domingo, 31 de janeiro de 2021

PAPA proclama o DIA MUNDIAL DOS AVÓS

O Papa: em julho, o primeiro Dia Mundial dos Avós e dos Idosos

Será realizado a partir deste ano, no quarto domingo de julho, próximo à festa dos Santos Joaquim e Ana, avós de Jesus e permitirá, como anunciado neste domingo por Francisco no final da oração do Angelus, recordar e celebrar o dom da velhice e daqueles que, antes de nós e para nós, guardam e transmitem a vida e a fé.

Gabriella Ceraso, Silvonei José – Vatican News

A nossa memória, as raízes dos povos, a ligação entre gerações, um tesouro a ser preservado. Isto é o que os idosos e os avós são no pensamento do Papa, um verdadeiro "presente" cuja riqueza muitas vezes esquecemos. Por esta razão, como anunciado no final do Angelus, Francisco decidiu dedicar-lhes um Dia Mundial, a partir do próximo mês de julho. O ponto de partida do Pontífice é a Festa da Apresentação de Jesus no Templo, em 2 de fevereiro, quando dois idosos, Simeão e Ana, "iluminados pelo Espírito Santo, reconheceram Jesus como o Messias". E esta é a primeira grandeza daqueles que nos precederam no caminho da vida:

O Espírito Santo ainda desperta pensamentos e palavras de sabedoria nos idosos: sua voz é preciosa porque canta os louvores de Deus e conserva as raízes dos povos. Eles nos lembram que a velhice é um presente e que os avós são o elo entre as diferentes gerações, para transmitir aos jovens a experiência da vida e da fé.

Um Dia para não esquecer

Hoje, mais do que nunca devido à pandemia que primeiro os colocou em risco e sacrificou tantos, os idosos muitas vezes permanecem sozinhos e longe de suas famílias, e ao invés disso, devem ser preservados como uma memória a ser transmitida. Daí a decisão do Papa:

Os avós, tantas vezes são esquecidos e nós esquecemos esta riqueza de conservar as raízes e transmitir. E por esta razão decidi instituir o Dia Mundial dos Avós e dos Idosos, que será celebrado em toda a Igreja, todos os anos, no quarto domingo de julho, próximo à festa dos Santos Joaquim e Ana, os avós de Jesus.

Avós e jovens: sonho e profecia

Dos avós aos jovens: o vínculo é muito estreito, o diálogo deve ser constante. O Papa tem reiterado isto muitas vezes ao longo do tempo, até mesmo dizendo que sonha com "um mundo que viva precisamente do abraço deles". Foi o que retornou a enfatizar nesta ocasião especial:

É importante que os avós se encontrem com os netos e que os netos se encontrem com os avós, porque - como diz o profeta Joel - os avós diante dos netos sonharão, terão a ilusão e os jovens, tomando força dos avós, seguirão adiante, profetizarão. E precisamente 2 de fevereiro é a festa do encontro dos avós com seus netos.

Au Cœur des Hommes sur les pas de saint Joseph

 

Au Cœur des Hommes sur les pas de saint Joseph

Au Cœur des Hommes sur les pas de saint Joseph

D’Antoine Bordier :

Le 8 décembre 2020 à Rome, le pape François fêtait l’Immaculée Conception de la Vierge Marie et les 150 ans de la proclamation par le pape Pie IX de saint Joseph « Patron de l’Eglise Universelle ». Il lançait, aussi, l’année saint Joseph, qui se clôturera le 8 décembre prochain. Au Cœur Des Hommes, une association atypique, a décidé de fêter aussi ce saint, époux de la Vierge Marie et père adoptif de Jésus. Son Délégué Général aborde, lors d’un long entretien, les questions qui se posent sur la masculinité, la paternité, et, la virilité. En ces temps troublés, où le nombre de divorces explose et où ces valeurs semblent avoir disparu, l’homme déboussolé serait-il de retour ?

Bertrand Chevallier-Chantepie, vous êtes le Délégué Général de cette association, pouvez-vous vous présenter ?

Avant de me présenter, il faut que je vous parle de la genèse de mon implication dans cette association qui existe depuis 7 ans. Tout a démarré en 2016, quand un parent d’élève de l’école de ma fille m’a proposé de participer à un weekend entre hommes. J’ai trouvé l’idée aussi séduisante que surprenante (à l’époque, c’était plus que tendu dans mon couple). J’en ai été profondément marqué. Là où je croyais être seul au monde avec mes problèmes insolubles, j’ai découvert que j’étais au contraire entouré par d’autres gars, qui semblaient aller parfaitement bien et qui trempaient dans la même gadoue. Et puis, j’y ai vécu une guérison intérieure avec une confession, qui m’a littéralement libéré. L’aventure ACDH a commencé comme cela. Sinon, pour répondre à votre question, je suis marié et père de 3 enfants. Professionnellement, j’ai travaillé pendant 20 ans dans le milieu informatique. Avec ACDH, j’ai compris que ma voie n’était pas de vendre des infrastructures informatiques pour équiper les datacenters, mais de travailler avec la personne humaine pour la faire grandir. J’ai co-fondé Revelacio avec un ami rencontré au sein d’ACDH, Olivier Lantelme. Revelacio est un cabinet destiné à accompagner la transformation du management vers la réconciliation durable des enjeux économiques, humains et environnementaux via une conscience de la dignité de la personne humaine au cœur de toute relation.

 Votre foi semble jouer un rôle important dans votre vie. Est-ce que vous la vivez, aussi, en couple, en famille ?

J’ai grandi dans une famille catholique. Ma véritable conversion, LA rencontre, remonte à une nuit d’adoration en Pologne, pendant les JMJ de 91. Là, j’ai une l’immense grâce de rencontrer le Père à travers son Fils. Il m’a saisi pour la vie à travers une parole claire et puissante, une présence sidérante. Depuis je m’efforce de mener ma vie en présence de Jésus, et de Le laisser agir à ma place. Se mettre en Sa présence est un défi de chaque instant qui impose une fine conscience de soi et juste distance vis-à-vis de ses automatismes intérieurs qui nous font quitter l’instant. Ma femme, rencontrée quelques jours après cet événement fondateur lors des JMJ, m’a ensuite permis de grandir dans ma foi. Depuis, nous n’avons cessé de chercher Dieu et de nous laisser modeler par Lui, même à travers les épreuves y compris les crises de couple et la maladie.

Parlez-nous davantage de votre association. Est-ce que l’homme, sa masculinité, sa paternité, sa virilité sont en voie de disparition ?

La question primordiale et initiale derrière la fondation de l’association ACDH est « Qu’as-tu fait de tes rêves de gosse ? ». Ces amis se sont retrouvés dans une abbaye à l’occasion d’un enterrement de vie de garçon et ont partagé leurs intuitions et réflexions la nuit durant. Sans savoir comment s’y prendre, ils s’en sont ouverts à Mgr Rey (NDLR : évêque de Fréjus-Toulon), qui les a encouragés. Nous étions dans un lieu magnifique, à la Sainte Baume. L’homme est malade, il est blessé. Et pour retrouver son âme, il doit oser à la fois visiter son cœur, lieu de ses désirs enfouis et quitter ses attaches intérieures après s’être équipé pour la route. D’où le nom de l’association. Nous organisons des camps entre hommes. Le premier camp a eu lieu en 2014. Nous en avons organisé une demi-douzaine, depuis. Cette année, nous allons innover avec le lancement des camps père-fils (14-18 ans) assez disruptifs, focalisant sur deux piliers : la transmission et la relation. Ça va décoiffer autant pour les pères que les fils.

Au-delà de vos camps, quels sont vos objectifs ?

L’objectif d’ACDH est de fortifier l’homme dans sa mission particulière en lui redonnant les clés de lecture de son identité personnelle, fondamentale et non négociable. Une personne humaine bien construite est d’abord consciente qu’elle est une personne humaine. La question venant immédiatement après, est relative à la masculinité et la féminité. Il n’y a pas d’autre option : je suis homme ou je suis femme. Et les réponses ne sont pas si faciles car la vie nous malmène, le monde nous embrouille, les lois actuelles mortifères nous accusent. Où trouver une réponse claire et facile afin de répondre aux questions d’identité masculine ? ACDH propose une expérience impactante, intégrant les trois dimensions corps-cœur-esprit. Le moteur de vie est un mélange de désirs profonds du cœur de l’homme, de sens à la vie, de dons et de talents. Dans ce moteur, il y a des grains de sable qui le grippent comme des croyances limitantes, des freins et des peurs issues de l’enfance. Nous abordons également l’urgence d’identifier sa mission, de prendre conscience de sa responsabilité personnelle et de l’enraciner dans un engagement. Cette année, nous proposons 4 camps de 3 jours, pour les hommes de 20 à 77 ans, quel que soit leur état de vie (au Mont Saint Michel, à la Chartreuse et et à la Sainte Baume), et 2 weekends père-fils, âgés de 14 à 18 ans une proposition nouvelle et disruptive (en forêt de Fontainebleau et dans le Puy-de-Dôme).

