains recherchent la paix, la source de la vérité, la parole de pardon, la fraternité qu’ils portent en germe en eux et voient que l’Église est présente à proximité d’eux et ils viennent frapper à sa porte avec ce murmure discret de l’Esprit en eux : « J’ai cherché le Seigneur, il m’a répondu : de toutes mes frayeurs, il m’a délivré. » (Ps 33,4) Alors ils ajoutent « je demande le baptême ». Pour répondre à leur désir qui ne fait pas de bruit, nous catholiques devons demeurer disponibles et attentifs à leur appel, y répondre par l’écoute, en entrant en conversation avec ces hommes et ces femmes qui aspirent à la rencontre de Jésus.

 

Le temps de l’Avent nous prépare aux célébrations de la nativité. Le couleur violette marque la pénitence et la conversion, elle signifie la nécessaire purification de notre intériorité spirituelle. Le catéchisme le précise : « En célébrant la venue du Christ dans la chair, l’Église exhorte à une conversion sincère et à la vigilance dans l’attente de son retour dans la gloire » (CEC 1095). Pour aller à la crèche, ne devons-nous pas nous désencombrer du superflus, en refusant la course aux achats compulsifs encouragés par les promotions et autre black Friday ? La simplicité doit guider nos choix. Il est fort possible que des amis et des personnes seules attendent un mot, une carte, un appel de notre part. Nos églises sont parées, une crèche y est installée. Sa présence n’est-elle pas le signe qu’une communauté de chrétiens y résident et en entretiennent la beauté afin que des passants s’y arrêtent un instant ? Dans certaines paroisses de France, comme j’ai pu le vivre avec beaucoup de joie en étant curé, des messes tôt le matin appelées messes de rorate rassemblent des fidèles à la seule lueur de bougies. Cette expression désigne la rosée du matin qui descend sur l’herbe à l’instar du Verbe divin descendu dans le sein de Marie. Alors la parole et l’eucharistie ouvrent la journée et éclairent rencontres et travaux qui suivront. Les dimanches d’Avent, on ne chante pas le Gloria en attendant de le reprendre avec les anges et les bergers quand nous accueillerons l’enfant nouveau-né lors de la nuit de Noël. Ainsi tout est calme, c’est un appel au silence, à la méditation et à la vigilance ce qui indique en réalité un appel à veiller dans la prière. En nos maisons, nous retrouvons la douceur et le bienfait de demeurer calmes et suspendus à l’avènement du Sauveur. Nos foyers sont ces petites églises domestiques où la lecture de l’évangile se fait en famille. Essayons de vivre cela durant les prochains jours. 

 

À Chartres, le Jubilé des 1000 ans de la crypte permet de parcourir cet espace en méditant la vocation du chrétien qui marche avec Jésus-Christ, accompagné de la Vierge Marie, présence maternelle. Durant les prochains jours et lors des vacances scolaires, pourquoi ne pas prévoir votre venue afin de vivre le parcours jubilaire avec enfants ou amis ? « En accueillant l’Annonciation et en donnant son “oui”, Marie est devenue la Mère de Jésus et la Mère de tous. Son exemple guide les fidèles durant l’Avent à se préparer dans la foi et la disponibilité à accueillir le Sauveur » (CEC 484-487). Regardons l’étoile du matin, la Vierge Marie. Invoquons-la et, comme elle le fit, conservons en nous-même le souvenir des grâces divines, la mémoire de ces moments lorsque Dieu nous a touchés, encouragés voire consolés. L’Esprit Saint vient nous entourer et il éclaire notre vie. Marie a le désir profond que nous accueillons son Fils en nous, en faisant nôtre sa Parole lumineuse. 

 

Prions ensemble et je vous propose les paroles en latin d’abord puis en français de l’hymne traditionnelle de l’Avent, maintenant que vous comprenez le sens du mot rorate. 

 

Rorate cæli desuper,
et nubes pluant iustum :
aperiatur terra,
et germinet salvatorem.

 

Traduisons : 

Cieux, répandez d'en haut votre rosée,
et que les nues fassent pleuvoir le Juste :
que la terre s'ouvre
et qu'elle enfante le Sauveur.

 

Notre-Père

+ Phillipe Christory, Bispo de CHARTRES

20+C+M+B+25

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