sexta-feira, 4 de abril de 2025

Message fraternel de Mgr Philippe Christory - Bispo de Chartres

 

Message fraternel de Mgr Philippe Christory

Avec Jésus, n’est-ce pas le temps du réveil ?

Message #324 du vendredi 4 avril 2025

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Un jeune participant à la retraite des fiancés du diocèse de Chartres, quand il n'est pas d'âge pour prier le chapelet !


C’est le mois d’avril, le printemps est là avec les heures d’été et les longues soirées lumineuses. Nous pourrions nous assoupir spirituellement, or ce n’est pas le moment de fléchir. Sommes-nous prêts à accueillir Jésus ressuscité à Pâques ? Nos décisions prises pour ce carême, les tenons-nous ? Jésus se plaint du sommeil des apôtres : « vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ? » (Mt 26,40) Pourquoi leur faire ce reproche ? Car, dit-il, « l’esprit est ardent, mais la chair est faible ». Heureusement, nous avons encore de belles journées devant nous avant Pâques pour aimer et servir. Car il s’agit bien de cela : prier, jeûner et partager en vue de répandre la civilisation de l’amour, guidés par la lumière de l’évangile. Reprenons-nous, il n’est pas trop tard pour faire un grand ménage extérieur et intérieur de la maison. Dépoussiérons ce qui est resté inchangé. Par exemple, accueillons la miséricorde divine dans le sacrement de la réconciliation. Préparons-nous à vivre la fête de Pâques en suppliant Dieu afin de recevoir sa grâce pleinement. Comprenons que le don de l’Esprit Saint est tellement plus grand que ce notre imagination imagine. En effet, ce don consiste à recevoir Dieu lui-même, celui qui a créé ce monde, pas moins, puisqu’en Lui toute création est un acte d’amour, une communication de son être qui est amour. Rappelons-nous de la parabole du fils prodigue proclamée dimanche dernier à la messe. Le fils prodigue nous représente avec notre fragilité et notre médiocrité. Dieu est dans le visage de ce vieux père qui a partagé ses biens. Il a accédé à la demande exigeante de son fils cadet qui désirait prendre la route et affirmer son indépendance. Mais pour quel gâchis ? Tout ce bien durement acquis par des décennies de travail fut perdu dans le jeu et les relations impures avec des femmes. Alors ce fils est revenu, triste et détruit, déshonoré mais encore habité par un faible espoir, celui de devenir ouvrier de son père pour avoir une paillasse et un peu de pitance. Il s’est mis en route vers la maison paternelle, crotté et affamé. 

 

Or ce Père l’accueille en l’embrassant, chaque jour il l’a guetté de ses yeux fatigués. Son cœur cultivait la certitude que le fruit de sa chair reviendrait à la maison et, qu’importe son état physique et son péché, son cœur demeurait ouvert pour lui, le fils toujours aimé. Quelle merveilleuse charité ! Dieu est ainsi pour celui qui se retourne vers Lui après avoir erré si loin de Lui. Cependant, quelle est notre perception de ce Dieu-Père ? Avons-nous la moindre idée de ce qu’est l’amour infini de Dieu ? Nous sommes tellement tentés de nous fabriquer un petit dieu à notre mesure qui ne nous condamne pas lorsque nous le quittons et le rejetons. Un dieu qui apporte des solutions à nos problèmes matériels. Un dieu qui aide mais qui ne demande pas de changer de vie pour Lui. Alors nous prenons le risque d’en faire une idole, un faux dieu loin de ce qu’il est en vérité ! Penser que nous le connaissons est absurde. Aucun mot ne cerne sa nature divine, aucun texte ne peut le décrire tant il est au-delà de tout, infini et indéfinissable. Même lorsque saint Jean dit que Dieu est Amour, nous sommes incapables de comprendre ce propos puisque nous projetons sur Dieu nos perceptions fondées sur notre expérience de l’amour humain, expérience limitée et parfois si blessante. Tant de personnes pourtant religieuses veulent ramener Dieu à leur concept de Dieu. Mais alors ce n’est plus Dieu. Même les musulmans qui égrènent 99 noms de Dieu ne peuvent dire qui il est, et le mot amour n’est pas dans la liste. Notre vocabulaire, si riche pourtant, ne permet pas la compréhension de son être. Heureusement nous pouvons dire qu’il est vivant et qu’il nous aime. Il nous a connu et aimé bien avant que nous soyons conçu dans le sein maternel. 