Le 8 décembre dernier, l’Eglise fêtait l’Immaculée Conception, les 150 ans de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Eglise Universelle, et, le pape François lançait « l’année saint Joseph ». Comment avez-vous vécu cela ? Ne sommes-nous pas là, avec saint Joseph « au cœur des hommes » ?

Absolument ! J’ai vécu cette décision du pape avec une grande joie, d’autant plus que c’est l’année où nous lançons ces weekend père-fils. Nous marchons sur les pas de saint Joseph. La filiation nous semble essentielle, et plus encore au moment où la loi autorise la filiation sans père. Il faut bien comprendre que l’homme ne nait pas homme, il le devient. Il doit en effet parcourir une quête tout au long de sa croissance pour quitter le féminin d’où il vient puisque fusionnant totalement avec sa maman au moment de sa gestation et même après sa naissance, donc le garçon arrive au monde totalement féminin. Cela a été le cas aussi pour Jésus. Le rôle du père est essentiel dans ce cheminement de croissance et de quête vers son identité d’homme. Le père fait grandir, il sépare et prépare à la mission de vie. Joseph a eu ce rôle et cette mission sainte, confiée par le Père, d’accompagner Jésus sur son chemin de croissance. Nous essayons de suivre son exemple.

Saint Joseph, le chaste époux de la Vierge Marie et le père adoptif de Jésus, est donné en exemple par le pape pour les hommes de notre temps. Qu’est-ce qui vous attire chez ce saint : sa masculinité forte, sa paternité douce, son rôle de chaste époux ?

Ce qui me plaît beaucoup avec saint Joseph, c’est d’abord qu’il est « juste » devant Dieu, c’est-à-dire saint, et qu’il l’est avant d’avoir été appelé à être le père adoptif de Jésus. Donc, on sait par-là que Joseph connaît Dieu avant d’avoir accueilli le Fils. C’est ce à quoi nous sommes tous appelés. Marie donne son Fiat face à l’ange Gabriel, Joseph donne le sien en face de l’ange du Seigneur. Joseph est docile à l’Esprit Saint d’une manière déconcertante, et cela m’interpelle quant à ma capacité à lâcher prise et à m’abandonner à la providence. Dès lors, comment nous rapprocher du modèle de Joseph comme homme ? Le corollaire de cette question : comment devenir un saint ? La sainteté est un véritable combat, une lutte pied à pied avec notre inclinaison naturelle au péché. Joseph avait clairement livré ce combat avant que sa mission ne lui soit confiée.

Au Cœur des Hommes répond à un triple défi : celui de la masculinité vécue sans tabou, celui de la paternité heureuse, et, celui du bon époux. Est-ce que vous rejoignez Rudyard Kipling, et, son fameux poème : « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie…Tu seras un homme, mon fils»?  Comment réussir ce triple défi ?

Je dirais que la mission d’époux et de père se pose naturellement sur une masculinité assumée et bien intégrée. Avant d’être père, avant d’être un époux, je suis un homme. Et si ce socle est de travers, mal intégré, mou, sans fondement, c’est tout l’édifice qui risque de s’écrouler tôt ou tard. On ne le voit que trop. Nous recevons moulte enseignements sur le rôle du père ou d’époux, mais sur ce qu’est un homme, c’est le silence total. Or c’est la racine de notre vocation. C’est un fait objectif essentiel, comme le nez au milieu du visage. On a l’impression que la crainte du féminisme, qui s’est inséré jusque dans nos sacristies, ou l’ignorance du sujet font taire nos prêtres devenus timides voire circonspects au sujet de la virilité, parfois même sujet de raillerie. Le modèle de virilité par excellence, c’est le Christ. Doux avec les doux, fort avec les forts. Kipling nous offre un magnifique poème au sujet de la virilité. 

Philippe Oswald, ancien journaliste, avait écrit, en 1998, le livre : Debout les pères ! 23 ans plus tard, la masculinité semble très malmenée, méprisée voire piétinée pour ne plus exister. Que pensez-vous de ce qu’il écrit : « Le XXIe siècle doit retrouver la juste relation homme/femme et celle du père et de la mère vis-à-vis des enfants. Chacun ayant un rôle bien spécifique à jouer, rôle corrélé à la différence sexuelle. »

Cette perte d’identité n’est pas une question d’opinion mais de faits qui se manifestent dans les divorces de 75% des couples parisiens et un triste 50% en province. Sans identité, comment voulez-vous construire qui que ce soit ? Proposer une loi qui favorise le divorce plutôt que d’aider les couples est criminel. Rédiger et voter des lois bioéthiques permettant de produire artificiellement des enfants pour la recherche ou commander des enfants à partir de gamètes congelés est totalitariste. Et, que penser de celles et ceux qui votent ces lois, dans la nuit ? Certains me trouveront un peu dur, mais il est temps de nous réveiller. Tout cela m’amène à méditer avec une des dernières paroles du Christ en croix : « Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Notre ennemi n’est jamais la personne humaine, mais son aveuglement et ses actes mortifères.

Comment en sommes-nous arrivés-là ? Ne sommes-nous pas passés d’un extrême à un autre ? Où la femme n’avait ni âme, ni le droit de vote, à sa toute-puissance où « elle a fait un bébé toute seule », elle divorce sans avoir besoin de se justifier (+ de 80% des divorces sont initiés par les femmes).

La femme est perdue tout autant que l’homme. Peut-être encore plus que l’homme. Quand la femme est perdue elle fait comme Eve : elle (re)prend le contrôle. Quand l’homme est perdu, il fait comme Adam, il se cache dans sa lâcheté, il se dérobe et accuse Eve. Dieu part à sa recherche et le supplie : « Où te caches-tu ? ». Le Dieu fidèle nous aime inconditionnellement (heureusement !) ; nous devrions sauter sur l’occasion pour Lui sauter dans les bras et revenir à Lui dans la vérité de notre vie faite d’action et d’inaction, de contrôle abusif et de lâcheté criminelle.

Pour conclure, comment vivre heureux dans le couple ?

La clé de la paix dans les couples ? Voilà une question difficile et douloureuse. On peut commencer par des choses simples, par exemple que chacun aille bien personnellement et individuellement sans faire reposer son mal être sur les épaules de son conjoint. On peut, aussi, se détendre et nous rappeler que nous sommes faits pour l’amour inconditionnel du Père, dans une union parfaite à Dieu, et que l’amour de notre conjoint, même le meilleur du monde, ne pourra jamais l’égaler ni s’en rapprocher. Cette espérance procure une grande joie ! C’est comme cela que l’on approche du bonheur.

Entretien réalisé par Antoine BORDIER, photos ACDH


Publication permise par " lesalonbeige.fr"

S. JOSÉ, PAI DE TERNURA



EM ANO JOSEFINO, meditemos na ternura de S. José
 

S. Bento, Hoje e sempre // St. Benoît , aujourf`hui et toujpours

S. BENTO, HOJE E SEMPRE


“Escuta, filho, os preceitos do mestre e inclina o ouvido do teu coração; aceita de boa mente o conselho dum pai cheio de ternura e põe-no em prática...”.
(S. Bento, in Regra, Prólogo).



O Santo Patriarca, S. Bento, inicia a Regra que deu aos seus monges usando quatro verbos significativos:
- escutar
- inclinar (o ouvido)
- aceitar
- pôr (em prática)
.

E estes verbos estão dispostos por uma ordem que não é casual. S. Bento convoca para uma missão pessoal:” voltar para Aquele de quem (o leitor) (...) te afastaras”. E para voltar, o nosso Santo Patriarca indica qual o meio e o modo de regressar.

Escutar será o primeiro passo, isto é, ouvir com atenção, ou como se diz hoje, numa escuta activa, disponível, pronta, atenta, decidida, comprometida.

Inclinar (o ouvido) não é mais do que entrar em intimidade e na intimidade, com o mais profundo da mensagem e com o mensageiro, ou como dizia Saint-Exupery no Principezinho, com os ouvidos do coração.

Aceitar, como todos sabemos não é só acordo de princípios, com mais ou menos reservas, mas dar um aval total e sem reservas à mensagem, com humildade de quem se entrega à guarda de quem nos convida e convoca.

Pôr (em prática), no fundo é viver de acordo com o que se escutou, inclinando o ouvido do coração e aceitando a mensagem para a viver de forma coerente e fiel, malgrado as limitações de quem escuta , da surdez do nosso coração e das reservas que o nosso orgulho, vaidade ou egoísmo impõem à prática e na prática do nosso agir que, não raras vezes , resvala para a imperfeição de vida.

... Mas, como escreveu o Cardeal Danielou, num livro notável – “A Oração, um problema político” – dos finais da década de 60 do século passado: um cristão é um pagão em conversão permanente. De facto, assim é. No fundo, o grande convite de S. Bento é para a nossa conversão. A minha, a de cada um de nós. S. Bento, obviamente, que se dirigia aos monges do seu tempo. Mas, não é o tempo de S. Bento o tempo de Deus e o tempo de Deus não é este tempo? Creio bem que sim! Tirando aspectos acessórios da sua Regra, esta pode ser uma verdadeira convocatória para este nosso tempo, mais de 1500 anos depois de ele ter nascido. E será tanto mais quanto mais formos capazes de seguir S. Bento. De o seguir para, por ele, chegarmos a Jesus Cristo, único Salvador, ontem, hoje e sempre! De chegarmos ao Senhor Jesus para o anunciar, como dizia S. Paulo, de uma forma muito incisiva: “a tempo e a contra-tempo”. Mas para evangelizar é preciso estar evangelizado, como escreveu Paulo VI, na “Evangelii nuntiandi”.

Estar em conversão permanente, em evangelização própria e, por consequência e imperativo, ser naturalmente um evangelizador. E não é este o nosso papel, a nossa prioridade, aqui e 
agora, como amigos e devotos de S. Bento? Como disse o Papa Francisco I: «as vossas iniciativas sejam “pontes”, estradas que levem a Cristo a fim de caminhardes com Ele. E, neste espírito, permanecei sempre atentos à caridade (...)». «Sede missionários do amor e da ternura de Deus! Sede missionários da misericórdia de Deus, que sempre perdoa, sempre espera por nós e nos ama tanto» (Papa Francisco, 5.V.2013, no dia das Confrarias e Irmandades).

Aqui fica o repto, para mim. Para nós.

--
Carlos Aguiar Gomes

sábado, 30 de janeiro de 2021

A ENCÍCLICA HUMANAE VITAE E A APOSTASIA DOS CRISTÃOS

Em 1968, o Papa Paulo VI escrevia a encíclica Humanae Vitae, que serviu como uma resposta da Igreja ao decadente período histórico — a data de sua publicação coincide com o período das revoluções estudantis, principalmente com a de maio de 1968, que repercutiram no festival de Woodstock. Esses movimentos são a culminância do que já havia sido gestado na escola de Frankfurt. — em que a objetificação do homem, a dessacralização do sagrado e a decadência da moralidade são o denominador comum.

É frequente pintarem a Humanae Vitae somente como “a encíclica que trata da regulação da natalidade”. Entretanto, essa visão reducionista tira de cena o essencial: a encíclica não quer tratar da regulação, ela quer tratar da propagação da vida humana. O cerne da encíclica é a reta cooperação do homem no milagre da vida. E essa questão não é nenhuma “virada” no ensinamento da Santa Igreja, mas a reafirmação da reta doutrina de sempre. Quando o papa promulga a encíclica, ele simplesmente continua dizendo, em alto e bom som, o que a Igreja sempre ensinou. Portanto, os conflitos de aceitação que ela gerou não dizem respeito à própria encíclica e seu conteúdo, mas à falta de fé das pessoas.

A Humanae Vitae foi mal recebida porque, já naquele período, havia um problema de fé. E a fé é uma realidade que, quem perde, não nota que perdeu. Por isso não é estranho notar que muitos dos que rejeitam os ensinamentos da Igreja sobre a reta sexualidade humana, a dignidade da vida familiar, por exemplo, são católicos que frequentam os bancos das nossas Igrejas e as pastorais paroquiais cotidianamente.

Tanto é que, nos meios ditos católicos, não é raro ouvir comentários sobre famílias que lançam mão de métodos contraceptivos — lembrando que todo método contraceptivo é reprovado pela Igreja, inclusive o Billings, se usado com finalidade contraceptiva — usando de falidos argumentos como: “queremos esperar para dar um futuro melhor para nossos filhos”, “não podemos ter muitos filhos em um mundo como este, onde há guerras, fome, violência desenfreada”. No fim das contas, o que se vê é apenas a avareza. Querem “juntar dinheiro” para dar um futuro aos filhos que poderão chegar. Mas que futuro os pais darão se estes filhos não existem? Que futuro darão aos filhos que não nascem?

Se o problema é a fome, as guerras, as dificuldades, por que, em vez de usarem da inteligência para o maléfico controle de natalidade, não a utilizam para melhorar o mundo, diminuir a fome, a violência e as guerras? Não utilizam porque o argumento é falacioso! 

A real verdade sobre o uso dos métodos contraceptivos é que o homem chegou ao ponto da animalidade. Faz-se a castração (ainda que momentânea, como no caso dos contraceptivos) porque já não são mais capazes de se abster do sexo. Bem verdade, dizer que se “animalizaram” é injusto com os animais, que compreendem (pela natureza) que o fim último da relação sexual é a continuação da vida.

Quando Papa Paulo VI fala da união sexual, ele deixa claro a finalidade natural dela: a propagação da vida humana. Quando o sexo está desassociado dessa sua finalidade, condena à morte toda a sociedade. A mentalidade contraceptiva condena o homem à sua própria extinção. Disso entendemos que o maior perigo para os nossos filhos não é a guerra, a fome, a peste. O perigo real é impedir que vejam o céu, porque o dom da vida lhes foi tolhido pela mesquinhez, pela ganância, pela gigante avareza.

Mesmo usando pouco a inteligência, qualquer pessoa nota que a primeira consequência dos anticoncepcionais — e aqui causando revolta em muitos que se dizem católicos — é a infidelidade matrimonial. Isto porque, antigamente, quando se falava em relação sexual, falava-se em compromisso. Nas entrelinhas estava que aquelas pessoas se amavam, que gostariam de ter uma aliança, um vínculo duradouro. Hoje não é mais assim. O que impede um homem ou uma mulher de terem relações sexuais fora do casamento? Nada! Não há mais a noção de fidelidade; tudo é provisoriedade.  

A segunda consequência — e não menos importante — é a manipulação objetificada do outro. Quando o anticoncepcional está em jogo, o outro é apenas minha fonte de prazer, nunca meu oásis de fidelidade.

Enquanto católicos, precisamos exorcizar de nosso meio não apenas esses males já citados, mas também as malditas laqueaduras e vasectomias espirituais. A prática espiritual precisa nos libertar dessa esterilidade na fé. É preciso ser fecundo! O que a Igreja nos ensina nunca pode ser para nós um peso, mas uma experiência do que será pleno no céu. Deus nos chama à fidelidade terrena porque deseja que possuamos a felicidade eterna, porque “aquele que for fiel até o fim será salvo”. (cf. Mt 24, 13).

Autor: Josimar Rodrigues
MSM Brasil

sexta-feira, 29 de janeiro de 2021

Eutanásia * Grave Violação dos Direitos do Homem

De novo, a Assembleia da República, prestou hoje um mau serviço ao país, numa altura em que Portugal contabiliza 11.886 mortes e 698.583 casos de covid-19, estando esta sexta-feira activos mais 1.735 casos em relação a ontem, totalizando 181.811, foi aprovada em votação final global, a Eutanásia!

Felicito os 78 deputados do CDS, Chega, PCP, PSD (55 deputados) e PS (oito deputados), que votaram contra. 1

Pena é, que o Parlamento, local onde deviam estar no verdadeiro sentido da palavra, os representantes do povo, tivesse recusado um referendo sobre o assunto, por receio do resultado final, silenciado ditatorialmente a voz daqueles que diz representar.

É lamentável que apenas 230 pessoas possam decidir por 10 milhões de portugueses, num tema tão importante como o da VIDA.

Ora, o DIREITO À VIDA, como direito civil, de 1.ª geração, decorre da livre actuação dos indivíduos em sociedade, devendo o Estado respeitar o espaço dos cidadãos no gozo e exercício daquele direito.

É também, o DIREITO À VIDA, um direito fundamental consagrado nas constituições dos países civilizados e está estatuído no art.º 24.º, n.º 1 da Constituição da República Portuguesa: “A vida humana é inviolável”, e, no art.º 25 referindo que “O direito à integridade Física e Moral da pessoa é inviolável”.

Igualmente o art.º 3.º da DECLARAÇÃO UNIVERSAL DOS DIREITO HUMANOS, que Portugal adoptou em 1978, refere que “Todo o indivíduo tem direito à vida…”

Os DIREITOS DO HOMEM, como conjunto de direitos essenciais correspondem ao Homem por razão da sua própria natureza, como tal, são universais e aplicam-se a todos as pessoas sem discriminação, tendo como função proteger os indivíduos das arbitrariedades, do autoritarismo, da prepotência e abusos de poder.

A Assembleia da República Portuguesa, reconhecendo a importância da Declaração Universal dos Direitos do Homem, aprovou em 1998 uma resolução, na qual estabeleceu que o dia 10 de Dezembro passava a ser considerado o Dia Nacional dos Direitos Humanos.