 

Comment approcher Dieu dans ce temps de carême pour vivre de sa Parole ? Jésus est Dieu fait homme et par son humanité, dont nous avons une connaissance partielle dans les évangiles, nous comprenons un peu la nature de Dieu. En priant en silence, « l’Esprit de Dieu vient au secours de notre faiblesse » (Rm 8,26), dit saint Paul; alors nous recevons peu à peu, par notre fidélité vécue au long des années qui passent, une intuition de son amour pour nous. Il faudrait plus qu’une vie pour saisir une partie de cela. Nos sens peuvent parfois vibrer, mais ils ne nous apprennent pas encore ce que Dieu est. Il EST, tout simplement et, par Jésus, il a promis de demeurer avec nous, aussi en ces jours de carême nous nous tournons vers lui en l’invoquant humblement. Dans la prière, quand nous lisons un passage de l’évangile, nous pouvons nous figurer la scène, nous représenter mentalement les personnages, entendre les mots de Jésus attentif aux besoins des auditeurs. Cela peut nous toucher et nous permettre de nous identifier, en imaginant que nous sommes un des protagonistes de ces rencontres. Par le partage communautaire de la Parole, persévérons ensemble au sein de nos communautés dans cette écoute priante. Ne craignons pas ces jours de sécheresse où nos sens ne perçoivent rien. Dans ces situations, demeurons en sa présence en lui parlant intimement. Les psaumes nous sont d’un grand secours, ils nous aident à nous maintenir dans cet état de grâce. 

 

Quand vous recevrez ce message, en ce vendredi matin, je serai à Lourdes pour l’assemblée printanière des évêques de France. Revenir dans ce lieu béni qui vit la rencontre de la Vierge Marie et de sainte Bernadette apporte une joie spirituelle profonde soutenue par la présence de la foule des gens simples, parfois pauvres en humanité et souvent malades. Autour d’eux, se dévouent des bénévoles merveilleux qui les assistent, les nourrissent, les promènent jusqu’à la grotte de Massabielle, prient le chapelet et assistent à la messe. Il se vit une humanité authentique, concentrée et reliée dans un amour partagé et débordant. Qui vient à Lourdes quelques jours ne peut pas en repartir inchangé, ou alors c’est que son cœur est demeuré fermé. Je suis ébahi par le rassemblement du fraternel des lycéens qui se tiendra du 12 au 17 avril, proposant à plus de 10 000 lycéens d’Île-de-France de prier, de louer Dieu, de partager, d’écouter la Parole, de vivre sous le regard de Jésus-Christ des moments fraternels. Ce sera le plus grand groupe d’adolescents chrétiens en France. Je découvre que diverses provinces ecclésiastiques de France initient de telles rencontres car la demande est bien là. À Chartres, pour le moment, nous voyons que la retraite à Taizé à l’automne attire des lycéens. Nous imaginons que si tant de jeunes sont venus vivre avec nous la célébration des cendres qui ouvrait le carême, il en existe un nombre encore plus grand qui n’ont pas encore osé faire ce pas ou ignoraient comment le faire. Saurons-nous les rejoindre, les écouter et leur parler afin qu’ils aient des réponses de foi à leur désir intérieur de sens ? Avons-nous prévu un accueil spécifique lors des messes des Rameaux et à Pâques ? Il y a là une belle intention de prière à porter en communauté. 

 

Pour conclure ce message, je vous propose ce passage de Paul : « Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,1-5). Jésus n’ignore pas les drames que peuvent subir ses disciples. Nous persévérons et cela demande du courage. L’auteur de l’épître aux Hébreux dit : « courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi » (Hb 12,1-2). La source du courage se trouve dans l’intimité vécue avec Jésus par la prière et les sacrements, soutenue par notre vie ecclésiale. Certains missionnaires dans des pays lointains ont persévéré sans voir les fruits de leur travail, ainsi saint Charles de Foucault qui ne baptisa personne. Aujourd’hui les chrétiens, toutes confessions confondues, sont persécutés et brimés en Inde, en Corée du Nord, en Chine, en Iran, en Algérie, au Nicaragua et d’autres pays. Au Nicaragua, un régime anti-chrétien violent s’est instauré depuis peu dans cette terre pourtant chrétienne, les prêtres et les évêques sont emprisonnés ou ont dû partir. Les biens sont confisqués. Tant d’œuvres d’entraide et éducatives sont fermées par pure idéologie démoniaque. Comment comprendre que l’amour et la solidarité promus par l’évangile du Christ soient autant dénoncés et combattus ? « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » ajoute saint Paul.

 

Aussi, en avant, allons au large à la rencontre du Christ. Nous commémorerons bientôt la mort et la résurrection du Christ et nous chanterons sa Gloire. Aussi prions les uns pour les autres, demandons la paix pour notre société qui recherche un avenir. Les armes ne peuvent sauver l’âme. Une fois fabriquées, elles ne servent en rien au bonheur des hommes. Préférons les écoles et les universités, les lieux de vie et de culture. En ouvrant nos cœurs au gens que nous croisons, nous ne laissons pas les fake-news et les prophètes de malheur saper l’envie de vivre. Je prie pour qu’avec vos charismes et vos talents, l’Église promeuve toujours la fraternité et le bien commun, c’est-à-dire le bien de chacun, quel qu’il soit.

 

Notre-Père

+ Philippe Christory, Bispo de Chartres

Prière à Jésus flagellé, par l'Abbé Désiré-Hippolyte Pinart (1806-1854)

Pourrais-je, mon doux Sauveur, douter encore de votre Amour, quand je Vous vois tout couvert de plaies et tout en sang ? Non sans doute, car chacune de Vos plaies est un garant trop certain de l'Amour que Vous me portez. De chacune de Vos blessures sort une voix qui me demande Amour pour Amour. Une seule goutte de votre sang suffisait pour me sauver ; mais Vous voulez tout le donner sans réserve, afin que, sans réserve, je me donne tout à Vous. C'en est donc fait, je me donne tout à Vous ; acceptez-moi, et aidez-moi à Vous être fidèle. 

Ô Jésus couvert de plaies, voilà donc l'état dans lequel Vous ont réduit nos iniquités ! Ô Bon Jésus, nous avons péché, et c'est Vous qui êtes puni ! Que Votre immense Charité soit à jamais bénie, et Vous-même soyez aimé comme Vous le méritez, de tous les pécheurs, et de moi en particulier qui, plus que les autres, Vous ai méprisé. Oui, mon doux Sauveur, je Vous vois tout couvert de plaies ; je regarde Votre beau visage ; mais, hélas, il me paraît horrible, livide et tout souillé de sang et de crachats. Mais plus je Vous vois défiguré, ô mon Seigneur, plus Vous me paraissez beau et aimable.Et que sont en effet toutes ces choses qui Vous défigurent, sinon des marques de la tendresse de votre Amour pour moi ? 

Je Vous aime, Jésus, couvert de plaies et déchiré pour moi ; je voudrais aussi me voir déchiré pour Vous, comme tant de martyrs qui ont eu ce bonheur. Mais si je ne puis maintenant Vous offrir des plaies et du sang, je Vous offre du moins toutes les contrariétés qui m'arriveront ; je Vous offre mon cœur, et je veux Vous aimer le plus tendrement que je pourrai. Et qu'est-ce que mon âme doit désormais aimer avec le plus de tendresse, sinon un Dieu flagellé et épuisé de sang pour moi ? Je Vous aime, ô Dieu d'Amour ! Je Vous aime, Bonté infinie ! Je Vous aime, et ne veux cesser de dire, en cette vie et en l'Autre : Je Vous aime, je Vous aime ». Amen

quarta-feira, 26 de março de 2025

D’après Saint Euthyme (377 - 473)

Comment l’âme déplorera-t-elle sa vie coupable, et la multitude de ses péchés ?