O DIRETO À VIDA, também está consagrado na Convenção Europeia dos Direitos do Homem, no art.º 2.º, n.º 1: “O direito de qualquer pessoa à vida é protegido pela lei”. E, no Protocolo n.º 13, de 3 de Maio de 2002, à Convenção para a Protecção dos Direitos do Homem e das Liberdades Fundamentais, Relativo à Abolição da Pena de Morte em quaisquer circunstâncias, os Estados membros do Conselho da Europa, signatários do presente Protocolo (Portugal foi um dos estados signatários), “Convictos de que o direito à vida é um valor fundamental numa sociedade democrática e que a abolição da pena de morte é essencial à protecção deste direito e ao pleno reconhecimento da dignidade inerente a todos os seres humanos….”; Desejando reforçar a protecção do direito à vida garantido pela Convenção para a Protecção dos Direitos do Homem e das Liberdades Fundamentais, acordam no art.º 1: “É abolida a pena de morte. Ninguém será condenado a tal pena, nem executado”.

Perante as violações que poderão ocorrer à Declaração Universal dos Direitos do Homem, à Convenção Europeia dos Direitos do Homem e à Constituição da República Portuguesa, caso o diploma hoje aprovado entre em vigor, importa lembrar algumas das características do Direitos Humanos.

Estes direitos são imprescritíveis, ou seja, não se perdem pelo decurso de prazo; são inalienáveis, não havendo a possibilidade de transferência, seja a título gratuito ou oneroso; são irrenunciáveis, como tal, não podem ser objecto de renúncia; são invioláveis, não podendo, portanto, ser desrespeitados por determinações infraconstitucionais ou por acto das autoridades públicas, sob pena de responsabilidade civil, administrativa e criminal; são universais, pois englobam todos os indivíduos, independente da sua nacionalidade, sexo, raça, credo ou convicção político-filosófica; são efectivos, pelo que o poder público deve actuar no sentido de garantir a efectivação dos direitos e garantias previstas, com mecanismos coercitivos caso seja necessário e são indivisíveis, porque não podem nem devem ser analisados isoladamente (por exemplo: o direito à vida, exige a segurança social - satisfação dos direitos económicos).

A concluir, importa referir que a eutanásia e o suicídio assistido não são práticas de assistência médica e situam-se fora dos princípios da medicina.

É importante relembrar que a Ordem dos Médicos, informou em Junho de 2020 o Parlamento, que recusará qualquer participação na eutanásia, e que a Ordem não integrará comissões e não indicará nenhum médico para participar em processos de fim de vida, mesmo que a lei seja aprovada em Portugal.

O Código Deontológico da Ordem dos Médicos, no Título II, Capítulo II, estabelece no artigo 65º: «1- O médico deve respeitar a dignidade do doente no momento do fim da vida. 2- Ao médico é vedada a ajuda ao suicídio, a eutanásia e a distanásia.»

Também a Ordem dos Enfermeiros deu parecer negativo às propostas apresentadas na Assembleia da República pelos partidos políticos.


Se não são os médicos que vão praticar a eutanásia, quem o fará? Os Enfermeiros? Os auxiliares de acção médica? Os auxiliares de limpeza? Os administrativos? Algum dos deputados que aprovou a lei? Algum serial killer? Eis a questão.

Esperemos que o bem senso impere no Presidente da República, não promulgando esta lei que representa um grande retrocesso civilizacional, ou então, que peça a fiscalização preventiva da constitucionalidade ao Tribunal Constitucional e que este órgão de soberania declare a sua inconstitucionalidade.

 

1 Para Memória Futura presto a minha homenagem aos senhores deputados que tiveram a coragem de votar contra a aprovação deste diploma, enumerando-os um a um:

“Diana Ferreira, Duarte Alves, João Oliveira, António Filipe, Paula Santos, Alma Rivera, Bruno Dias, Jerónimo de Sousa, João Dias (PCP), Cecília Meireles, Ana Rita Bessa, João Pinho de Almeida, Telmo Correia e João Gonçalves Pereira (CDS),  André Ventura (Chega), Paulo Minisco, Isaura Morais, Hugo Oliveira, Emídio Guerreiro, Fernanda Luís, João Moura, Clara Marques Mendes, Bruno Coimbra, Carlos Peixoto, Afonso Oliveira, Duarte Teixeira, Cláudia André, António Cunha, João Marques, André Neves, Firmino Marques, Filipa Roseta, Ilídia Quadrado, Hugo Carneiro, Emília Cerqueira, António Lima Costa, Fernando Ruas, Carla Borges, Alberto Machado, Carla Madureira, Cláudia Bento, Alexandre Poço, Álvaro Almeida, Alberto Fonseca, Artur Andrade, Carlos Silva, Carla Barros, Luís Marques Guedes, Pedro Roque, Ricardo Batista leita, Gabriela Fonseca, Paulo Neves, Sandra Pereira, Rui Cristina, Germana Rocha, Márcia Passos, Paulo Rios de Oliveira, Olga Silvestre, Jorge Salgueiro Mendes, José Cesário, Nuno Carvalho, Jorge Paulo de Oliveira, José Silvano, Paulo Leitão, Pedro Rodrigues, Helga Correia, Pedro Alves, Carlos Alberto Gonçalves, Luís Leite Ramos, Sérgio Marques, Cancela Moura (PSD) e Raúl Castro, Romualda Fernandes, Cristina Sousa, Maria da Graça Reis, Joaquim Barreto, Paulo Porto, Pedro Cegonho, Ascenso Simões, José Luís Carneiro (PS).”

Registei negativamente os nomes daqueles deputados que votaram a favor!

 

* Já no dia 22 de Janeiro me referi a este tema em artigo publicado nos Blogues Risco Contínuo ( https://risco-continuo.blogs.sapo.pt/ ) e Aqui e Agora ( https://aquieagora-msm.blogspot.com/ ) com o título “Haja decência senhores deputados!”.

 

CÓNEGO FERNANDO MONTEIRO - O Celeireiro que partiu e deixou saudades

No passado dia 16 de Janeiro completaram-se dois anos da partida para a Casa do Pai do meu querido Amigo, Cónego Fernando Monteiro.

Um Homem destes, com o seu perfil moral, não passa facilmente pela terra! Passou deixando um rasto que jamais se vai apagar da memória dos que com ele privaram nem das obras que deixou.

Tenho a certeza que S. Bento, a quem tão bem e tanto se dedicou no seu santuário de S. Bento da Porta Aberta (Rio Caldo), naquele dia 16 de Janeiro de 2019 lhe foi abrir a porta do céu.

Em obra que muito recentemente li (e a que tenho voltado inúmeras vezes) – LE GRAND BONHEUR - de Nicolas Diat, o autor descreve com imenso amor o quotidiano de um mosteiro, de um verdadeiro mosteiro beneditino – FONGOMBAULT - e dedica uma série de páginas ao Celeireiro, o monge que tem a seu cargo a difícil tarefa das finanças. Nicolas Diat remete-nos, para falar do Celeireiro, para o capítulo 31 da Regra do Padroeiro da Europa que refere, com clareza:

«… escolher-se-á para Celeireiro do mosteiro alguém que seja sábio, de carácter amadurecido, sóbrio, nem guloso, nem altivo, nem turbulento, nem injusto, nem negligente, nem pródigo, mas cheio do temor de Deus e que seja como um pai para toda a comunidade» .

E o autor interroga-se e interroga os seus leitores: “Que homem virtuoso possui tantas qualidades? Existe um só?”.

Na realidade, S. Bento, exige do Celeireiro um carácter e uma postura que não são muito correntes e, então nos dias de hoje, pior ainda! Com que diligência tem, o Celeireiro, de administrar tudo no quotidiano da vida monástica!

Ao longo de muitos anos pude constatar que o Cónego Fernando Monteiro reunia estas qualidades todas e, creio, não foi por acaso, que teve tantas e tão difíceis tarefas de Celeireiro a desempenhar quer no âmbito da arquidiocese, quer do Cabido, Paróquias que tão zelosamente administrou, obras de índole sócio-caritativa e, nos últimos anos, o rigor e caridade com que presidiu à Mesa Administrativa de S. Bento da Porta Aberta. Aqui, nestas funções, posso afirmar que ele foi um verdadeiro Celeireiro. Recordo, como se agora o estivesse a ouvir, quando se contavam as esmolas dos devotos e peregrinos, tarefa árdua, que me dizia sempre, como ar mais sério e intenso: «Este dinheiro deveria ser contado de joelhos!». Via em cada moeda o sacrifício de quem a tinha posto aos pés de S. Bento, as suas dores e o seu reconhecimento. Não, não era um dinheiro qualquer. Era a prova da gratidão de milhares de peregrinos e das suas aflições. Era “sagrado” e como tal tinha, e foi com ele, e tem sido, de ser administrado com rigor e respeito máximo por quem ali tinha depositado, quem sabe, o dinheiro de tantas privações. Sei que, também noutras funções agiu sempre assim e com um respeito inquestionável para com os seus superiores mesmo que nem sempre estivesse de acordo, sem deixar de dizer o que lhe ia na alma com franqueza e caridade. O Padre Fernando tinha, também o sentido vivido da obediência aos seus superiores, mesmo quando discordava.

Passados dois anos, todos os dias me recordo dele e procuro seguir-lhe os passos na dedicação e serviço.

O Cónego Fernando Monteiro, o nosso P. Fernando como gostava de ser chamado, não era um carreirista. Almejou em toda a sua vida só e simplesmente SERVIR, servir desinteressadamente, pondo o interesse dos pobres em primeiro lugar a quem se dedicou até ao fim da sua vida. Servia os pobres, todos e os pobres de todas as pobrezas, como se estivesse a servir o seu e nosso Senhor Jesus Cristo. Nunca ambicionou títulos e honrarias que via sempre com efémeras e que nada lhe diziam. A sua ambição e preocupação foi sempre aquela que S. Bento indica para o Celeireiro dos mosteiros: servir com rectidão, justiça, rigor, bom senso, desinteresse e deixando-se para o fim.

Este esboço de retrato ficaria incompleto, o que seria grave, se não referisse que, apesar destas virtudes acima indicadas, o P. Fernando era um Homem que amava a sã convivialidade. Também aqui era um Homem para os outros. Sabia, propiciava e saboreava com imenso prazer esses momentos. Com que alegria os partilhava com alegria e boa disposição com os seus amigos! A sua partida deixou um lugar vazio e é por causa deste vazio que não o esqueço. Faz-nos falta. Conforta-nos, porém, a “comunhão” dos santos e sei que ele estar ocupado, também connosco.

Que este Celeireiro com quem vivi tantos e tantos momentos de alegrias e de tristezas olhe por este pobre pecador e sua família, sem esquecer os seus amigos.

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Carlos Aguiar Gomes









sábado, 23 de janeiro de 2021

Pequeno Manifesto


A Milícia de Santa Maria, fundada na França por D. Gérard Lafond, OSB e estabelecida no Brasil desde 2012, vem manifestar a sua incondicional defesa da dignidade da vida humana, afirma de forma clara e objetiva que o aborto não é um direito e sempre se tratará de um crime vil, covarde e uma extrema violência contra o ser humano em sua natureza e uma grave ofensa a todo o gênero humano. 

Nossa Senhora, Nossa Doce Mãe, rogai pela vida dos que sofrem e padecem pela tristeza do abandono, da trágica indiferença à dor alheia e a insensibilidade ao maior dom que existe, que é o dom da vida. 

Nossa Senhora,  Nossa Doce Mãe, inspirai-nos e fortalecei-nos nas batalhas.

João Batista Passos, MSM 
Indigno Servo de Nossa Senhora.

Haja decência senhores deputados!






Há poucas horas atrás, os “representantes do povo???” no Parlamento Português aprovaram na especialidade, o diploma que legaliza a prática da eutanásia, que contou com os votos favoráveis do PS, BE e PAN, o voto contra do CDS-PP e PCP e abstenção do PSD.

Não está aqui em causa a aprovação do diploma em questão (eu digo sim à VIDA), pois os deputados podem aprovar o que muito bem entenderem e fazem-no, muitas vezes, contra aquilo que prometem em campanhas eleitorais. O que está em causa é o momento escolhido para a aprovação de uma lei que vai permitir a legalização da morte a pedido…


© iStock

Numa altura em que a Humanidade sofre os efeitos de uma grave pandemia, que atinge a todos sem excepção, sobretudo os mais idosos, numa altura em que a grande maioria dos hospitais está a atingir os limites da sua capacidade e com os profissionais de saúde completamente exaustos. Num dia em que Portugal regista 13544 novos casos, o segundo registo mais alto de sempre, e conta com 5630 pessoas internadas, mais 137 do que no dia de ontem e 221 mortes, atingindo assim um novo máximo diário.

Numa altura em que Portugal é o país (até ao dia de ontem) com mais novos casos de Covid no mundo e é o segundo nas mortes (por milhão de habitantes).

Numa altura em que a Agência europeia alerta para risco “muito elevado” de contágio das novas variantes do SARS-CoV-2, susceptíveis de levar a taxas mais elevadas de hospitalização e morte em todos os grupos etários, mas sobretudo para os grupos etários mais velhos ou com comorbidades

Numa altura em que as mortes por covid-19 atingem novos máximos, e em que os internamentos hospitalares aumentaram 84% desde o início do ano.

A votação deste diploma podia e devia ter sido adiada, pois perante uma pandemia, a resposta nunca é a morte, mas sim a VIDA.

Não contentes com a falta de sensibilidade demonstrada pelo momento que atravessamos, os senhores deputados preparam-se para no próximo dia 29 de Janeiro procederem à votação final global deste diploma.

Que pena não se aplicar aos deputados o dever de confinamento que se exige que os cidaãos cumpram!

Numa altura em que as famílias portuguesas estão em sofrimento e alheias ao que se passa extra pandemia, designadamente ao que é aprovado na AR, eis que é aprovado este diploma.

“O povo é quem mais ordena” não tem qualquer valor para aqueles que se dizem seus representantes, pois em Outubro passado, rejeitaram uma iniciativa popular de referendo sobre a eutanásia.

Tenham vergonha senhores deputados, pois prestaram um mau serviço ao país!

José Aníbal Marinho
Cavaleiro da Milícia de Santa Maria - Portugal

sexta-feira, 22 de janeiro de 2021

O Venerável Lejeune e S. João Paulo II, Magno


 

LEJEUNE Venerável - Nota do IIFC/IFCI


NOTA PARA A COMUNICAÇÃO SOCIAL

O Instituto Internacional Familiaris Consortio é uma fundação da MILITIA SANCTAE MARIAE – cavaleiros de Nossa Senhora para a promoção e defesa da VIDA Humana (da concepção à morte natural), da Família e da Liberdade de Educação e está presente no Brasil, França e Portugal.

O IIFC- Portugal rejubilou com a declaração de Venerável do Professor Jérôme Lejeune, seu co-patrono.

O Professor Lejeune é exemplo de cientista e de Homem de Fé que sacrificou um Nobel à defesa do direito a nascer das crianças com Trissomia 21. Aliás, foi a sua descoberta da origem genética deste erro genético, o que pela primeira vez se observou na relação património genético/doença. Pode dizer-se que Lejeune é o “pai” da genética médica.

A sua dedicação à Ciência ao serviço dos doentes e a sua Fé inquebrantável que o tornou um amigo de S. João Paulo II,Magno, que lhe pediu organizasse o Conselho Pontifício para a Família de que foi o primeiro presidente.

Na visita pastoral que fez a França, depois da morte de Lejeune, e de forma imprevista, o Papa foi rezar junto do túmulo de Jérôme Lejeune, o que evidencia o grande apreço que tinha por este grande Homem.

No dia em que foi divulgada a aprovação de “virtudes heroicas” de Lejeune por parte do Papa Francisco (21 de Jan de 2021), o IIFC quer manifestar publicamente o seu júbilo e que a Missa que se celebrou nesse dia na igreja da Lapa foi de “Acção de graças” por este dom.

O Venerável Jérôme Lejeune, que esperamos seja beatificado rapidamente, é bem um modelo para estes nossos dias de ataques contra o mais fundamental direito humano: o direito à vida. Que ele interceda por todos os que se dedicam a esta causa e, também, para que o coração endurecido dos que se ocupam em promover políticas e mentalidades de “Cultura de Morte” se convertam à promoção da “Cultura da Vida”.

Homélie sur Jean 1, 35-42

 

                                                        Homélie sur Jean 1, 35-42


 


Après avoir passé 40 jours au désert, Jésus revint vers Jean-Baptiste, au bord du Jourdain. Et Jean-Baptiste le montra à ses disciples en disant : Voici l'agneau de Dieu. Jésus est l'agneau de Dieu à trois titres : d'abord, il est le seul à avoir été capable de réparer tous les péchés du monde par son sacrifice sur la Croix et d'avoir ainsi réconcilié l'humanité avec Dieu. Ensuite Jésus est doux comme un agneau, il supporte avec amour toutes nos ingratitudes et est toujours prêt à nous pardonner, lorsque nous revenons à lui de tout cœur. Enfin, comme l'agneau qui se laisse égorger sans rien dire, il a subi la passion et la mort, sans se plaindre et avec des paroles de pardon pour ceux qui le crucifiaient.