Elle ne sait plus ce qu’elle doit dire à Marie, la très chaste ; la terreur la saisit, que le Ciel et l’Immaculée Elle-même viennent à son secours.

Comment confesser ses fautes, surtout les graves et les honteuses ? Qu’arrivera-t-il d’elle ? Que pensera le prêtre, se demande-t-elle ?

Vous au moins, ô Souveraine, Vous aurez pitié et douceur pour cette âme faible et même pécheresse. Quoiqu’elle ait marché dans la voie du péché, ô Vierge immaculée, quoiqu’elle n’ait pas convenablement trouvé le chemin du salut ; elle a recours à votre bonté : ne la méprisez pas aujourd’hui que son cœur se repent.

L’âme sérieuse pense sans cesse, ô très pure, à l’heure de sa mort et au terrible tribunal ; mais l’habitude du péché l’entraîne violemment à le commettre de nouveau ; portez-lui secours.

Le mortel ennemi de ceux qui cherchent le bien ayant vu combien elle est nue et sans défenseur, combien elle est éloignée des saintes vertus, il s’élance pour la dévorer.

Prévenez-le et écartez-le, ô grande Reine.

Ö douleur, par l’arrogance de son esprit, l’âme a eu le malheur de souiller en elle l’image de Dieu : hâtez-Vous, ô Vierge, d’accourir à son secours.

Alors que l’armée des anges tremble devant la puissance de votre divin Fils, l’âme pécheresse est sans crainte, elle se laisse submerger par le péché, et son cruel ennemi le démon se rit de son sort. Ö grande Reine, Vous au contraire, relevez l’âme en perdition, par votre main puissante.

Âme pécheresse et irréfléchie, le jugement est redoutable et le châtiment horrible et sans fin. Néanmoins, viens te prosterner devant la Mère de ton juge et de ton Dieu.

Ô Vierge sans tâche, cette âme remplie de ténèbres par ses nombreux péchés ; cette âme qui a perdu tout éclat, donnez-lui une fontaine de larmes, afin qu’elle efface ses péchés, guérisse ses plaies et obtienne la vie éternelle.


25 de Março, dia do DIREITO das crianças por nascer

MILITIA SANCTÆ MARIÆ

Cavaleiros de Nossa Senhora

Newsletter – Março 2025

O Instituto Internacional Familiaris Consortio é um sector de actividade da Militia Sanctae Mariae – cavaleiros de Santa Maria, vocacionado para proteger e defender as grandes e decisivas causas da Vida Humana e da Família. De carácter internacional, está presente no Brasil, França, Portugal e Reino Unido. Em comunhão com a Doutrina Social da Igreja, vincadamente centrado nas questões estruturantes e vitais referidas. O seu guia de acção é Exortação Apostólica “Familiaris Consortio” de S. João Paulo II, Magno, bem como a Encíclica, do mesmo Papa, “Evangelium vitae”.

Num momento em que o DIREITO À VIDA está fortemente ameaçado nunca será demasiado insistir-se de que a vida humana nem é referendável nem objecto de destruição mesmo legalmente aprovado em instâncias legisladoras nacionais ou internacionais.

Um dos documentos magisteriais católicos mais importantes e fundamentais para se conhecer o valor da vida humana é sem dúvida a Encíclica de S. João Paulo II Magno, datado de 25 de Março de 1995 e estamos a referir-nos à EVANGELIUM VITAE, sobre o valor e significado da vida humana. Assim, no dia em este notabilíssimo documento celebra 30 anos, como poderíamos não assinalar a efeméride? Se o não fizessemos, estaríamos a trair as nossas finalidades principais.

Vem, pois, a propósito, recordar a EVANGELIUM VITAE e tentar suscitar em todos a vontade de a (re)ler, difundir e aplicar os ensinamentos de S. João Paulo II Magno em todos os ambientes culturais a começar pelas escolas, paróquias, movimentos familiares, entre outros.