Jean-Baptiste se retire au profit de Jésus. Il s'efface pour laisser toute la place au Fils de Dieu. Il est ainsi le modèle de tout prêtre, de tout missionnaire, de tout évangélisateur. Ainsi agit l'homme vraiment humble. Il s'abaisse afin que Dieu soit exalté. Il tait ses propres mérites et fait l'éloge des autres. La première vertu qui doit être celle d'un ministre de Jésus-Christ est l'humilité. Il ne doit pas être centré sur sa propre personne mais sur celle du Christ. Jean-Baptiste avait autour de lui beaucoup de disciples, de quoi le tenter de vanité et d'ambition. Mais il ne cherchait que l'honneur de Dieu et le salut des âmes. Loin de travailler à grossir le nombre de ses disciples, il fait tous ses efforts pour les détacher de sa personne et pour les attacher uniquement au Sauveur.

Et c'est ainsi que put avoir lieu la première rencontre entre Jésus-Christ et trois de ses futurs apôtres : André, Jean et Simon. Tout cela est en apparence le fruit de circonstances fortuites, mais en fait tout avait été préparé de toute éternité. Il en est de même pour notre vocation à la foi. Nous pouvons penser que si nous sommes catholiques, c'est parce que le hasard nous a fait naître dans une famille chrétienne. Mais en fait, si on a un regard de foi, c'est parce que Dieu l'a prévu ainsi de toute éternité. Il s'agit ni plus ni moins que d'un décret d'éternelle prédilection de Dieu pour chacun d'entre nous. Chaque jour nous devrions remercier le Bon Dieu de nous avoir donné la foi et fait chrétien.

La vocation des disciples s'est faite petit à petit. D'abord ils ont fait connaissance avec Jésus et sont restés un peu de temps avec lui pour un premier contact. Ils sont ensuite retourné à leur travail de pêcheurs en Galilée. Là un jour ils ont laissé leurs filets pour suivre Jésus-Christ dans son ministère d'annonce de l’Évangile. Enfin ils ont tout quitté pour se consacrer à Dieu. Cette progression dans la suite du Christ est une loi constante. Par exemple, pour celui qui devient religieux, il y a d'abord des essais préalables pour faire connaissance avec un institut de vie consacrée. Puis il y a un noviciat, ensuite des voeux temporaires et enfin la consécration définitive par les voeux perpétuels. Il en va de même pour chacun d'entre nous. Notre vie chrétienne, notre conversion, notre connaissance du mystère du Christ doivent s'approfondir de jour en jour et nous mener un jour au don total. Sachons-le, qui n'avance pas recule.

André est considéré ainsi comme le premier appelé parmi les apôtres. Parmi les disciples de Jean-Baptiste, il fut le premier à aller vers le Christ. Et tout de suite il devint missionnaire, puisqu'il amena à Jésus son frère Simon. Jésus-Christ, en voyant Simon, lui donnera un nom nouveau, celui de Pierre. Dès le début, Jésus savait que Simon, devenu Pierre, serait celui sur lequel il bâtirait son Église.

Enfin, un dernier mot, le premier jour de leur rencontre avec Jésus, André et Jean sont restés un certain temps dans l'intimité avec Jésus. Leur vie d'apôtre a donc commencé par ce qu'on peut appeler un temps de contemplation, de familiarité avec le Seigneur, et d'écoute de sa Parole. Cela nous rappelle que la vie active, la vie de témoignage du Christ, ne peut que s'enraciner dans une vie de prière, de méditation, de contact cordial avec le Sauveur. Ne l'oublions jamais. SIMON NOEL OSB

quinta-feira, 21 de janeiro de 2021

A GRANDE FELICIDADE

Não pense o leitor que me vou debruçar sobre as eleições presidenciais. Não dou nada para esse “leilão”. Não, não merecem uma linha. Só uma palavra: m….!

O que me vai ocupar a atenção neste artigo tem a ver com um dos livros cuja leitura mais me cativou recentemente e que, graças à possibilidade de encomendar, de forma ágil e sem sair de casa, de livros via net. Esta enorme possibilidade permite-me de começar a ler o dito livro mal saiu em França. Estou a referir-me a “LE GRAND BONHEUR – vie des moines” do escritor-jornalista Niclas Diat (Fayard, Paris, Outubro de 2020).

Em 1972 passei com uns amigos franceses, que se iam despedir de uma filha que, com um grupo de estudantes da Sorbonne, ia iniciar a sua entrada num mosteiro beneditino tal como a maioria dos seus amigos que deixavam os estudos para ingressarem em diversas congregações. Quando parámos o carro, pelas 4 da manhã, noite ainda bem escura, ficámos a aguardar a chegada dos referidos jovens. Eram cerca de 50. Ficámos à espera encostados a um enorme edifício. Era o mosteiro de Fontgombault de que desconhecia tudo. Então, fui informado que era um antigo mosteiro beneditino que nada tinha alterado no pós-Concílio e tinha um grave problema: não havia já espaço para acolher novas vocações. Nessa época, isto era um espanto. Era a grande debandada dos religiosos e do clero diocesano. Dizia-me o meu querido amigo Dom Teodoro Monteiro, que já celebra Laudes no céu, e na altura era Dom Abade de Singeverga, que esse mosteiro era “muito fechado”. Respondi-lhe, com humor, que era verdade mas que se as portas estavam “fechadas”, os rapazes entravam pelos muros da cerca enquanto que os mosteiros que tinham “aberto as portas” saíam todos! Riu-se, um sorriso enternecedor, dizendo-me que talvez eu tivesse razão.

Ora bem, “LE GRAND BONHEUR” que acabei de ler, é precisamente sobre a vida neste mosteiro, da Congregação de Solesmes, que tem mais de 60 monges e fez já quatro novas fundações e reforçou com mais de uma dezena de monges o mosteiro francês de S. Paul de Wisques há muito poucos anos.

Nicolas Diat, o autor, de uma forma viva e empolgante, dialogando com o actual Dom Abade e com monges diversos, vai-nos contando como se vive, com felicidade, num mosteiro beneditino que tem a preocupação de seguir a Regra do Santo Patriarca, Bento de Núrsia. Na realidade, passando pelo Hospedeiro, Celeireiro, Bibliotecário, Noviços, Mestre destes, não há nenhuma tarefa monástica que lhe escape. Até a enorme preocupação de seguirem opções absolutamente ecológicas, onde não entram herbicidas ou pesticidas ou praticam a reciclagem no cultivo de tudo o que é necessário para confeccionarem mais 150 refeições diárias e viverem em verdadeira autarcia, tal como recomenda S. Bento que seja cada mosteiro. E como nos descreve o carinho com que são tratados os bois ou os porcos, as beterrabas ou as batatas, o vinho ou tratamento dos couros!... E todos felizes!

Para mim, o capítulo III, “Cantar, cantar sempre para Deus” é o mais belo de todos os capítulos deste magnífico livro. Nunca li nada tão belo e profundo sobre a riqueza espiritual deste canto, que é o canto oficial da Igreja e que tem sido, salvo raríssimas excepções, tão ignorado e sonegado aos crentes. O autor inicia este capítulo com esta frase que, só ela, vale tudo: “O canto gregoriano é uma odisseia.”. Ou “o gregoriano é doce como uma criança, frágil como uma flor, suave como uma cana. A sua profundidade dá-lhe uma armadura de incomparável solidez.” Ou “O canto gregoriano é um canto de amor, uma declaração poética” ou “O gregoriano é o lugar da oração”.

… Sim, o gregoriano é o lugar, o tempo, a dimensão e a intensidade da oração! Mesmo que não de saiba ou domine o latim, pois a melodia só por si, fala à nossa alma e “conecta-nos” com Deus.

Quando vejo tantos mosteiros beneditinos a preparem-se para encerrar (dos tais que abriram as portas, baniram hábitos, aboliram o gregoriano com o pretexto ingénuo (?) de cativarem jovens, esqueceram-se do que S. Bento estipula na Regra e da espiritualidade verdadeiramente beneditina…) este livro de Nicolas Diat deu-me a esperança de que, afinal, mesmo em minoria, o ideal beneditino não morreu nem morrerá.

“LE GRAND BONHEUR”, é, de facto, o retrato da grande felicidade, no silêncio operativo e orante. De uma comunidade viva e atractiva.

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Carlos Aguiar Gomes

quarta-feira, 20 de janeiro de 2021

CONTRA ESTA SOCIEDADE LIGHT, ANÉMICA e SEM MEMÓRIA ( 2)

Prometi, no artigo anterior com este mesmo título, que iria continuar com a manifestação da minha opinião de livros que li muito recentemente.

“DIO VIVE IN OLLANDA” do Cardeal Eijk, em entrevista ao jornalista Andrea Galli, jornalista do AVVENIRE (Ed. Ares , Milão, Setembro de 2020) foi outro livro que li e de que gostei imenso. Para os meus leitores vou indicar , também, o sub-título desta obra . “Mas o Filho do Homem, quando voltar, encontrará a fé sobre a Terra?”, citação do Evangelho de S. Lucas (18,8) e que já nos dá uma pista sobre o conteúdo deste pequeno livro do Cardeal Arcebispo de Utreque (Arcebispo desde 2008 e Cardeal desde 2009).