Nesta notável e atemporal Encíclica, S. João Paulo II Magno escreveu, com repro à nossa inquietação: 

“Como não pensar na violência causada à vida de milhões de seres humanos, especialmente crianças, constrangidos à miséria, à subnutrição e à fome, por causa da iníqua distribuição das riquezas entre os povos e entre as classes sociais? Ou na violência inerente às guerras, e ainda antes delas, ao escandaloso comércio de armas, que favorece o torvelinho de tantos conflitos armados que ensanguentam o mundo? Ou então na sementeira de morte que se provoca com a imprudente alteração dos equilíbrios ecológicos, com a criminosa difusão da droga, ou com a promoção do uso da sexualidade segundo modelos que, além de serem moralmente inaceitáveis, acarretam ainda graves riscos para a vida? É impossível registar de modo completo a vasta gama das ameaças à vida humana, tantas são as formas, abertas ou camufladas, de que se revestem no nosso tempo!

11. Mas queremos concentrar a nossa atenção, de modo particular, sobre outro género de atentados, relativos à vida nascente e terminal, que apresentam novas características em relação ao passado e levantam problemas de singular gravidade: é que, na consciência colectiva, aqueles tendem a perder o carácter de «crimes» para assumir, paradoxalmente, o carácter de «direitos», a ponto de se pretender um verdadeiro e próprio reconhecimento legal da parte do Estado e a consequente execução gratuita por intermédio dos profissionais da saúde. Tais atentados ferem a vida humana em situações de máxima fragilidade, quando se acha privada de qualquer capacidade de defesa. Mais grave ainda é o facto de serem consumados, em grande parte, mesmo no seio e por obra da família que está, pelo contrário, chamada constitutivamente a ser «santuário da vida». (E. v. nº 10 e 11)

Sim, há aspectos à vida humana que “levantam problemas de singular gravidade: é que, na consciência colectiva, aqueles tendem a perder o carácter de «crimes» para assumir, paradoxalmente, o carácter de «direitos», a ponto de se pretender um verdadeiro e próprio reconhecimento legal da parte do Estado e a consequente execução gratuita por intermédio dos profissionais da saúde. Tais atentados ferem a vida humana em situações de máxima fragilidade, quando se acha privada de qualquer capacidade de defesa. Mais grave ainda é o facto de serem consumados, em grande parte, mesmo no seio e por obra da família que está, pelo contrário, chamada constitutivamente a ser «santuário da vida».

Não nos dá que pensar?

Neste dia do DIREITO das crianças por nascer, 25 de Março, queremos ser uma das vozes dos mais frágeis entre os mais frágeis e desprotegidos, aqueles a quem não é dado o direito a nascer.

Pela VIDA HUMANA. Sempre e sem condições.

Braga, 25. Março.2025

O Presidente do IIFC/IFCI 


segunda-feira, 24 de março de 2025

Inspiré de S. Bernard


Vous avez appris la nouvelle de la part de l’Archange, Marie, et la manière dont il doit s’accomplir, l’un et l’autre merveilleux.
Réjouissez-vous, fille de Sion, tressaillez de joie, fille de Jérusalem.
Puisque Vous avez entendu cette parole de joie, nous souhaitons entendre de votre bouche l’heureuse réponse qu’appellent nos désirs, afin que tremblent d’allégresse nos os humiliés (Ps. 50.10). Vous avez appris l’évènement et Vous y avez cru ; aoutez foi également à la façon dont il s’accomplira. On Vous a dit que Vous concevriez un fils, non de l’homme mais du Saint Esprit.
L’Archange attend votre réponse : il va être temps qu’il retourne auprès de Dieu, Qui l’a envoyé.
Le monde entier, prosterné à vos genoux, se joint à cette prière ; car c’est à vos lèvres qu’est suspendue la consolation des misérables, le rachat des captifs, la délivrance des captifs, en un mot le salut de tous les enfants d’Adam. 

Hâtez-Vous de donner votre réponse. 