A entrevista que originou este livro desenvolve-se por 132 páginas onde é analisada a violentíssima crise que abala a Igreja Católica dos Países Baixos e que torna a sua presença praticamente residual. A Holanda foi até à década de 60 do século passado um alfobre de missionários (calcula o autor que na década de 60 do século XX, cerca de 11 ou 12% dos missionários em todo o mundo eram holandeses) e com uma Igreja viva. Mas, em 2016 só 50% dos católicos holandeses acreditavam que Jesus era Filho de Deus! Ou que em 2003 os católicos que iam à Missa ao Domingo eram 385.000 mas em 2015 já eram 186.000 e que naquele período das 1.782 igrejas se fecharam 269. Ou que, actualmente, menos de 50% dos católicos é que baptiza os filhos. Contudo foi esta mesma Igreja (refiro-me à hierarquia e teólogos, nomeadamente) que iniciou a “abertura” no “espírito” do Concílio Vaticano II, demolindo tudo ou quase. Com a leitura deste pequeno livro consolidei as minhas opiniões sobre as origens da crise violenta, talvez como nunca, que abala a Igreja e que, sobretudo tiveram inicio no país das Tulipas!

Outro livro que saboreei, noutro registo, foi : “Lettre d`un moine bénédictin à un ortodoxe”, de Dom Jean OSB (Ed. I LIFE, Flavigny-sur-Ozerain, 2020), um monge beneditino que, em estilo epistolar, muito bem escrito, fundamentado, sereno vai escrevendo cartas a um hipotético ortodoxo, sobre a Fé comum, o que une católicos e ortodoxos, num verdadeiro e autêntico espírito ecuménico com vista a um diálogo franco e produtivo. Como diz o autor: este livro «é uma contemplação da obra de Deus, que as divisões provenientes dos homens não podem esperar em si mesmos nem devem fazer esquecer…». O livro termina com um cântico dedicado à Santa Mãe de Deus, a Theotokos, cântico comum a católicos e ortodoxos, o belíssimo hino Acatista.

Finalmente, o último livro a que quero e devo fazer referência, bem diferente dos anteriores mas cuja leitura me “iluminou” no meu desconhecimento de uma figura tenebrosa da nossa história que jacobinos e afins não cessam de louvar (recorde-se que, em Lisboa, a estátua monumental ao “figurão” foi mandada fazer na I República e com apoio de forças anti-clericais bem conhecidas!). Estou a referir-me ao Marquês de Pombal, que, sem dúvida, deixou muito de bem, apesar do muitíssimo de mal que fez e como viveu. A obra chama-se: “DE QUASE NADA A QUASE REI” e é seu autor Pedro Sena-Lino (Ed. Contraponto,Lx, 2020). Este livro de um historiador além de muito bem escrito, está extremamente muito bem documentado. As fontes são inúmeras e muito diversificadas. Não conduz o leitor num ou noutro sentido. Procura a verdade dos factos. Mostra a verdadeira personalidade desta figura que certa visão da história, desde o século XIX, foi mitificando.

Há, porém, nesta obra um ponto a que me quero referir particularmente: o modo como termina a sua obra. Sena-Lino, naturalmente, faz os agradecimentos a todos os que o apoiaram neste magnífico trabalho, mas os seus últimos agradecimentos rezam assim: «… e, acima de tudo, ao Criador de todas as coisas, a Quem entrego este trabalho de pesquisa de verdade - num tempo de desverdades». Fiquei admirado pelo seu agradecimento final! Não é corrente terminar, assim, um trabalho científico nestes tempos de mentiras ou desverdades como o autor diz, com uma grande dose de caridade!

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Carlos Aguiar Gomes

terça-feira, 19 de janeiro de 2021

ONTRA ESTA SOCIEDADE LIGHT, ANÉMICA e SEM MEMÓRIA ( 1)

Vivemos tempos desafiantes a todos os níveis. Infelizmente, tempos em que a humanidade, salvo excepções, vive sem “músculo”, como minhocas, viscosas e sem coluna vertebral, rasteira sem elevar os olhos acima do seu umbigo, de uma egolatria delirante. O que conta é o “meu eu”, aqui e agora, na abundância como nunca se viveu em tempo algum e sem muitas preocupações , ou nenhumas, que ultrapassem um olhar epidérmico e periférico.

Já. Muito. E os outros que se “lixem”, excepto os animais e as “energias” das florestas/telúricas a quem se adora com furor e fragor.

Mas é este o nosso “kairos”.

Nada escapa esta fúria destruidora e demolidora. Ai de quem eleve a sua voz, no uso da liberdade, para contestar este “modus vivendi”!

Mas há vozes que se levantam, corajosas, destemidas e ousadas.

Sou um leitor “compulsivo”. Desde muito criança que ganhei o bom hábito da leitura. Por isso, tenho sempre em vários locais da minha casa, um livro para ler: no quarto (nunca adormeço sem ler), no Quarto de banho, onde aproveito “tempos mortos” (às vezes de esforço!) e expectantes, no escritório, onde os braços do meu sofá têm livros e um dos que está ao seu lado, tem sempre um ou vários livros…

A propósito desta sociedade “Light, Anémica e Sem Memória”, li alguns livros, muito recentemente, que me entusiasmaram pelos temas e pela força da escrita dos seus autores. A nenhum deles fiquei indiferente. De todos recebi força e ideias para combater esta pobre sociedade que, imaginem, um simples e “invisível” vírus ameaça e mata, pondo, assim, em causa sua arrogância e a sua pseudo omnipotência.

Que livros são, então, esses que mexeram comigo? Vou indicá-los pela ordem que os li (obviamente que deixarei de lado, sem me referir aqui a eles, outros que li nas últimas semanas)?

1. “Liberdade de Expressão – um manifesto em prol da Democracia”, de um muito jovem hongkonquês, Josuha WONG (Ed. Bertrand,Lx, Julho de 2020) . O autor, que já passou várias vezes pela cadeia e é perseguido diariamente perante o silêncio cobarde do Ocidente e que se iniciou aos 12 (doze) anos quando tomou consciência de que o regime comunista chinês de Pequim, interferia… na liberdade de ensino! A sua luta começa aqui e com este tema que, a nós portugueses, nos deixa bovinamente indiferentes. Como diz Chris Patten, último Governador de Hong Kong no Prefácio e que de uma forma sintética, resume toda vida de luta de Wong: «Uma das leis imutáveis da história é que não é possível derrotar uma ideia encarcerando aqueles que as propõem»… «… por mais poderoso que alguém seja, é impossível impedir as pessoas de pensar; mais cedo ou mais tarde, as boas coisas que elas pensam acabam por expulsar as coisas más que os regimes autoritários procuram impor». … E Wong tem ideias estruturadas e pensadas. Wong pensa! Pensa e age com coerência. Vale a pena ler este livro , episódios de uma luta constante e sem desfalecimentos, que um jovem vive em Hong Kong e que narra, com rigor e fundamento, neste livro. Como seria bom que os jovens portugueses lessem este magnífico livro escrito por um par interventivo e corajoso!

2. Outro livro que acabei de ler (e já reli e sublinhei, várias passagens do mesmo) é: “La Force de la Verité- défis posés à la Foi catholique dans un monde qui n`est plus chrétien”, do Cardeal Gerhard Muller (Ed. Artège, Paris 2020), tradução do inglês “The Power of Truth"). Onze capítulos magníficos de reflexão profunda sobre a nossa Fé e a crise tremenda por que está a passar. Sem medo de parecer “bota de elástico” mas movido só e exclusivamente pela Fé, com muita coragem, sobretudo quando é pouco ou nada aceitável pelos sectores dominantes de “seitas” intra-eclesiais possidentes, defender a Verdade. O autor, que foi Prefeito da Congregação para a Doutrina da Fé (2012 a 2017), mostra neste livro um pensamento muito bem estruturado, fundamentado e sem margens para dúvidas. Como seria bom que tantos católicos o lessem!

O espaço deste artigo chegou ao fim, mas, se Deus quiser, continuarei.

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Carlos Aguiar Gomes

segunda-feira, 18 de janeiro de 2021

AMEN e AWOMEN !!!

AMEN e AWOMEN !!! 

Ou a loucura desembestada 


Volto ao AMEN E AO AWOMEN do final do meu artigo anterior, pois completei a minha informação posteriormente, precisando mas não alterando nada.

A 117.ª Sessão do Congresso americano, que se inaugurou a 2 de Janeiro pp, onde os democratas são a maioria, abriu com uma oração feita pelo Pastor Metodista, Emanuel Cleaver. Até aqui, só de louvar. O Congresso inicia com uma oração!

Em Portugal, Nação Fidelíssima, que já foi, este acto de iniciar uma sessão parlamentar com uma oração, seria de todo impensável. Como se costuma dizer, "caía o Carmo e a Trindade", talvez houvesse mesmo um golpe de Estado laicista promovido por toda a esquerda e por uma parte significativa da chamada direita politicamente correcta perante a indiferença da outra sem coluna vertebral e vazia de valores. Mas é o que temos ou seja, o que elegemos. Entretanto (a maioria?) vai a Fátima e põe velas em todos os santos!

Voltando aos EUA e ao seu Congresso, agora com a dupla Biden/Kamala a ser apoiada incondicionalmente.

O Pastor Cleaver, inflamado, ignorante e obediente caninamente aos cânones da linguagem dita inclusiva, entendeu, na sua crassa ignorância que AMEN (palavra que vem do hebreu e entrou no latim e vigora em muitas línguas latinas ou não, significando ASSIM SEJA) deveria querer dizer "Ei Homens!" (lendo AMEN à inglesa: "Ei men!"). E vai daí, para não terminar com uma saudação machista, sexista, "reza" também: Ei Mulheres!" (Awomen).

Os parlamentares americanos, sobretudo os republicanos, ficaram atónitos. E todos tinham razão para tal…. Mas salvou-se a linguagem “inclusiva” que, por decisão, aprovada, de Nancy Pelosi, vai ter que vigorar no Congresso Americano. Não é anedota nem partida do 1.º de Abril que ainda vem longe.

Assim, se criou uma nova palavra sem sentido e perversa. É a novilíngua de Georges Orwell descrita em "1984".

Como muitos celebrantes católicos destes paragens já estão sintonizados com a linguagem inclusiva (basta um pouco, pouquinho, de atenção às mudanças que se estão a introduzir nas celebrações das Missas e eu posso garantir que já ouvi muitas vezes!), para que muito brevemente, por cá, também teremos o nosso Amém (leia- se o mém por Mãe) substituído por Olá progenitor A e Olá progenitor B).

Outro exemplo cada vez frequente é na Consagração do vinho, se substituir "fruto do trabalho do homem" por "fruto do trabalho da humanidade" ou "fruto do trabalho do homem e da mulher", como se na nossa língua a palavra homem não fosse inclusiva de homens e mulheres! Aliás, é trair o texto de referência que diz, textualmente: "… fructum terrae et operis manuum HOMINUM" e cuja tradução, que foi aprovada pelas autoridades competentes e nunca alterada, diz. "… fruto da terra e do trabalho do homem…".

Já faltou mais (ainda um dia destes, no final de Dezembro, numa Missa televisionada, o "Presidente" substituiu integralmente o Pai Nosso, desfigurando-o de forma grosseira e o povo, como carneiros amestrados, não titubeou!).

Na realidade, anda tudo de cabeça perdida. Uns porque querem, concordam e acham muito bem. Outros, a maioria, talvez, porque se recusa a pensar.

Entre nós já faltará pouco para que se crie no Parlamento uma Comissão para a Linguagem Inclusiva e tornar esta obrigatória e proibir o uso, onde quer que seja e por quem quer que seja, de linguagem dita sexista. Assim, por exemplo, deixaremos de poder usar a popular expressão: "Filhos da mãe!" e teremos que, obrigatoriamente passar a dizer: "Filhos "de" progenitor A ou um!". Não tem graça nenhuma, pois não? Mas preparemo-nos. Amen e Awomem!

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Carlos Aguiar Gomes





sábado, 16 de janeiro de 2021

Live: Prepare-se para a Quaresma


Em nossa vida de católicos há um período especial que é deserto e batalha: a Quaresma. Nela, seguindo os passos de Nosso Senhor, rumamos ao deserto e nos preparamos e esperamos pela Paixão. Nesse deserto não enfrentaremos só o calor, o frio, a sede e a fome; nele, também batalharemos. E essa batalha tem dois frontes: o primeiro deles é contra Satanás e suas insídias e ciladas; o segundo é contra nós mesmos, nossa carne, nossas paixões desordenadas, nossos desejos.

A quaresma neste ano iniciará em breve: 17 de Fevereiro. Por isso estamos preparando uma grande formação, a ser ministrada no Instagram pelo nosso Provincial, Michel Pagiossi (@MichelPag).

Temos um encontro marcado:

📅 18 de Janeiro
⏰ 21h
➡️ Nos perfis: @MSMCavaleiros e @OsCooperadores 

Até lá!

Preguiça e Diligência

 

Preguiça e Diligência

Preguiça é “a resistência ao esforço e ao sacrifício”. É um dos sete pecados capitais que nos leva a perda do ideal cristão de perfeição e ao cultivo de uma vida medíocre, de facilidade e conforto. Este pecado pode se esconder por de trás de diversas máscaras: a preguiça pode ser agitada, pode ser ordeira e até mesmo pode ter bons desejos — que nunca são realizados. A preguiça mata em nós a capacidade de amar e se doar por Deus e pelo próximo.

O remédio contra a doença espiritual da preguiça é a virtude da diligência. Diligente vem do verbo latino “diligo”, que significa justamente amar. A diligência é a virtude pela qual cumprimos prontamente as nossas tarefas e obrigações e as cumprimos da melhor maneira possível. Como se pode notar, enquanto a preguiça nos mantém na mediocridade, a diligência nos leva à perfeição; onde a preguiça cava um buraco, a diligência ergue uma montanha. ( in COOPERADORES DA VERDADE)

sexta-feira, 15 de janeiro de 2021

Obedecer a Dios antes que a los hombres

 

Obedecer a Dios antes que a los hombres

Ante la promulgación, mañana (14/01/2021), de la inicua e ilegítima ley de aborto por parte del presidente de la Nación Argentina, suscribo este mensaje por completo y lo hago mío (los resaltados nos pertenecen).

P. Dr. Javier Olivera Ravasi


Obedecer a Dios antes que a los hombres

El Congreso Nacional legalizó el abominable crimen del aborto con lo que se autoriza a poner fin a la vida del ser humano más inocente e indefenso que pueda imaginarse.

Con ello desaparece cualquier límite moral para la sociedad argentina.  En consecuencia la “ley” sancionada, es una norma aberrante, inicua, malvada y, por ende, no obliga en conciencia. Dicho con propiedad, esa norma podrá llamarse “ley”, pero carece por completo de legitimidad política, jurídica, moral y social.

La Constitución Nacional y los Tratados Internacionales, con rango constitucional, protegen la vida del niño desde la concepción, y claramente el artículo 29 le niega al Congreso facultades para otorgar “sumisiones o supremacías” por las que la vida de los argentinos quede a merced de gobiernos o persona alguna. “Actos de esta naturaleza llevan consigo una nulidad insanable, y sujetarán a los que los formulen, consientan o firmen, a la responsabilidad y pena de los infames traidores a la patria”

Por encima de todo, es sabido que debemos obedecer a Dios antes que a los hombres. Esta “ley” infringe brutalmente el Quinto Mandamiento - No Matarás -, precepto universal  reconocido con carácter superior por el Preámbulo de nuestra Constitución, que invoca la protección de Dios como “fuente de toda razón y justicia”.

A partir de estas claras premisas, exhortamos a los médicos, profesionales o empleados de la salud, sanatorios, clínicas, hospitales, empresas de medicina prepaga, entidades públicas o privadas, a oponer, frente a las obligaciones que prescribe la ley sancionada, el derecho a la objeción de conciencia, garantizado por la Constitución Nacional y los Tratados Internacionales de Derechos Humanos, por lo que no cabe intervenir o cooperar para dar muerte a niños inocentes en ningún caso cualquiera sea su grado de desarrollo.

Este derecho a resistir los actos de gobierno contrarios a la ley natural e incluso al sentido común, debe ser ejercido con hidalguía, con la firmeza propia de la nobleza de espíritu, también con valentía si fuere necesario. Los que somos  abogados,  celosos del juramento prestado, apoyaremos esta decisión con todos los medios que nos otorga el derecho verdadero y todavía vigente en la Argentina.

Buenos Aires, enero 6 de 2021

 

Consorcio de Médicos Católicos- Elena Passo, presidenta

Corporación de Abogados Católicos- Pedro Andereggen, presidente

Asociación de Abogados por la Justicia y la Concordia- Alberto Solanet, presidente

Academia del Plata- Gerardo Palacios Hardy, Presidente

Portal de Belén Asoc. Civil sin Fines de Lucro- Rodrigo Agrelo, presidente

Centro de Estudios Salta -Mario Cabanillas, presidente 

Asociación Promotora Cultural y Social - Luis Rodríguez de la Puente, presidente

Centro de Estudios Cruz del Sur – Pablo Segundo Carafí, presidente

La Merced Vida Asociación Civil - Maria Victoria Biassi de Porzio, presidente

Sanatorio Mater Dei – Lic. Enrique Camerlinckx, Director General


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