Ô Souveraine, prononcez cette parole qu’attendent la terre et les enfers et les cieux. Répondez bien vite à l’ange ou plutôt par l’ange, au Seigneur. Prononcez une parole et vous recevrez la Parole. Proférez votre parole et Vous concevrez la Parole divine. Émettez une parole éphémère et Vous posséderez la Parole éternelle.
Pourquoi tarder ? Pour trembler ?
Croyez, confiez-Vous et accueillez.
Humble, sachez être audacieuse ; réservée, n’ayez pas peur.
Il n’est pas question que votre simplicité virginale renonce maintenant à son habituelle prudence, mais voici bien la seule occasion où Vous ne devez pas craindre de Vous montrer présomptueuse.
La pudeur vous inspirait un louable silence, mais maintenant la ferveur doit Vous inciter à parler.
Vierge bienheureuse, ouvrez votre cœur à la foi, vos lèvres au consentement, votre sein au Créateur.
Le désiré de toutes les nations est là Qui frappe à votre porte.
Oh ! S’il allait passer son chemin tandis que Vous tardez, et s’il fallait recommencer à chercher avec angoisse Celui que votre cœur aimé. 

Levez-Vous, courez, ouvrez !
Levez-Vous par la foi, courez par la dévotion, ouvrez par le consentement.

domingo, 23 de março de 2025

JÉRÔME LEJEUNE - DEFENSOR DOS MAIS FRÁGEIS ENTRE OS FRÁGEIS

 

Pierde el Nobel y gana el Cielo: avanza la canonización del descubridor del «síndrome de Down»

Proceso de beatificación de Jerome Lejeune

Esta tarde, en Notre Dame, se cerrará la fase de investigación diocesana del proceso de beatificación de Lejeune, médico e investigador, padre de la genética moderna y mundialmente reconocido como descubridor de la trisomía 21, el sïndrome de Down. Y lo que es más importante, una vida de amor de Dios y santificación como padre de familia, en el desarrollo de sus actividades profesionales, familiares y científicas.

En 1969, Jérôme Lejeune estaba en «cresta de la ola», aclamado en todos los centros de investigación del mundo. Comienzan las campañas del aborto en Europa y Estados Unidos. Como cuenta su hija Clara en Life is a Blessing: A Biography of Jerome Lejeune, se declaró en contra y se le cerraron repentinamente todas las puertas, desapareció hasta el punto de que nadie lo entrevistó cuando hizo su descubrimiento:

Creo que en 1971 fue a Estados Unidos y realizó un discurso en el National Institute for Health y después de esto mandó un mensaje a mi madre diciendo: «Hoy he perdido mi Premio Nobel». En el discurso habló sobre el aborto, diciendo, «ustedes están transformando su instituto de salud en un instituto de muerte».

El proceso está impulsado por la Asociación de amigos de Lejeune. En 2004, Fiorenzo Angelini, Presidente del Consejo Pontificio para la Pastoral de la Salud solicitó formalmente la incoación del proceso, en el décimo aniversario de la muerte del científico. La fama de santidad aconsejó abrir el proceso en 2007.

Años antes, en 1997, Juan Pablo II, en la JMJ de París, acudió a rezar ante la tumba de su amigo y primer presidente de la Academia Pontificia para la Vida.

Lejeune soñaba con curar el «síndrome de Down», para ello creó una fundación que a día de hoy continúa su trabajo. Como contaba su hija en una entrevista el año pasado:

Mi padre quiso crear esta fundación cuando todavía estaba vivo, porque él sabía que tendría que retirarse y quería que su investigación continuase. Al principio fue su proyecto. El día antes de morir, fui a verlo y me dijo que estaba muy triste por sus pacientes, porque ellos no entenderían que los había tenido que dejar. Dijo: «los estoy abandonando y ellos no van a entender porque ya no estaré con ellos nunca más».

Yo le contesté: «Ellos lo entenderán. Lo entenderán mejor que nosotros». Y me dijo: «No, ellos no lo entenderán mejor, pero si más profundamente». Y después de esto, cuando él murió, nosotros pensamos que podríamos hacer algo más por ellos.

Después de año y medio pusimos en marcha una fundación dedicada al la investigación y tratamiento no sólo del síndrome Down sino también de otros síndromes de enfermedades mentales de origen genético. Creamos un centro en Francia de investigación genética y tenemos un comité que distribuye las ayudas a los diferentes grupos que están en todo el mundo.

Hemos fundado 60 proyectos con 32 equipos en los Estados Unidos, y estamos en proceso de comenzar una fundación en los Estados Unidos que se encargará de más investigación y tratamiento.

El tratamiento real no existe en la actualidad, ya que los investigadores están trabajando en solucionar este problema genético. El patrimonio genético de los niños es correcto, simplemente se repite como un disco rallado. Mi padre siempre decía que un niño con síndrome Down es más niño que otros; es cómo si no estuviese acabado del todo. Así que si ese gen pudiese ser silenciado el niño podría ser normal.

Y este es realmente el futuro de la medicina, reparar el código genético. Por tanto no es descabellado que podamos tratarlos algún día. La dificultad estriba en que se gasta mucho dinero en realizar el diagnóstico y en matarlos, hasta tal punto que si pudiéramos tener sólo un 10% de este dinero para investigación, podríamos ya haber conseguido la cura.

Instituciones y gobiernos no es que estén apoyando poco, es que van por caminos diametralmente opuestos. Países como Dinamarca se han marcado el objetivo de conseguir eliminar el síndrome. Eso sí, por el famoso método de eliminar a todos los afectados; quieren conseguir la «sociedad perfecta» en 2030. Por experiencia puedo contar que en España no le vamos a la zaga, tanto por los altos índices de niños asesinados como por la mentalidad eugenésica que se está instalando.

Uno de los síntomas más claros es que ya prosperan las demandas por «nacimiento injusto». Terrorífico nombre. Quedan lejos de las cifras USA, 4,5 millones de dólares, y acá tienen que conformarse con 280.000 €.

Como, por encima de demás consideraciones, esto es un problema de conversión, es un buen momento para pedirla, por la intercesión del Lejeune:

Oh Dios, que has creado al hombre a tu imagen y le has destinado a compartir Tu Gloria, te damos gracias por haberle dado a tu Iglesia el profesor Jerónimo Lejeune, eminente servidor de la vida.

Él supo poner su penetrante inteligencia y su fe profunda al servicio de la defensa de la vida humana, especialmente de la vida en gestación, en el incansable empeño de cuidarla y sanarla. Testigo apasionado de la verdad y de la caridad, supo reconciliar, ante los ojos del mundo contemporáneo, la fe y la razón.

Concédenos por su intercesión, según tu voluntad, la gracia que te pedimos, con la esperanza de que pronto sea contado entre el número de tus santos.
Amén.

Con aprobación eclesiástica
Mons. ANDRÉ VINGT-TROIS
Arzobispo de París

Se ruega comunicar las gracias recibidas a :
Postulation de la cause de béatification et de canonisation du Serviteur de Dieu Jérôme Lejeune Abbaye Saint-Wandrille
F- 76490 SAINT-WANDRILLE - FRANCIA

Ora pro nobis.

sexta-feira, 21 de março de 2025

Rezar pelos mártires, “a elite da Igreja”,

 


Fundação AIS
Rezar pelos mártires, “a elite da Igreja”, é a proposta da Fundação AIS para os portugueses nesta Quaresma

Rezar pelos mártires“a elite da Igreja”, é a proposta da Fundação AIS para os portugueses nesta Quaresma

Lisboa, 20 de Março de 2025 | Paulo Aido

Nigéria, Paquistão, Burquina Fasso, Moçambique, Médio Oriente... Em muitos países e regiões do mundo os cristãos são perseguidos e discriminados por causa da sua fidelidade a Jesus. Para os ajudar, a Fundação AIS está a promover nesta Quaresma uma grande campanha de oração e de solidariedade e milhares de portugueses estão a receber em suas casas uma pequena revista em que se recordam histórias de homens, mulheres e crianças que têm vivido a sua fé até ao limite, até ao martírio.

O que têm em comum o padre Thaddeus, as Irmãs Appollonia, Aparecida, Georgina e Samar Mikha ou o padre Edegard? Todos eles sabem por experiência própria o que significa a perseguição aos cristãos, o que significa ajudar famílias forçadas a fugir de terroristas, de multidões em fúria, o que significa dar conforto a quem perdeu tudo o que tinha.


Nigéria, Paquistão, Burquina Fasso ou Moçambique, são apenas alguns dos países onde a comunidade cristã mais tem sofrido nos últimos anos, a par do Médio Oriente. Para sensibilizar a opinião pública para esta realidade que tantas vezes ainda é desconhecida, e para apoiar concretamente a Igreja que nestes países e regiões permanece lado a lado com as populações em maior sofrimento, a Fundação AIS lançou uma grande Campanha nesta Quaresma.


Ao longo destes dias, milhares de portugueses estão a receber em suas casas uma pequena revista em que se recordam histórias de mártires, de homens, mulheres e crianças que têm vivido a sua fé até ao limite, até ao martírio. Como recorda a directora do secretariado nacional da AIS, “os mártires têm sido a elite da Igreja, aqueles que deram a vida por amor a Cristo, testemunhando a sua fé até ao último instante”. Esta realidade, alerta ainda Catarina Martins de Bettencourt, “não pertence ao passado e em muitas partes do mundo, os Cristãos continuam a ser perseguidos, torturados e assassinados simplesmente porque acreditam em Jesus”.


UM DESAFIO PARA OS PORTUGUESES


É para eles que a Fundação AIS promove a sua campanha nesta Quaresma. Uma campanha que procura ser também um desafio para que os portugueses compreendam que a perseguição religiosa é algo de concreto, real, que acontece nos dias de hoje e que exige a nossa maior solidariedade.


“Se estivéssemos no lugar deles, até onde iríamos para defender a nossa fé? Teríamos força para resistir?”, pergunta Catarina Bettencourt, lembrando que estas questões não são opção, não são uma escolha para os cristãos que vivem nestes países. Esta é a dura realidade de todos os dias.


E é para ajudar estes cristãos que são “a elite da Igreja”, que a Fundação AIS está a mobilizar os portugueses. Rezar por eles e ajudá-los activamente é a proposta da Campanha da AIS para esta Quaresma. Uma Campanha destinada a reforçar o auxílio a comunidades concretas, como tem acontecido com os deslocados vítimas do terrorismo em Cabo Delgado, Moçambique, e que têm recebido ajuda de emergência; ou com apoio jurídico e social para meninas vítimas de casamento e conversões forçadas no Paquistão; ou ainda, por exemplo, para crianças de famílias cristãs que foram forçadas a fugir da Planície de Nínive, no auge da violência jihadista no Iraque no Verão de 2014.


CAMPANHA GLOBAL


Esta é uma Campanha global. Além de Portugal, todos os 23 secretariados da Fundação AIS, espalhados pelo mundo, estão mobilizados no mesmo propósito. Regina Lynch, presidente executiva internacional da AIS explica que se pretende “reforçar a presença da Igreja em lugares onde a fé está a ser atacada”. Para isso, explica, pretende-se promover inúmeros projectos. É o caso da “construção ou reconstrução de edifícios da Igreja e outras estruturas, de programas de cura de traumas, do apoio à formação de padres e religiosos e da ajuda de emergência a comunidades de cristãos deslocados”. Tudo isto para que “a esperança não se extinga”, diz Regina Lynch.


Além disto, e por ser fundamental também o diálogo inter-religioso para a construção da paz“a Fundação AIS está a promover projectos que fomentam o entendimento entre as diferentes comunidades religiosas”, diz ainda a responsável. “A reconciliação é um caminho essencial para evitar novos casos de perseguição e para construir sociedades mais justas e fraternas”, conclui Regina Lynch. [LER MAIS +]

Do Médio Oriente a África, há um clamor imenso por justiça, há um apelo constante por ajuda. Os Cristãos são perseguidos e precisam de esperança. É para lhes dar esperança que a Fundação AIS está a promover esta Campanha nesta Quaresma. Uma Campanha de oração e de solidariedade para com estes cristãos que são, sem sombra de dúvidas, a elite da Igreja.

Message fraternel de Mgr Philippe Christory - Bispo de Chartres

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